Les PUGLIA

 

Une Italie baroque

 

Sept.2024

 

Ce périple à travers les Pouilles constitue, à mon avis, un véritable voyage de rêve. En tout cas, cette région m’avait complètement séduite et j’ai eu envie d’y retourner !

 

 

Lundi 2 septembre

CHAMP-SUR-DRAC

 

C'est le grand départ, Ulyse affiche 96106 km au compteur, il est 10h30, nous prenons la direction de BRIANÇON.

1er arrêt à la boulangerie de Vizille pour acheter des sandwichs que nous mangerons sur un parking au col du Lautaret.

Y’a plus vilain comme spot pour déjeuner !!!

Diner au Casino, Yan fête ses 54 ans, il est monté de Gap pour l’occasion. Super soirée qui s’est terminée devant les machines à sous évidemment !!!

 

Nous dormirons derrière l’immeuble d’Hélène.

 

 

Mardi 3 septembre

 

 

BRIANÇON

 

C’est le départ, nous devons encore emmener Yvette à la gare de SUSE, car elle y prend son train pour Trévise.

 

Aire de service est juste à côté, nous en profitons pour faire le plein d’eau. GPS : 45.1389 – 7.0537.

Nous déjeunerons à TERRANOVA, à l'ombre, derrière un pâté de maisons, il fait très chaud… GPS : 45.1640 – 8.5252

 

Pour gagner un peu de temps, nous décidons de prendre l’autoroute, afin de parcourir un peu plus de 500 km dans la journée. L’arrêt du soir sera à FORLI, sur une aire de service toute proche du péage.

GPS : 44.2532 – 12.0827

 

 

Mercredi 4 septembre

Nous reprenons l’autoroute, et la quittons à TERMOLI, pour trouver un spot pour la nuit. Nous sommes à l’entrée des Pouilles, Il fait très très chaud, et tous les parkings où l’on pourrait éventuellement passer la nuit sont en plein soleil. Eureka, je trouve un camping sous de grands pins et proche de la mer à MARINA DI LÉSINA, donc avec une légère brise. Très mauvaise idée, pas un souffle d’air, il n’y a que la cime des arbres qui bouge…. Ah, si j’étais un petit écureuil !!!

Camping Azienda Agricola. GPS : 41.9137 - 15.3304

 

Jeudi 5 septembre (106 km)

Nous entrons dans la magnifique région des Pouilles (Puglia en italien) qui s’étend sur tout le talon de la botte d’Italie. Eh oui !’on peut dire que Les Pouilles, ça me botte, puisque j’ai déjà fait ce voyage en camping-car avec Charly en mars 2010.

 

 

On va passer sur l’étroite langue de terre qui sépare les eaux salées de l’Adriatique des eaux douce du lago de VARANO. Dépités tout de même, car nous n’apercevons ni la mer (cachée par des grands arbres), ni le lac (derrière les campings).

Arrêt pour déjeuner sur le port de FOCE VARANO.

GPS 41.9200 – 15.7965 (en 2010, bcp de méduses dans l’eau du port).

De la route qui monte à SAN GIOVANNI ROTONDO, nous apercevons l’étroite langue de terre, où court la fameuse route que nous avons prise en matinée.

Arrêt pour la nuit sur le parking de la trattoria, Viale Padre Pio. La patronne, voyant ma canne, me propose gentiment de m’emmener jusqu’au sanctuaire… Je décline son offre, on verra cela demain matin. GPS : 41.7056 – 15.6967.

 

 

Vendredi 6 septembre (69 km)

 

 

Difficile d’imaginer ce que pouvait être le village de SAN GIOVANNI ROTONDO dans les années 1930, lorsqu’il accueillait l’incroyable personnage que fut Padre Pio ! Aujourd’hui, il attire chaque année plus de 7 millions de pèlerins.

Chiesa di San Pio

Achevée en 2004, la nouvelle église est l’œuvre extraordinairement épurée et inventive de l’architecte Renzo Piano. Une étonnante structure scandée d’arches en pierre avec une toiture en cuivre d’un vert lumineux de 20 000 m2 de superficie.

Le parvis descend doucement à l’intérieur qui peut accueillir jusqu’à 30000 fidèles. Des arches partent de l’autel pour retomber en gerbes de pierre en différents points de l’église.

L’orgue (12 m de haut sur 10 m de large, 5814 tuyaux) a été entièrement réalisé à la main par l’atelier Pinchi.

Un magnifique vitrail de 700 m2 avec des scènes tirées de l'Apocalypse selon saint Jean.

L'extraordinaire Padre Pio

Né en 1887 à Pietrelcina, en Campanie, dans une modeste famille paysanne, Francesco Forgione exprime très vite le désir de devenir moine. Dès l’âge de 16 ans, il fait son noviciat et, tout en revêtant le froc capucin, prend le nom de frère Pio. Novice d’une ferveur exceptionnelle, il prononce quatre ans plus tard ses vœux perpétuels et poursuit des études de philosophie et de théologie fréquemment interrompues par des maladies aussi graves qu’inexplicables. C’est au couvent de San Giovanni Rotondo, où il doit reprendre des forces, qu’apparaissent les cinq stigmates christique (mains, pieds et flanc). Les autorités religieuses en prennent ombrage. Mais les enquêtes médicales se suivent et les conclusions convergent : les plaies qui suintent continuellement sont scientifiquement inexplicables. Désormais, les fidèles affluent pour voir et écouter ce prêtre aux mains enveloppées de mitaines. Padre Pio meurt le 23 septembre 1968. Ultime miracle observé lors de sa toilette mortuaire : son corps ne porte plus aucun stigmate. Le pape Jean-Paul II l’a canonisé en 2002.

En dessous de la basilique supérieure, une seconde église, parée de mosaïques colorées et brillantes, accueille le corps, resté intact de Padre Pio. Ces mosaïques sont l’œuvre de l’atelier du jésuite slovène Marki Ivan Rupnik. Elles mettent en parallèle les grandes étapes de la vie de Padre Pio avec celles du Christ et de François d’Assise.

Puis, c’est une bouffée de chlorophylle au sein du poumon vert du Parc National du Gargano, avec la traversée de la Foresta Umbra. Unique dans la région des Pouilles, cette forêt couvre plus de 11000 ha de vallons. Une vaste futaie de hêtres vénérables, érables, pin, chênes chevelus, tilleuls, châtaigniers et très vieux ifs… Classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2017. Elle abrite chevreuils, renards, chouettes et rapaces, on ne verra ni les uns, ni les autres… Même si on y fera notre pause déjeuner.

GPS 41.8177 – 15.9891

Après la sacro-sainte sieste de Gérard, nous quittons ce coin de fraîcheur pour redescendre vers la mer Adriatique, avec une pause-café à VICO DEL GARGANO. GPS : 41.8969 - 15.9613.

Spot pour la nuit en bordure de plage à SAN MENAIO.

GPS : 41.9365 – 15.9498

 

 

Samedi 7 septembre (38 km)

 

 

Nous continuons notre périple dans le promontorio del Gargano, qui au commencement était une île. Mais les alluvions comblèrent peu à peu le fossé marin et transformèrent l’île en promontoire : c’est ainsi que la « Botte italienne » se vit doté d’une proue de 70 km avançant dans l’Adriatique et s’élevant jusqu’à 1000 m d’altitude, où se succèdent des falaises de calcaires blanc, une mer scintillante, le tout contrastant avec le vert des forêts de hêtres.

Au détour d’un virage, nous apercevons le magnifique village de PESCHICI, tout blanc, campé sur les hauteurs…

Magnifiquement lové sur un éperon rocheux éventrant la mer, l’ancien village de pêcheurs s’enroule autour de l’église sant’Elia et déploie dans un lacis de ruelles très étroites, ses petites places cachées, ses nombreux escaliers et ses petites maisons blanchies à la chaux qui dégringolent jusqu’au niveau de la mer. Avec ses boutiques d’art ou de produits gastronomiques et ses petits restaurants, le bourg témoigne de la manière dont les habitants du Gargano ont su prendre le virage de la modernité, incarnée ici par le tourisme, tout en préservant ses charmes.

 

Le village est interdit aux CC, et on comprend vite pourquoi !!! Nous trouvons une place au « parcheggio comunale » sur les hauteurs du village. Le centre historique est à 900 m, encore une chaude journée, j’arrêterai une voiture pour le retour… GPS : 41.9432 – 16.0175.

On s’arrêtera sur une aire privée, près de la plage de MOLINELLA. La dame nous apportera un melon jaune de son jardin…

GPS : 41.9078 – 16.1495

Avant le diner, nous irons voir le très beau Trabucci qui se trouve juste à côté. Nous avions déjà remarqué ces étranges plates-formes en bois, aussi déliées que des araignées d’eau, le long de la côte escarpée… Elles tiennent au-dessus de la mer de larges filets carrés, tendus sur une armature plane de plusieurs mètres carrés de superficie. Les filets, descendus et remontés horizontalement à l’aide d’un treuil à contrepoids, appartiennent à une technique de pêche ancestrale qui rappelle la pêche au carrelet, technique encore pratiquée sur le littoral atlantique français.

On peut quand même s’étonner de la solidité de ces plates-formes de bois qui résistent depuis presque 100 ans aux tempêtes et aux coups de vent de l’Adriatique.

VIESTE au loin…

Au retour de la balade, nous dinerons à la Pizzeria Talèe, qui se trouve juste à côté de l’aire.

Douche et au dodo.

 

 

Dimanche 8 septembre (109 km)

 

 

Je propose un dernier petit tour dans une impasse en bordure de mer, pour aller admirer une tour et un second trabucco…. Une voiture nous précède, c’est très bien, elle nous ouvre la route, car celle-ci n’est pas large. Arrivée au bout elle s’arrête, et les occupants partent se promener… impossible de faire demi-tour, il nous faudra faire une longue marche arrière. Gérard reste stoïque, moi je me mets en mode silencieuse !!!

VIESTE « la perle du Gargano », est la cité la plus ancienne du promontoire, fondée à l’époque romaine en l’honneur de la déesse du foyer et de la famille, Vesta, dont elle tire son nom.

Perché sur la roche calcaire, le centre médiéval est tout en ruelles étroites et escaliers qu’il nous faudra gravir pour arriver jusqu’à la cathédrale Santa Maria Assunta. Déception, on ne peut rentrer, il y a une messe…. Il nous faut redescendre, mes genoux réclament grâce !!!  

On va donc s’arrêter à la Tavernetta, un restaurant « tipico » (friture pour Gérard, pâtes aux fruits de mer pour moi, un délice…).

Retour au parking, en passant devant le phare Sant’Enfemia, et un autre magnifique trabucco…

GPS du parking : 41.8878 – 16.1809

On quittera la ville par le Lungomare Enrico Mattei pour passer devant le fabuleux monolithe blanc, le Pizzomunno, qui au bord de la mer, impressionne avec ses 25 mètres de hauteur.

La légende de Pizzomunno

On raconte que, autrefois, quand Vieste n’était qu’un village de pêcheurs, vivait un jeune homme du nom de Pizzomunno. Ii etait grand et beau, avec les yeux et les cheveux noirs, et de bon caractère. C’étaient aussi les jours de Cristalda, une jeune fille qui vivait toujours à Vieste, une jeune fille d’une beauté lumineuse, avec ses yeux couleur de mer et ses longs cheveux blonds. 

Les deux jeunes gens s’aimaient avec une sincère dévotion et une sincère espérance dans un avenir ensemble ; ils pensaient certainement se marier au plus tôt…

Pizzomunno, nous l’avons déjà dit, était un pêcheur, et chaque groupe, avec son petit bateau, s’éloignait de la côte pour descendre ses filets. Et chaque jour, les sirènes accompagnaient ses heures avec des chants envoûtants et des propositions d’amour. Des propositions qui étaient régulièrement refusées par le fidèle Pizzomunno, amoureux sincèrement de sa belle fiancée Cristalda. Et c’est ainsi que les sirènes, furieuses des refus continus, décidèrent de punir le jeune homme, se vengeant cruellement sur sa bien-aimée. Elles l’entraînèrent dans les profondeurs de la mer, de manière à la soustraire à pizzomunno pour toujours.

Et le jeune homme en souffrit tellement qu’il sentit son cœur et son corps se pétrifier de douleur, jusqu’à devenir le faraglione de calcaire qui domine encore aujourd’hui la belle ”plage du Château“.

Un court arrêt à la Testa del Gargano, devant la tour carrée qui servait à guetter l’arrivée des Sarrasins. Le promontoire dévoile une belle vue sur la crique de San Felice fermée par un éperon calcaire percé d’une arche.

Puis c’est la montée vers le MONTE SACRO. C’est la montagne, nous comptions trouver un peu de fraicheur à l’Agriturismo Montesacro.

C’est un désert de pierres chauffé par le soleil, un troupeau de chèvres et 4 vaches maigres…. Comble de malchance, pas d’Internet…

Nous redescendons très vite vers MATTINATA, une tâche blanche en forme de papillon géant, dont le nom fait référence au lever du soleil (Mattinata signifiant « matinée »). Sa particularité et d’être entourée d’oliviers centenaires, d’amandiers et de figuiers, encadrée de montagnes.

Cette commune dispose de très jolies plages aux eaux cristallines… (où nous nous étions arrêtés en mars 2010, mais aucuns parasols à cette époque). Horace déjà, évoquait sa plage dans son ode au philosophe Archytas de Tarante qui perdit la vie en faisant naufrage sur un écueil de Mattinata (347 av. J.-C.).

 

Arrêt pour la nuit devant le port de MATTINATA.

 GPS : 41.7112 – 16.0783.

 

 

Lundi 9 septembre (22 km)

19 km sur une route longue et sinueuse, et nous voilà à MONTE SANT’ANGELO, une cité médiévale qui abrite l’un des plus fameux centres de la chrétienté : le Sanctuaire de Saint-Michel Archange. Depuis 2011, il est reconnu comme site du patrimoine mondial de l’Unesco.

Ce matin, je laisse Gérard partir seul visiter le Castello (déjà vu en mars 2010), pendant que je fais le grand nettoyage d’Ulysse.

Bien qu’en partie détruit, le château conserve une certaine majesté. Un premier fort aurait été construit dès la fin du IXe siècle. Il fut ensuite constamment remanié et élargi. Ainsi le normand Robert le Guiscard fit édifier l’imposant tour des géants. Le souabe Frédéric II fit reprendre l’édifice pour lui donner son style à la fois imposant, sobre et raffiné qui s’exprime notamment dans l’élégante Salle des trésors. L’empereur fit de Monte Sant’Angelo la demeure de sa favorite, Blanca Lancia. Sous les Angevins, la forteresse servit principalement de prison.

Après le déjeuner, visite du sanctuaire San Michele. Il s’agit du plus ancien sanctuaire d’Europe de l’Ouest, consacré à l’archange Gabriel qui selon la légende serait apparu à plusieurs reprises à l’évêque de Sipontum vers l’an 490, pour en ordonner sa construction. C’est aujourd’hui un très haut lieu de pèlerinage catholique mais que l’on soit croyant ou non, la visite vaut le détour.

 

L’entrée se fait par une cour fermée. Sur le parvis, à droite, s’élève une petite chapelle dédiée à saint Roch, souvenir de l’épidémie de Les deux portails donnent accès à un vestibule d’où s’élance le grand escalier.

Gérard va descendre les 86 marches pour accéder à la porta del Toro (du taureau), datant de la moitié du XVIIe siècle, je vais privilégier l’ascenseur !!!

Une fois la porte franchie, on pénètre dans la « basilique céleste ». qui ravagea la région en 1656.

Et assister à une messe dans une grotte, une expérience quelque peu insolite pour tous les deux…

 

Au fond du chœur brille la statue en marbre de saint Michel, sculptée par Andrea Sansovino (1467-1529). Le chef des armées célestes y est représenté sous les traits d’un adolescent qui s’apprête à trancher la tête d’un démon composite (une face de singe, des cuisses de bouc, des griffes de lion et une queue de serpent). L’épée de l’archange lui est retirée tous les ans, lors de la fête de la Saint-Michel, et portée en procession à travers les rues de la ville.

A la sortie, nous allons nous balader dans le quartier le plus ancien, le Rione Junno, des maisons blanches dans un labyrinthe de ruelles étroites (autant que possible, on évite les escaliers…), qui dégringolent de la montagne. MONTE SANT’ANGELO a l’allure d’un village de pêcheurs égaré au milieu des terres, surplombant le Gargano et la mer à 843 mètres d’altitude.

Nous sommes garés sur le grand parking (au pied du château), nous y passerons la nuit (journée + nuit 15 euros).

GPS : 41.7075 – 15.9507

 

 

Mardi 10 septembre (60 km)

Nous redescendons sur le littoral par une belle route aux multiples lacets. Nous sommes impressionnés par les champs d’oliviers à perte de vue…

Fondé au XIIIe siècle par Manfred, fils de Frédéric II, le port de   MANFREDONIA est protégé par un beau château caractérisé par un bastion en pointe de lance d’où l’on jouit d’une belle vue sur les alentours.

 

 

Arrêt sur un parking près du port. GPS 41.37.18 – 15.54.36

Déjeuner devant l’église SANTA MARIA DI SIPONTO, un joyau de l’architecture romane des Pouilles, mais que l’on ne pourra visiter (portail clos).

Cette église est érigée sur les restes d’un temple romain de l’antique SIPONTUM, au 11e siècle. Le reconstitution grandeur nature de l’ancien bâtiment (VIIIe siècle), et représenté en fil de métal tressé. Étonnant !!!

SIPONTUM, cité abandonnée

 

Située à la jonction de la Via Appia, artère de l’Empire romain, et de la route qui menait directement à la mer adriatique, Sipontum aurait été fondée par Diomède lui-même. Colonie florissante, elle fut – preuve de l’enjeu qu’elle représentait – successivement prise par les Romains, les Sarrasins et les Normands. La stagnation des eaux de la lagune contribua à rendre son site insalubre. Aujourd’hui, l’église témoigne de la richesse et du raffinement que connut la cité, abandonnée à la suite du tremblement de terre de 1223.

D’une étendue d’environ 4000 ha, la saline maritime SANTA MARGHERITA DI SAVOIA est la plus grande d’Italie. Classée Réserve Naturelle d’État et zone humide à valeur internationale. En empruntant la route littorale qui la traverse, on découvre le site et ses montagnes de sel à la blancheur irradiante.

 

Nuit sur l’aire de services en bordure de plage (15 euros).

 GPS 41.23.0 – 16.8.14 

 

Mercredi 11 septembre (89 km)

Théâtre de l’une des plus célèbres batailles de l’Antiquité, le site de CANNE DELLA BATTAGLIA, au sommet d’une colline, jouit d’un charme bucolique et d’une vue exceptionnelle embrassant la plaine jusqu’à la mer adriatique. On y arpente aujourd’hui les rues en ruine d’une citadelle fortifiée du Moyen-Âge, avec par endroits des vestiges d’habitat romain. Le musée à l’entrée du site présente les trouvailles archéologiques des différentes périodes d’occupation, du néolithique au Moyen Âge, ornements en bronze et ambre, céramiques, vases peints, pièces byzantines…. (6 euros)

GPS du parking : 41.17.43 – 16.9.1.

BARLETTA

Avec ma carte d’invalidité, nous avons pu nous garer sur le corso Vittorio Emanuele, tout près du Colosse.

 

Haut de ses 5 m de bronze, le Colosso Eraclio, garde derrière son regard opaque et ses lèvres closes le secret de son identité. Est-ce valentinien ? Théodore ? où un autre empereur ? Et comment est-il arrivé là ? A t’il vraiment été rapporté de Ravenne par Frédéric II ou, comme certains le pensent, l’a t’on retrouvé échoué sur la plage un matin de 1204 ? Nul ne le sait et le mystère qui l’enveloppe est entier, mais c’est ce qui fait son charme… Ce dont on est sûr, c’est que la statue date du Xe siècle et que, ses jambes ayant été fondues au XIVe siècle pour façonner les cloches de l’église de Siponto, la statue ne récupéra ses membres inférieurs qu’au XVe siècle.

 

Gérard, pas joli joli, de regarder sous les jupes des garçons !!!

Derrière le Colosse se dresse la basilique del Santo Sepolcro (Saint-Sépulcre) du XIIIe siècle (fermée à l’heure où nous arrivons).

Piazza Duomo, nous trouvons la Cathédrale di Santa Maria Maggiore (également fermée, elle n’ouvre qu’à 16h30)

Gérard ira seul visiter le Castello Svevo. Avec ses hauts murs en pierre et ses larges douves, cette magnifique construction en impose. Le noyau de l’édifice date des Normands (11e siècle). Cependant tous leurs successeurs l’ont remanié et renforcé : entre 1225 et 1228 Frédéric II de Hohenstaufen en fit un palais ; en 1291, les Angevins édifièrent la tour et la chapelle ; mais c’est Charles Quint au 16e siècle, qui en a fait la forteresse que l’on voit aujourd’hui (8 euros/personne).

Le défi de Barletta

C’est le 13 février 1503 que 13 chevaliers italiens affrontèrent 13 chevaliers français à la lance et à l’épée, relevant le défi lancé par le Français Guy la Motte qui les avait accusés de couardise lors d’un banquet dans la Cantina della Sfida. La victoire des chevaliers italiens sur les représentants d’une nation puissante et arrogante, alors que l’Italie n’était qu’une mosaïque de petits États, reste comme un événement mythique du patriotisme italien. Et Ettore Fieramosca, leur capitaine, est considéré comme un héros national.

En sortant du château, l’on trouve, nichée dans le sous-sol d’une demeure du 14e siècle, la Cantina della Sfida. C’est le lieu où, dit-on, fut lancé le fameux défi de Barletta. Sous un haut plafond en ogive, une cheminée en pierre avec des ustensiles d’époque, une statue d’Ettore Fieramosca et La Motte, des armures et des mannequins en costume campent le décor (tlj sf lun. 10h/14h – 16h/20h, gratuit).

Arrivée en fin d’après-midi sur le site du Castel del Monte que nous visiterons demain. Une navette est prévue dès 9H45 pour la visite du château.

GPS : 41.0764 – 16.2753 (15 euros les 24h).

 

 

Jeudi 12 septembre (43 km)

Bientôt, l’énigmatique silhouette de pierre, dépourvue de toiture et de crénelage, comme étêtée, se dessine. Pavillon de chasse ? Temple humaniste ? Château fort faisant partie du réseau de défense de l’empereur ? Lieu de détente et de délassement ? Les questions restent sans réponses, mais une évidence s’impose : l’équilibre parfait de l’ensemble, et l’étrange sensation qu’il est pourvu d’une aura. Depuis des siècles, l’édifice bâti par l’empereur Frédéric II de Souabe vers 1240, à 540 m d’altitude, fascine et questionne. Ses qualités esthétiques et architecturales remarquables lui ont valu d’être classé par l’Unesco sur la lite du Patrimoine mondial en 1996, de part sa structure en octogone régulier (10,20 m de côté), flanqué à chaque angle d’une tour octogonale (7,90 m de diamètre).

Fascinant et magique de l’extérieur, mais 10 euros l’entrée d’un château vide, dont même les cheminées ont disparu, semble une belle arnaque…. Je l’avais déjà visité, j’ai donc attendu Gérard à la terrasse du café, 4,50 euros le cappuccino (2.50+2.00 de service en terrasse). Quant au self… idem, beaucoup de personnes repartaient sans avoir rien pris…

En mars 2010, il n’y avait pas de café, pas de self, et nous nous garions au pied du château, donc pas besoin de navette !!!

Et voilà nos premiers Trullis !!!

1ère constatation : La plupart des routes sont en très mauvais état, et surtout de la saleté de partout. Les italiens payent leurs déchets, le résultat se trouve en bordure des places de stationnement des routes nationales et départementales…

 

Impossible d’arriver au port de TRANI, afin de visiter cette prospère cité marchande au Moyen Âge et place forte des Templiers sur la route de la Terre sainte (rues trop étroites pour Ulysse…), au bout d’une énième tentative, nous abandonnons !!!

Un peu en dehors de la ville, nous trouvons un superbe emplacement pour la nuit, devant l’abbazia di Santa Maria di Colonna. Posée sur un promontoire surplombant l’Adriatique, cette coquette église de pierre arbore une belle façade romane. Le portail à l’archivolte sculptée et la rosace sont de fin du XIe siècle.

GPS du parking : 41.2705 – 16.4418

 

En dessous l’esplanade, un très joli trabucco, où nous sommes allés manger une pizza dans la soirée.

 

Vendredi 13 septembre (43 km)

Nous arrivons sur le joli port de BISCEGLIE, qui abrite quelques barques de pêches traditionnelles. Je vais rester à la terrasse d’un café et passer un moment dans un cadre agréable, pendant que Gérard ira arpenter les rues de la vieille ville…

 

Nous nous sommes garés sur une petite place, près du port.

 

GPS 41.14.48 – 16.30.17

Très ramassé derrière ses enceintes, le quartier historique est parcouru de ruelles étroites et ombragées. Ici ou là, une église ou un palais splendide viennent rappeler le faste passé de la cité, comme le Palazzo Tupputi reconnaissable à sa façade en pointes-de-diamant et ses balcons en fer forgé (16e-18e siècle).

 

 

La Cattedrale di San Pietro surgit au détour d’une ruelle, sans parvis, coiffée d’une haute tour-clocher. Apparemment un mariage va y être célébré !

Niché au milieu d’oliviers, le Dolmen della Chianca, vieux de 3500 ans, passe pour l’un des plus beaux et plus importants d’Europe. Un couloir mène à la structure principale composée de trois grandes dalles (chianche) plantées, supportant une pièce de 2,4 m sur 3,8 m. Les objets (couleaux en silex, plats, bijoux…) et les ossements humains retrouvés trahissent sa vocation funéraire.

GPS : 41.1936 – 16.4882

Porte d’entrée de la région des Murge RUVO DI PUGLIA possède un caractère rural affirmé. La population la plus jeune semble bizarrement avoir déserté les lieux. De fait, la ville nourrit une ancienne tradition de migration, en particulier vers Lyon et Grenoble. Malgré les années, les migrants ont maintenu le lien avec leur cité d’origine et, aujourd’hui encore il existe une ligne de bus directe entre la capitale de l’Isère et la cité apulienne.

Nous nous sommes garés sur le corso Antonio Jatta en plein cœur du centre historique.

Comme souvent dans les Pouilles, la cathédrale (12 et 13e siècle), superbe par sa sobriété, surgit sans crier gare au détour d’une ruelle. La crypte (que l’on ouvrira pour Gérard, 2 euros) renferme des sépultures ainsi que les restes des fondations et des mosaïques de pavement d’une église paléochrétienne.

La Piazza Castello est la porte d’entrée du centre historique, au charme immuable. Deux petites tours de défense aragonaises se dressent à l’angle sud-est. À l’arrière, un élégant campanile.

Ce soir, nous dormirons à MOLFETTA, en bord de mer le long du Nous Lungomare Marcantonio Colonna.

 

 

Samedi 14 septembre

MOLFETTA

Au Moyen Âge, marchands, chevaliers et pèlerins s’y croisent sur la route de la Terre sainte et, jusqu’au 20e siècle, elle est le port d’attache de l’une des principales flottes de pêche de l’Adriatique. Aujourd’hui encore, charpentiers de marine et forgerons y perpétuent la tradition des chantiers navals. De cette riche histoire, la cité a conservé un patrimoine qui mérite amplement une halte.

Postée sur un promontoire bordé par la mer, à l’ombre du Duomo di San Corrado, la vieille ville semble un peu endormie, mais son décor reste inaltéré. Entièrement en pierre (y compris le toit) et formant une masse trapue qu’allègent deux hautes tours carrées, l’église campait autrefois à la lisière de l’eau, comme une invitation faite aux navires croisés au loin à jeter l’ancre. Tel était bien son objectif et l’une de ses tours servait d’ailleurs de vigie.

 

 

Une façade baroque signale la Cattedrale di Santa Maria Assunta (XVII et XVIIIe siècle).

 

Piazza Municipio, la salle des Templiers (XIIe siècle) et le Palazzo Giovene (XVIe siècle) témoignent de ce passé.

Le centre historique de BITONTO (p.37) abrite un trésor : sa cathédrale qui, à elle seule, mérite une halte.

 

Nous trouverons à nous garer sur la Via della Republica italiana. Une fliquette est passée, elle a mis une prune à la voiture devant nous, mais avec ma carte d’invalidité, c’est comme en France, on ne paye pas les parkings.

Arrêt pour déjeuner en bordure de mer à PALESE-MACCHIE, avant notre arrivée à BARIGPS : 41.1533 - 16.7864

 

Dimanche 15 septembre (82 km)

 

 

Curieusement BARI est rarement incluse dans les circuits touristiques. Raison de plus pour y faire halte ! Nous voici donc dans le « Bari Vecchia » dont la visite s’impose…

La basilique di San Nicolas impressionne. Commencée en 1087 pour abriter les reliques de saint Nicolas, elle fut élevée à l’emplacement de l’ancien Palazzo del Catapano, du nom du gouverneur byzantin de la ville. L’édifice s’impose au regard comme un vaste monolithe de pierre blanche, flanqué de deux tours et percé d’arcs aveugles et de baies géminées. Seul le portail sculpté, aux colonnes portées par des taureaux (dont les cornes recouvertes d’or ont disparu depuis longtemps) rompt avec la sobriété de la façade.

A l’intérieur, les murs, totalement dépouillés, contrastent avec le foisonnement doré du plafond à caissons (17e s.). La nef et ses bas-côtés sont dominés par un élégant ciborium (1110) derrière lequel se tient le mausolée de Bona Sforza, duchesse de Bari (1494-1557).

 

Dans la crypte, les reliques du saint le plus vénéré de l’église byzantine, protecteur de la Russie, déposées là en 1089, sont l’objet de la vénération de fidèles venant de toute l’Europe de l’Est.

 

 

Avant de quitter le parvis, on prendra en photo la statue du saint (le père noël originel, dit aussi Saint-Nicolas de Myre, ville de Turquie dont il fut l'évêque au IV siècle de notre ère), offerte par Vladimir Poutine en 2003.

Posté en vigie à l’angle nord-ouest du centre historique et entouré de larges douves, voici le Castello Normanno Svevo. Ouvrage massif, symbole de l’histoire tourmentée de la cité, qui à l’origine plongeait dans la mer.

Un peu plus loin, une rue typique de Bari, la Strada Arco Basso, où l’on admire le coup de main des mammas italiennes qui font des « orecchietta », ces petites pâtes dont la particularité est leur forme arrondie rappelant une petite oreille.

Nous terminons notre visite par la Piazza del Ferrarese avec pour toile de fond le chevet et ses trois absidioles de la petite église de la Vallisa. C’est sur cette esplanade, que les Barégiens se retrouvent à l’heure de la « passegiata », ou le soir après dîner, pour manger une glace assis sur le muret qui la ferme côté mer.

On doit encore s’arrêter dans une aire de service, pour la vidange et le plein d’eau, GPS 41.1028 – 16.9253 (8 euros), puis un cours passage à la laverie automatique de MOLA DI BARI et nous voila pour la nuit, sur un parking en bord de mer à côté de POLIGNANO A MARE. Nous assistons à un magnifique coucher du soleil !

 

 

Lundi 16 septembre (11 km)

 

 

POLIGNANO A MARE que l’on appelle la perle de l’Adriatique… star de la côte adriatique, grâce à son cadre exceptionnel au bord d’une falaise de 20 m.

 

Garés tout en haut de la Via Conversano, nous commençons notre visite en traversant le pont romain Borbonico, 30 mètres de hauteur, qui surplombe la plage Lama Monachile. C'est une crique absolument sublime. On reste scotchés tellement c’est beau ! Une végétation tropicale, la plage entre les falaises, un petit coin de paradis….

Puis on accède au quartier historique par l’Arco Marchesale, un portail du 17e siècle.

Surnageant au-dessus des toits, un puissant clocher carré (23m) annonce l’église Santa Maria Assunta (fin 13e siècle). L’intérieur recèle un orgue splendide, aux motifs végétaux, et un plafond peint.

C’est sur cette même place que l’on avait vu débarquer la fanfare à 8h30 du matin, une coutume pour réveiller les habitants !!!!

On arpente sans but précis le dédale de ruelles et de venelles en impasse qui finissent en balcon sur la grande bleue, avec son alignement d’habitations serrées au-dessus du vide.

Il est midi, on va saisir l’occasion de goûter aux saveurs de la cuisine locale notamment à la tiella, un plat typique très savoureux à base de riz, de pommes de terre et de moules, suivi d’un tiramisu.

Par contre, du jamais vu… 3 tranches de pain servies dans un sachet papier…

La ville doit aussi sa renommée à une vedette locale, Domenico Modugno (1928-1994), inoubliable auteur-interprète de la chanson Nel blu dipinto di blu, dont la statue trône sur une grande place (« Volare… oh ! oh ! Cantare… oh ! oh ! oh ! Nel blu, dipinto di blu, felice di stare quaggiù »), qui connut un succès mondial en 1958.

 

Retour vers Ulysse afin de reprendre la route en direction de MONOPOLI. Avouez que rien que pour son nom, on a envie de visiter cette ville ! Arrêt sur le port. GPS : 40.9580 – 17.2989.

 

 

Mardi 17 septembre (47 km)

 

Notre balade matinale dans le vieux MONOPOLI commence par la Porta Vecchia.  Un centre historique préservé, qui témoigne d’un riche passé, remontant à l’époque des croisades, puis à la domination vénitienne (XVe et XVIe siècle), et enfin à la période espagnole, jusqu’au XVIIIe siècle.

Nous croisons un couple de Crémieu.

Notre première visite sera pour la Cattedrale di Maria Santissima della Madia, totalement reconstruite au XVIIIe siècle, qui n’a rien conservé de l’édifice roman originel (XIe siècle).
Derrière sa façade monumentale se cache un intérieur baroque au faste exubérant, en dorures et marbres polychromes, où l’on découvre quelques trésors comme la Cène, du grand peinte napolitain Francesco de Mura (1696-1782).

L’austère et élégante Piazza Palmieri, bordée par le Palazzo Palmieri.

Le Castello di Carlo V. Gérard, paye 8 euros pour voir une petite exposition française temporaire… on ne peut même pas monter sur les remparts pour profiter de la vue sur la ville...

Passage devant le vieux port aux barques bleues, bordé par le Palazzo Martinelli, repérable à son élégant balcon à colonnettes, et retour dans Le dédale des ruelles du vieux centre.

Quelques ruelles plus loin, la Piazza Garibaldi avec son palazzo Cacace et sa colonne Infame

Il est midi, c’est l’heure de l’apéritif, pourquoi pas se laisser tenter par un très bon cocktail au Limoncello, suivi de succulentes pasta aux fruits de mer à la Locanda dei Mercanti !!!

Annoncée comme une étape incontournable d’un séjour dans les Pouilles, nous mettons le cap sur ARBEROBELLO.

Aire privée, GPS : 40.46.58 – 17.14.01 (22 euros les 24h)

 

La terre des Trulli et la Valle d’Itria

 

Avec ses murets de pierres sèches qui enserrent des oliviers aux formes tourmentées et les rangs de vignes sagement alignés, avec la belle couleur ocre rouge de sa terre et surtout, les trulli, ces drôles de petites maisons circulaires au toit conique qui la parsèment ça et là, la Valle d’Itria est sûrement le paysage le plus original et le plus pittoresque des Pouilles.

La fière cité a acquis une renommée internationale grâce à son riche ensemble de trulli, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ces habitations de pierre sèche construites selon une technique héritée de la préhistoire et surmontées de toits pyramidaux, on en dénombre environ 1400, remarquablement préservés, dont la majeure partie a été reconverties aujourd’hui en boutiques de souvenirs – tourisme oblige. Donc, plus beaucoup d’authenticité.

Les trulli, trullo au singulier (tiré du grec tholos, qui signifie dôme) étaient édifiés à l’origine sans utiliser de mortier. Cette technique de la pierre sèche était basée essentiellement sur ces pierres calcaires que les locaux trouvaient en grande quantité dans leurs champs. Ainsi d’une pierre, deux coups : en épierrant la terre pour la labourer, les paysans collectaient de façon économique les matériaux nécessaires à leurs constructions. Le trullo est directement érigé sur la roche (il n’y a pas de fondation et l’imperméabilité de la roche permet d’étancher le puits approvisionné exclusivement en eau de pluie). Dessinée sur un plan circulaire ou carré, chaque pièce correspond à une pièce d’habitation (aussi sont-elles groupées en principe par trois ou quatre). Elles sont surmontées d’une voûte en encorbellement (on pense aux bories de Provence) destinée à supporter le toit conique couvert de chiancarelle, tuiles en calcaire gris de la région. Au sommet se détachent des pinacles aux formes différentes. On n’en connaît pas exactement la signification (magique, religieuse, astrologique, ornementale, publicitaire, signature du maître trullaro ?), de même que les symboles (conjuratoires ?) qui sont peints à la chaux sur les toits.

Symbole de la vallée de l’Itria, elles étaient conçues pour être démontées rapidement afin d’échapper à l’impôt foncier…

 

Mercredi 18 septembre (24 km)

 

Aujourd’hui nous faisons halte à LOCORONTONDO, mais ici, pas de trulli. En effet, le nom du village évoque le plan circulaire selon lequel il est construit. Célèbre pour son centre historique truffé de cummerse, ces maisons typiques au toit très pointu recouvert de tuiles de pierre calcaire, et pour l’excellence de son vin blanc.

 

Nous trouvons à nous garer juste à côté du centre historique au pied de la Via Nardelli. GPS : 40.7523 – 17.3307

D’ici, une vue imprenable s’ouvre devant nous. En contrebas, les vignes de Locorontondo, où l’on peut y déguster son vin, assis sur des sacs en jute noire.

Depuis la Porta napoli, on accède à la Piazza Vittorio Emanuele II, le « salon » du village. En marchant le nez en l’air, on remarque que le centre historique est entièrement constitué de cummerse, des habitations caractéristiques avec un toit en pente construit en pierre sèche et blanchies avec du lait de chaux, chaque année depuis le XVIIe siècle. Dans cette blancheur se détache le rouge pompéien du Palais Aprile-Xymenes.

On se perd dans l’univers immaculé des rues, où les seules touches de couleur sont apportées par les géraniums des balcons et le vert des vignes vierges. L’on va s’arrêtez devant les mille détails qui font le charme de la cité : ses escaliers, porches, arcs et piazzette.

Dans la via Oliva, se trouve un petit écrin de beauté récemment mis au jour : la petite chapelle de San Nicola, où l’on y entre comme dans une maison, son plafond est couvert d’anges musiciens peints au XVIIe siècle.

 

Un peu plus loin, le portail baroque de son Palazzo Morelli, une architecture unique de style baroque, résidence d’un ancien gouverneur.

Cap sur MARTINA FRANCA, ou l’on peut admirer tout à loisir, des trulli éparpillés dans la campagne, peut être moins « impressionnants » qu’à Alberobello, mais mis tellement plus en valeur… mais cela n’engage que moi !!!

Fin d’après-midi et nuit sur un parking, à quelques mn du centre. GPS : 40.7006 – 17.3460

 

 

Jeudi 19 septembre

 

 

Vendredi 20 septembre

 

 

Samedi 21 septembre

 

 

Dimanche 22 septembre

 

 

 

 

 

 

 

Lundi 23 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle débarque !

 

5H45, elle exagère…

Elle oublie que nous sommes en vaçances !!!!

 

Bon, on va faire avec, et partir tous les trois, pour une escapade dans le Salento.