MAROC

4ème édition

 

Janvier/Février 2025

 

 

 

 

Les personnes qui souhaitent partir au Maroc pour la première fois posent souvent la même question : vous n’avez pas peur ? Et on leur répond : peur de quoi ?! Depuis le temps que les camping-caristes parcourent le royaume, ils sont tous unanimes. On se sent plus en sécurité ici, au Maroc, qu’en métropole. La police et la Gendarmerie Royale veillent sur les touristes. Ils sont partout et nous sommes les bienvenus, croyez-nous.

 

 

Samedi 21 décembre 2024

 

Départ CHAMP-SUR-DRAC à 8h45, le compteur affiche 1007110 km.

Court arrêt sur la place des déportés pour acheter nos derniers fruits au marché.

Nous nous arrêterons aussi à MORESTEL, pour faire le plein d’eau. Impossible de le faire en partant, le tuyau d’eau été gelé…

 

Arrivés à LAGNIEU en fin de matinée, nous sommes invités par Fred à une dégustation d’huitres au café de la Poste.

 

Nous nous garerons pour la nuit au fond du parking derrière l’immeuble d’Alban.

 

 

Dimanche 22 décembre 2024

Un déjeuner de Noël avant l’heure, en famille chez Émilie et Alban.

 

 

Lundi 23 décembre 2024

Après un passage à l’aire de CC de PONT D’AIN, nous nous poserons sur le parking de NEUVILLE-SUR-AIN pour déjeuner, nous inviterons le frère et la belle-sœur de Gérard pour boire le café.

 

Soirée sur le parking de l’école de CHATEAU-GAILLARD. Nous dinerons avec Fred et Zaza dans le CC.

 

 

Mardi 25 décembre 2024

Jour de Noël avec Fred, chez Zaza et sa famille.

 

 

Jeudi 26 décembre 2024

Petit coucou à la famille de PRIVAS, puis c’est le départ en direction de l’Espagne. Nous prendrons l'autoroute, une fois n'est pas coutume...

Arrivée à LA JONQUERA à 21h, il est encore temps d’aller faire nos derniers achats à l’Escudero (ils ferment à 22h).

Parking nuit : GPS 42.4018 – 2.8835

 

 

Vendredi 27 décembre 2024

LA JONQUERA – TOTANA

Aujourd’hui, nous avons « mangé » du bitume : 767 km, pour arriver à l’aire de service de l’Autovia del Mediterraneo, que nous connaissions pour nous être déjà arrêté l’an passé.

 

 

Samedi 28 décembre 2024

ALGESIRAS

16h, passage chez Gutierrez.

GPS : 36.1814 - 5.4397.

Billet de bateau en poche, nous nous garons sur le parking du Mercadona, pour y passer la nuit. 

Départ demain matin 10h.

 

 

Dimanche 29 décembre 2024

Le jour pointe, lorsque nous partons vers le port.

Il est 10 heures, le bateau quitte le quai, un dernier coucou au rocher de GIBRALTAR, puis c’est le Maroc, là, juste devant nous. Au rythme lent du navire, nous commençons à distinguer la côte, les premières habitations et aussi l’immense inscription écrite en arabe à même la falaise… Dieu, la patrie, le roi. Pas de doute, on est bien au Maroc.

TANGER MED

Nous débarquons sur le port de Tanger-Med, inauguré en 2007. Il nous faudra un petite demi heure pour passer la douane, changer nos euros contre des dirhams et prendre un forfait iwi pour le téléphone et internet….

 

Le Maroc... nous y revoilà pour la 4ème édition…
Les raisons sont multiples et variées, aventure, découvertes, accueil, gentillesse des marocains et j’en passe…

Bonjour les rencontres, bonjour l’hospitalité marocaine, bonjour l’Afrique…

Nous voici à KSAR-ES-SEGHIR, petit port de pêche. On peut voir, au bord de l’oued, les restes d’une forteresse, souvenir de l’occupation portugaise au 15e siècle.

Après la dégustation de notre premier tagine (aux anchois), excellent… nous nous poserons pour le restant de la journée sur un parking devant la très jolie plage. Abdou, le gardien, ne tarde pas à venir nous faire un petit coucou et nous dire que c’est 30 dirhams pour la nuit (3 euros). GPS : 35.8455 – 5.5611

 

Lundi 30 décembre 2024

 

Circuit : LE DÉTROIT DE GIBRALTAR

 

La route continue de courir de corniche en corniche en direction de TANGER, avec sur notre droite en toile de fond les côtes espagnoles.

Passage au Cap MALABATA, magnifique point de vue. Là où l’océan Atlantique et Méditerranée se confondent, une terrasse offre de belles vues sur Tanger.

 

Nous nous posons pour 2 nuits sur un parking face à la mer, dans un quartier résidentiel. GPS : 35°45’34’’ – 5°47’0’’. Nous nous déplacerons en grand taxi…

Étagée sur une hauteur en bord de mer, sorte de forteresse blanche ramassée dans ses remparts et dominée par la kasbah, voilà TANGER, une ville qui ne laisse personne indifférent. Certains, peu sensibles à son charme, la quittent au plus vite (parfois trop pressés de gagner le sud). Les autres, comme moi et surtout comme ma copine Odile Monsillon, y succombent définitivement. Ils auront su prendre le temps de dénicher les lieux les plus évocateurs de son histoire et de son passé au parfum sulfureux. 

 

Nous voilà au Grand Socco, impossible de manquer cette grande place plantée de hauts palmiers et dominée par le minaret coloré de la mosquée Sidi Bou Abid. C’est ici que le futur roi Mohammed V prononça un discours évoquant l’indépendance du Royaume, le 9 avril 1947.

Nous entrons dans les jardins de la Mendoubia, véritable oasis de calme, conservant quelques vieux canons et des arbres remarquables, en particulier un ficus qui serait vieux dit-on, de plus de huit cents ans. Ce parc public est l’ancien jardin du palais du Mendoub, représentant du sultan à l’époque du Tanger international.

Franchissons la porte de Bab Fahs et nous voilà au Petit Socco. Le cœur du Tanger d’autrefois bat dans la médina et la kasbah, les façades défraîchis, les terrasses de café bondées et la foule y distillent une atmosphère bohème.

Arrêt au café Baba, ouvert depuis 1941 et fréquenté par les Rolling Stones. Aujourd’hui la déco est bien défraîchie…

Depuis l’inauguration de Tanger Med en 2012, le port de Tanger Ville a fait peau neuve pour abriter une marina et une promenade ponctuée de parcs, de cafés et de restaurants.

 

Un peu d'histoire : La mythologie dérobe à l’histoire le privilège de sa fondation : l’honneur en revient en effet au géant Antée, qui lui donna le nom de son épouse, Tingis. Phéniciens, puis Carthaginois l’occupèrent avant qu’elle ne devienne la capitale de la Mauritanie tingitane, sous le contrôle de Rome. Après l’invasion arabe, Tanger fut le point de départ de la conquête de l’Espagne en 711. Lorsque cette dernière fut accomplie, la ville devint la plaque tournante des luttes qui opposèrent pendant plusieurs siècles les Arabes d’Espagne, du Maroc et de Tunisie. Parallèlement, elle commerçait avec les autres ports méditerranéens. Elle changea de mains plusieurs fois entre les XIVe et XVIIe siècle, appartenant successivement aux Portugais, aux Espagnols, aux Anglais. La convoitise européenne s’amplifia après la conquête de la villa par Moulay Ismaïl en 1684, chaque puissance voulant posséder l’avantage stratégique que garantissait son occupation. Ce déchirement allait curieusement aboutir en 1923 à l’instauration d’un statut de « ville internationale » sous lequel Tanger connut son âge d’or. Tout était permis, affaires juteuses, trafics, aventures. Le long du boulevard Pasteur, trait d’union entre la ville moderne et la médina, les changeurs de devises occupaient les trottoirs. Le client allait de l’un à l’autre et gagnait en quelques minutes de quoi s’exhiber, le soir, au cocktail offert par une princesse russe ou un vieux lord écossais. L’aubaine dura un peu plus de trente ans, jusqu’à l’accession de Maroc à l’indépendance, le 19 octobre 1956. Du jour au lendemain, un monde s’écroula.
Le rattachement de Tanger au reste du royaume remit en question la vocation même de la ville. Des tonnes de lingots d’or prirent la direction de l’aéroport… Aujourd’hui, les changeurs sont allés chercher d’autres havres de liberté… Les princesses russes et les lords écossais se sont repliés sur leurs souvenirs : de ce Tanger-là, il ne reste qu’un mythe.

Retour en taxi, pour aller se faire chouchouter au Glow Studio. Brush, manucure avec vernis semi-permanent, pédicure (Total 48 euros…), à ce prix là, demain j’y retourne pour un soin visage…

 

 

Mardi 31 décembre 2024

Dans une petite ruelle de TANGER se cache le mythique Café HAFA « la Falaise » construit dans les années 20. Notre café préféré depuis le début de nos séjours au Maroc pour son thé à la menthe, sa vue incroyable, ses terrasses en escaliers ! Et nous ne sommes pas les seuls puisque les Beatles, les Rolling Stones, Jimi Hendrix, Sean Connery l’ont découvert bien avant nous. L’endroit et un peu défraîchi, mais ça fait partie de son charme !

Aujourd’hui, nous y venions pour déjeuner, mais nous n’avions pas prévu que le soleil y faisait son apparition qu’en début d’après-midi. Donc trop frais pour y manger. On se contentera de notre premier jus d’orange…

Nous déjeunerons dans un restaurant un peu plus haut, mais ici aussi il ne fait pas chaud et les spaghettis aux fruits de mer me resterons sur l’estomac…

A 15 heures, nous sommes de nouveau au chaud dans le CC. Nous y passerons la soirée du réveillon.

 

 

Mercredi 1er janvier 2025

Départ vers 10h de TANGER, nous déjeunerons dans un restaurant perdu dans la montagne sur la P4701, d’où une superbe vue….

Pas le choix, on nous sert un plateau avec œufs, pain divers, olives, fromage, confitures abricot et cacahouète, une boisson rosée que nous n’avons pas su définir, une voisine nous a gentiment renseigné : du lait avec avocat, pomme, banane et dragon (si vous ne savez pas ce que c’est, faites comme nous, rechercher sur internet !).

Un bon thé à la menthe… et nous voici près à reprendre la route…

Nous bivouaquerons près du grand souk de KHEMISS ANJRA. Mais il fait déjà nuit, lorsque des gendarmes nous délogent (pour soi-disant notre sécurité…).

 

 

Jeudi 2 janvier 2025

Le jeudi jour du Souk à KHEMISS ANJRA, les hommes y viennent vêtus de leurs tchamis et les femmes arborent la fouta, pièce d’étoffe blanche rayée de rouge et le célèbre chapeau de paille.

Circuit : AU PAYS JEBALA

 

220 km alternant routes de montagne et routes de plaine. Du fait de la forte humidité et de l’abondance des eaux, on y trouve de très nombreux barrages comme le plus important, celui d’    Al Wanda, et une riche végétation. Les crêtes sont couvertes de forêts de chênes-lièges et de cèdres de l’Atlas. L’influence de l’agriculture et le remaniement des bois proches des villages donnent au paysage un aspect de bocage. À des altitudes plus basses, les collines sont plantées d’oliviers et de figuiers.

 

Au départ de TÉTOUAN nous empruntons la N2, puis après le Barrage ENNAKHLA, nous prenons à droite la P4702. Passage près de BENI IDDER et de BENI AROUSS, avant TAOULA, je me trompe, fait tourner Gérard sur une petite route à gauche, qui s’avère vite bien cabossée pour finir sur une piste… Heureusement, un peu plus loin, nous retrouvons la P4702. Passage devant KHEMISS BOUJEDIANE, et avant OULED SOLTANE nous prenons la R410, encore 2 villages, TATTOFTE, et TANAKOUB, avant d’arriver épuisés à CHEFCHAOUEN. Après avoir tourné, en vain, dans la ville pour trouver une place pour se poser, nous optons pour le camping Azila sur les hauteurs de la ville.

Somme toute, un circuit un peu décevant…

 

 

Vendredi 3 janvier 2025

Avant de partir du camping nous allons nous promener sur une plateforme pour découvrir, une large vue sur la ville bleue de CHEFCHAOUEN, et le pays Jebala.

Vers 13h, nous nous arrêterons pour déjeuner un peu avant TALEMBOTE, dans une auberge en bordure de route. Au soleil, sur une terrasse privative avec une superbe vue, et un repas digne d’un roi… que demande le peuple…

Il existait dans cette région une coutume appelé « le mowareba », une sorte de rapt qui en fait flattait l’amour propre des femmes qui le subissaient. Elles étaient enlevées par des jeunes gens du village qui les retenaient pendant quelques temps, certaines pouvant même être enlevées plusieurs fois. Elles en tiraient une certaine gloire car c’était comme une reconnaissance de leur beauté.

 

 

Samedi 4 janvier 2025

 

CÔTE DU PAYS RHOMARA

 

Nous empruntons un tronçon de la rocade méditerranéenne. Au fil des kilomètres, la route dévoile les échancrures de cette côte sauvage bordée de collines ocre piquetées de cèdres et d’eucalyptus, et des petits villages de pêcheurs.

Le village de pêcheurs OUED LAOU étale ses maisons blanches en bord de mer.

 

Un important souk se tient le samedi, approvisionnant les populations berbères isolées des hautes vallées en grains, bétail, fruits et légumes, articles de ménage et autres objets d’artisanat, telles ces fameuses poteries de terre cuite tournées à la main, sans vernis, et ornées parfois de motifs géométriques peints en brun.

 

Après le village de KAA ASRAS, la route grimpe à nouveau dans la montagne, offrant de belles échappées sur les longues grèves solitaires en contrebas, avant de redescendre sur TARGHA, petit village de pêcheurs qui s’étire le long d’une belle plage.

Sur le rivage, les restes d’un fort portugais se dressent spectaculairement sur un piton rocheux.

Après la sieste, nous continuons sur la rocade méditerranéenne…. Au détour de chaque virage s’offre à nous de magnifiques panoramas !

Dans un village un homme court après Cadichon qui n’en fait qu’à sa tête, et traverse la route sans jeter un œil sur ses arrières…

Après avoir dépassé BOU AHMED, village en retrait de la côte, et traversé l’oued Ouringa, on aboutit au hameau blanc d’EL JEBEHA. Niché au fond d’une pittoresque baie, ce petit port au charme désuet a conservé son style espagnol. Sur le quai, s’amarrent quelques bateaux de pêche, l'activité traditionnelle du village.

Parking pour la nuit : GPS 35.2036 – 4.6791

 

 

Dimanche 5 janvier 2025

Un rapide passage au port d’EL JEBHA, et nous poursuivons sur la N16 en direction d’AL HOCEIMA. Une superbe route qui alterne mer et montagne, qui monte et descend….

Notre premier arbre en fleurs…

Un peu avant TARGUIST, une petite route à gauche mène à TORRES-DE-ALCALA, village de pêcheurs situé à l’embouchure de l’oued Bou Frah, où nous déjeunerons.

3 km plus loin à gauche, à la belle crique de CALA IRIS. Paysage de bord de mer à couper le souffle, c’est carrément une carte postale qui se déroule nos yeux.

En face, fermant la baie, se trouve le Peñon de Velez de la Gomera, occupé par l’Espagne, qui fut autrefois un nid de pirates avant de devenir une colonie pénitentiaire.

AL HOCEIMA

Juchée sur une falaise, la ville est agréable avec sa cascade de maisons qui dégringolent, de terrasse en terrasse, vers la mer.

Le port en eaux profondes est abrité par de hautes falaises. Lieu de rencontre et d’animation, vit au rythme des départs et des retours de bateaux de pêche.

Le soir, une petite flottille pratique la pêche au lamparo : suspendue à l’étrave du bateau, une lampe attire les poissons.

 

Sur l’îlot du Peńon de Alhucemas, une forteresse restée sous contrôle espagnol se dresse tel un navire inabordable, illuminée la nuit.

Parking au bout d’une rue, juste au-dessus du port, superbe vue. GPS : 35.2471 – 3.9266

 

 

Lundi 6 janvier 2025

Il a plu une bonne partie de la nuit, nous quittons AL HOCEIMA sous un faible rayon de soleil… et nous continuons sur la rocade méditerranéenne qui longe la mer pendant plusieurs kilomètres, nous offrant de jolis points de vue.

Sur le côté droit de la route, on peut admirer les formidables « draperies des montagnes d’Ichniwane » faites par le ravinement de l’eau.

À IZARROUAN, on va prendre à gauche la P62O2, puis la P6209, traverser le village de TAMEZGUIDA N’TAOURIRT. Par une route sinueuse assez étroite, nous partons à l’assaut du cap des Trois Fourches…

 La zone est militaire, nous ne pourrons pas y dormir, après un demi-tour difficile, nous bivouaquerons sur la route devant le petit port de pêche de TIBOUDA, où les habitants vivent à la fois de la pêche et de l’élevage, mais loin de tout, à une demi heure du premier village.

 

Mardi 7 janvier 2025

 

Départ de TIBOUDA, par une belle journée ensoleillée…

 

La route va d’abord traverser le massif du Gourougou, qui sert de refuge aux migrants, en attendant de pouvoir franchir la grande barrière pour atteindre MELILLA en Espagne.

MELILLA se trouve dans le territoire marocain, duquel elle est séparée par une triple barrière frontalière de 7 mètres de haut et 12 km de long. Un ouvrage qui a coûté 33 millions d'euros. 
En quelques mois, Melilla est devenu l'un des chemins de migration clandestine les plus importants avec l'île de Lampedusa en Sicile. Chaque semaine, des milliers de migrants, pour la plupart subsahariens tentent de franchir cette barrière au péril de leur vie. Basés en repli dans des campements de fortunes sur les pentes du mont Gourougou au Maroc, ils attendent l'opportunité de pénétrer dans l'espace Schengen pour y effectuer une demande d'asile. Les autorités espagnoles, en étroite collaboration avec la police marocaine, sont totalement dépassées par ces vagues migratoires à répétition, en dépit des nombreux contrôles aux postes frontière et de la mise en place de caméras thermiques et de radars de surveillance. 

Rendez-vous à SOTOLASA dans la région de Nador, pour découvrir la Mare du Sang, un mystère géologique fascinant. Jadis, une usine de métallurgie espagnole occupait ces lieux, laissant derrière elle des sols riches en oxyde de fer qui donnent à la mare une couleur rouge intense. Un arrêt à ne pas manquer pour une échappée insolite !

GPS : 35°8.293' - 03°0.129'

 

Arrêt pour déjeuner et faire quelques courses au Marjane de NADOR.

À RAS EL MA, nous ferons laver le CC dans une station service (4 euros).

Parking pour la nuit à coté du port au Cap de l’Eau.

 

 

Mercredi 8 janvier 2025

Après une courte promenade sur le port, nous partons pour faire le circuit de LA ROUTE DES MZRAH (des Néfles).

BERKANE et sa région ont une très longue histoire. En effet, cette ville dont le nom est lié au Marabout Sidi Ahmed Aberkane, a depuis des siècles été traversée par différents peuples (Barbares, Romains et toutes les dynasties arabes). Mais les peuples d’origine de cette magnifique région, les Berbères, sont toujours présents et entendent y rester, ils ont aussi conservé leur langue maternelle, le berbère zénète. 

L’économie de Berkane et de sa province est basée essentiellement sur l’agriculture. Les oranges et clémentines de Berkane sont connues et appréciées dans tout le Maroc voire au-delà.

La traversée de la vallée de Zegrel et ses gorges offre une suite interrompue de paysages où orangers, citronniers, néfliers, arbres fruitiers de toutes espèces, jardins toujours verts, s’étagent sur les pentes des deux rives de l’oued que l’on traverse à plusieurs reprises.

Un palmier, gardien de la vallée (enfin, ce qu’il en reste), vieux de 150 ans dit t’on, surveille et protège les vergers environnants.

Grotte des Pigeons

Grande cavité largement ouverte vers l’extérieur dont la profondeur actuelle est estimée à 30 mètres, est située à un croisement de voies de communications à 720 m d’altitude dans le jebel Béni Snassen, à proximité d’une source. C’est un lieu fréquenté par l’homme depuis les temps les plus reculées. La grotte fut signalée pour la première fois en 1908. Des objets de parure ocrés, considérés comme parmi les plus anciens au monde, ont été datés par quatre méthodes différentes et remonteraient à 82500 ans. La grotte des Pigeons a aussi servi de nécropole, des fouilles ont mis au jour plus de 180 squelettes d’Homo sapiens du Paléolithique supérieur. L’un des crânes présente les traces d’une trépanation considérée comme la plus ancienne au monde. Les radiographies ont démontré la présence d’un processus de cicatrisation qui impliquerait la survie de l’individu.

Malheureusement le site est fermé à la visite en ce moment.

Nous resterons pour déjeuner sur le parking de la grotte.

GPS : 34.8145 – 2.4048

Souk de EL AIOUN

La ville de TAOURIRT s’appelait il y a bien longtemps Za, nommée ainsi après l’invasion des Mérinides au XIIe siècle. La rivière qui l’arrose porte encore le nom d’oued Za.

Circuit : LE PLATEAU DU REKKAM (le far Est)

 

Cette région plantée comme un immense château fort au milieu de la partie nord du plateau du Rekkam est très surprenante car, très arrosée, elle regorge de cascades et de forêts.

 

Arrêt pour la nuit à l’entrée de DEBDOU devant le café Dream.

 

 

Jeudi 9 janvier 2025

 

DEBDOU, village méconnu des touristes, une perle de verdure posée sur le toit du très aride plateau du Rekkam.

Ce matin, on part visiter l’ancien mellah, quartier juif de la ville. En haut de la ruelle, on rencontre un vieux monsieur qui va servir de guide à Gérard, et l’emmener vers l’ancien cimetière juif. Car Debdou c’est aussi la mémoire juive marocaine et son passé de cité glorieuse où la coexistence entre les deux communautés juives et arabe ne fut pas un vain mot. La ville, qui compta jusqu’à 14 synagogues, a été désertée au profit de l’état d’Israël dans les années 1950-1960, comme l’ensemble du Maroc.

Puis nous trouvons un autre monsieur parlant français pour nous dire qu’il est possible de monter avec le CC jusqu’à la Kasbah Mérinide, et viendra même avec nous.

Le guide Michelin parle de patrimoine historique… bon, un patrimoine qui mériterait une bonne restauration, mais la vue de là-haut est superbe.

Il nous faut maintenant revenir sur SIDI ALI BELQUACEM pour tourner à gauche en direction de GUERCIF. Nous ferons un arrêt sur cette petite route pour déjeuner et un mini-sommeil pour Gégé…

Nous apercevons la neige sur les cimes.

Arrivée à 17h à TAZA, nous nous garons devant un poste de police. Très gentiment, ils photographient nos passeports (pour soi-disant notre sécurité…). Nous dormirons tranquille cette nuit, lol… Nous visiterons la ville demain.

 

 

Vendredi 10 janvier 2025

Classé depuis peu dans la liste du patrimoine culturel national, la médina de TAZA est située entre les massifs montagneux du Moyen-Atlas et du Rif. Véritable citadelle bâtie à l’extrémité d’un plateau escarpé. Elle possède un riche patrimoine artistique et culturel, entre autres, de la dynastie des Idrissides il y a plus d'un millénaire. Son site remarquable, l’animation de ses souks et la vue étendue que l’on a de ses remparts justifient sa visite.

Nous déjeunerons à la sortie de la Bab-er-Rih « la porte du vent ». Nous sommes vendredi, donc un premier couscous pour Gérard, et une première pastilla pour moi…

La ville ancienne accroche ses 3 km de remparts sur une butte, dominant la ville nouvelle, établie sur une terrasse en contrebas. Une partie des fortifications date du XIIe siècle.

Dévoré par l’ambition… et par les lions

Bou Hamara occupait un poste important à la cour du sultan, à la fin du 19e siècle, lorsque, accusé d’intriques, il fut emprisonné puis dut prendre le chemin de l’exil en Algérie.

Nul ne le reconnut quelques années plus tard lorsqu’il revint, sous les traits d’un pieux voyageur qui, se faisant passer pour chérif, fut vite renommé dans le Maroc oriental pour sa sainteté L’impopularité du sultan Abdelaziz servit ses fins : Bou hamara prêcha la révolte contre lui, l’accusant de pactiser avec les chrétiens, et reçu l’appui des tribus de la montagne, toujours prêtes à se soustraire à l’impôt. Bou Hamara, le rogui (prétendant au trône) établit dès lors sa capitale à Taza et, pendant sept ans, à la tête des tribus rebelles, il tint les troupes régulières en échec.

La vengeance de Bou Hamara fut bien près de s’accomplir en 1909 mais Moulay Hafid, qui venait de succéder à son frère, engagea contre lui une lutte acharnée qui s’acheva par la défaite des partisans du rogui. Capturé, celui-ci est amené à Fès dans une cage et exposé, sur le méchouar, aux quolibets de la population, jusqu’à ce que le sultan le fasse jeter en pâture aux lions.

Départ de Taza sur la N8, la route s’élève rapidement en dégageant de belles vues sur Taza, oasis de verdure sur un fond de collines dénudées et ravinées, puis remonte la vallée encaissée de l’oued Taza.

Après voir franchi le col de Sidi Mejbeur (1198 m) on débouche sur une vaste dépression la data Chiker, richement cultivée grâce à une nappe d’eau souterraine qui fait quelquefois surface.

On quitte la 507 pour prendre à droite la P5420, à gauche en contrebas d’une maison cantonnière, s’ouvre l’entrée des grottes du Chiker. Un aven de 70 m de profondeur communique avec les grottes, où coule une rivière souterraine d’environ 5 km. Accès interdit (c’est le seul gouffre du pays qui a à son actif, la perte de vies humaines : cinq spéléologues y ont perdus la vie.)

Sur la droite, une petite route mène au gouffre de Friouato. Exploré par un couple de spéléologues français en 1934, ce gouffre est l’un des plus grands que l’on connaisse, (malheureusement fermé en cette période).

La région du Tazzeka est un véritable « gruyère », on y trouve de nombreux gouffres appelé ici des khef dont le Friouato est le plus emblématique.

De fri, gouffre et ouato, vent, le « gouffre du vent » est le troisième plus profond gouffre du pays et le dixième par sa longueur.

On remonte vers le jbel Tazzeka, efficacement protégé par un Parc national fondé en 1950, et franchit le col de Bab Taka (1540 m), il fait 15° au dehors du CC, et nous avons une belle vue sur les sommets du Moyen Atlas enneigés.

La descente vers BAB AZHAR se fait à travers une épaisse forêt de chênes-lièges agrémentée d’abondantes fougères, mais sèches en cette saison. La route, souvent en corniche au-dessus de vallons encaissés, offre de belles vues tantôt sur la Tazekka, tantôt sur d’autres alignements boisés du Moyen Atlas.

 

On s’arrêtera pour la nuit au village d’AHL BOUDRISS.

 

Samedi 11 janvier 2025

 

Ce matin, nous quittons le circuit du Jbel Tasseka en passant par les gorges du Zireg.

 

Etagée entre 800 et 900 m d’altitude sur les deux rives de l’oued Aggaï SEFROU occupe un site séduisant aux confins de la plaine de Fès et des plateaux du Moyen Atlas.

Nous y arrivons à l’heure du déjeuner.

Cascades et ruisseaux coulent dans un nid de verdure, grâce aux sources abondantes qui jaillissent à la base des plateaux.

Nous voici partis pour une immersion dans l’histoire vivante et l’art traditionnel. BHALIL, perché pittoresquement au sommet d’une colline, est bien éloigné de l’itinéraire touristique habituel.

De l’esplanade ou l’on va s’arrêter, avec une magnifique vue sur la plaine, Fès et le Rif, un monsieur va gentiment se proposer d’être notre guide pour l’après-midi, afin de découvrir la partie la plus ancienne du village dont les maisons s’étagent en terrasses et sont souvent troglodytiques.

Nous serons invités à boire le thé chez une charmante dame et elle nous montrera son travail, la fabrication de boutons de jellaba (la spécialité du village), d’ailleurs en parcourant les ruelles pittoresques peintes le plus souvent en bleue, nous pouvons observer, partout, les femmes du village bavardant tout en manipulant avec une patience infinie, le coton où les fils de soie pour ses fameux boutons. Ces petites merveilles, pourtant pleines de couleurs, ne leur rapportent qu’un revenu dérisoire, souvent leur seule source pour faire vivre leur famille.

Diverses légendes entourent le passé de ce village. On raconte ainsi que lorsqu’Idriss II vint en personne convertir ses habitants – des berbères chrétiens – il fit jaillir une source afin d’y abreuver son cheval fatigué.

C’est Aïn Reta, qui coule près de la grande mosquée. L’origine du nom du village est liée aussi à plusieurs traditions, dont l’une voudrait que le mot Bhalil ait signifié « hommes courageux, guerriers ».

nous dormirons ce soir, devant la gendarmerie royale.

 

 

Dimanche 12 janvier 2025

 

Passage à IFRANE, la petite Suisse marocaine.

Dejeuner à AZROU, avant d’aller s’installer à l’EuroCamping pour la lessive.

 

Lundi 13 janvier 2025

 

Déjeuner en bordure de route à SIDI ADDI, avant de retrouver Mireillee et son petit coin de paradis à AIN LEUH, sur la P.7215.

GPS 33.19.31 – 5.16.59 

 

Mardi 14 janvier 2025

 

Après avoir déjeuné chez Mireille, elle nous emmène sur un plateau au-dessus de chez elle.

 Le Maroc est sans conteste, le plus forestier des pays du Maghreb. La région d’AÏN LEUH est justement d’une grande diversité géographique et climatique qui lui procure une richesse environnementale exceptionnelle. AÏN LEUH ô paradoxe signifie la « source du bois ».

Nous croisons tout d’abord quelques singes Magot au dessus du village.

Après avoir traversé une très belle forêt de cèdres ou la neige sera au rendez-vous, nous arrivons sur un immense plateau, où paissent de nombreux troupeaux de moutons…

 

Ces pâturages sont occupés par les bergers Beni M’Guild, des nomades qui élèvent les ovins dans de rudes conditions. Ils vivent dans des cabanes recouvertes de bâches en plastique.

Mireille nous explique que sur ce plateau il y a des lapiaz et des dolines.

Un Lapiaz et une formation géologique qui se forme à la surface des roches calcaires à cause du ruissellement des eaux de pluie qui ont un effet de dissolvant sur la roche.

Une doline se forme généralement lorsque de l’eau de pluie naturellement acide érode la roche sous-jacente, créant ainsi des effondrements sous la surface.

Puis de nouveau c’est la forêt aux cèdres centenaires qui se dressent majestueusement en bordure de route.

Le saviez-vous : Quand un cèdre (à l’occurrence celui de gauche) va s’étoffer, c’est parce qu’il a atteint sa hauteur maximale, l’autre (celui de droite) va continuer de grandir car il pointe encore sa cime vers le ciel…

 

La journée se termine dans le CC devant du vin et du saucisson… Mireille est aux anges !!!

 

 

Mercredi 15 janvier 2025

5 degrés dans le CC au petit matin, 1 à l’extérieur, on décide de partir vers des cieux plus cléments et quitter le Moyen-Atlas pour se rapprocher de l’océan. Voilà le moment triste de la journée, l'aurevoir avec Mireille.

Gros marché berbère à M’RIRT.

Une cité rouge dans une terre rouge : telle apparait KHÉNIFRA quand on l’aborde. C’est à Khenifra qu’a été scellé par le roi Mohammed VI le dahir (décret royal) instituant la création de l’Institut royal de la culture amazighe.

Déjeuner d’un bon tagine d’agneau.

Nous dormirons à la sortie de BENI MELLAL, sur la station service Petromin Oils sur la N8. GPS : 32° 18’ 35’’ – 6° 24’ 8’’. Demain nous pourrons faire le plein de gazoil, d’eau et la vidange des toilettes. Super pratique !

 

 

Jeudi 16 janvier 2025

Départ de BENI MALLAL réputée pour avoir les meilleures oranges du Maroc.

Nous nous arrêterons à OUED LAABID pour déjeuner avant de continuer notre route.

Un peu avant MARRAKECH, nous longeons la barrière du Haut Atlas d’un côté et de l’autre s’alignent les Jbilet, montagnettes hérissées de pointement rocheux.

C'est vers 16h que nous arrivons au camping Le Relais. Nous y resterons 2/3 jours.

 

 

Vendredi 17 janvier 2025

Le camping fête ses 18 ans et offre le repas aux clients.

 

 

Samedi 18 janvier 2025

 

MARRAKECH

Il suffit de prononcer son nom pour que surgisse à l’esprit l’image de la place Jemaa-el-Fna et de son agitation étourdissante, sur laquelle veille la silhouette épurée de la Koutoubia.

Nous partons à pied du parking de la Koutoubia.

C’est le monument emblématique de Marrakech ! Cette superbe mosquée almohade érigée en 1158, illustre le raffinement du style hispano-mauresque. Elle tient son nom de l’ancien souk des libraires, qui se tenait à proximité. Son splendide minaret ocre-rose de 77 m de haut, est orné d’arabesques, de motifs floraux et de faïences. Les boules d’or qui le coiffent auraient été réalisées à partir des bijoux de la femme d’un souverain almohade. Nous ne verrons pas l’intérieur car l’accès de la mosquée est interdit aux non-musulmans.

 

En prenant à droite rue Sidi Mimoun, on passe devant les jardins de la Koutoubia pour arriver à la splendide porte Bab Agnaou. Cet ouvrage, pur exemple de l’architecture almohade (12e s.), est l’une des plus imposantes portes qui percent les remparts de Marrakech. Avec sa façade sculptée dans un grès aux nuances rouge et gris-bleu, et sa frise en caractères coufiques, cette porte, dite « du bélier sans cornes », marque en beauté l’entrée du quartier de la Kasbah.

Comme une ville dans la ville, ce quartier fut édifié à la fin du 12e siècle par les Almohades. Il s’étend au sud de la grande mosquée Yacoub et Mansour, dont le superbe minaret est orné de faïences.

Cachée tout près de là se trouve la nécropole d’une autre dynastie qui présida à la destinée de la ville : les tombeaux saadiens et leur jardin arabo-andalou. Ils témoignent à eux seuls de la magnificence du Maroc à son âge d’or. Erigés au XVIe siècle sur ordre du sultan Ahmed Al-Mansur Saadi, ils abritent les dépouilles des rois et princes de la dynastie Saadienne, qui régna sur le Maroc entre 1524 et 1659. Ce site est d’autant plus exceptionnel qu’il est le seul vestige restant de cette période, le sultan Moulay Ismaïl ayant prit soin de faire disparaître toute trace de cette dynastie. Muré et oublié durant plusieurs centaines d’années, on ne les redécouvrit qu’au début du XXe siècle. On y admire surtout la salle dite « aux 12 colonnes » en référence aux piliers de marbre qui soutiennent sa coupole de bois ouvragé, et dont les tombes sont en marbre de Carrare.

Déjeuner au soleil sur la terrasse du café Zéitoun. Gérard prendra un plat « Mix grill », saucisses marocaines, poulet, côtelettes d’agneau, et frites, je me contenterai d’une coupe « tropicale », sorbet mangue, citron, framboise, chantilly, coulis et fruits frais.

Place des Ferblantiers

La jolie place carrée (Ksadria en arabe) doit son nom à ses ateliers de ferblanterie : l’artisanat d’outils en fer-blanc, une tradition séculaire de la ville. Plantée de quelques palmiers et d'un eucalyptus géant, la place est bordée de cafés et de restaurants, du plus chic au plus populaire.

Amoureux de l’Orient éternel nous visiterons le splendide palais de la Bahia. C’est l’un des plus beaux palais de Marrakech, et l’un des mieux conservés. Construit en 1866, de plain-pied, pour le corpulent et richissime grand vizir Ahmed ben Moussa qui ne pouvait pas monter d’escalier. Cours et jardins plantés de bananiers ou d’orangers donnent vie à cette immense bâtisse de 150 pièces où chaque détail, du sol au plafond, a été peint ou sculpté.

Temps forts de la visite : la cour d’honneur, pavée de marbre de Meknès et de zelliges, semblable à un puits de lumière, entièrement recouverte de marbre ; la salle du conseil, au plafond de cèdre peint et sculpté ; les appartements de la favorite ; et le joli jardin mauresque.

Retour sur la célèbre place Jemaa el-Fna, où l’animation y est à son comble et ou Fouziya (une amie d’Agadir) doit nous rejoindre. Cœur vibrant de la médina, elle ne désemplit jamais. Elle rassemble tout ce que Marrakech fait de plus folklorique, des camelots aux conteurs en passant par les charmeurs de serpents et les diseuses de bonne aventure, c’est un univers médiéval qui s’offre à nous. En fin d’après-midi, les restaurateurs ambulants investissent le centre, ce soir ils proposeront grillades, couscous et poissons frits…

Une journée éreintante, le retour au CC est un plaisir. Nous ramènerons Fouziya chez elle et dormiront sur une place en face de la Mosquée Almajd.

 

Dimanche 19 janvier 2025

La route s’élève vers les premiers contreforts de l’Atlas et atteint AMIZMIZ à 1000 m d’altitude, petite ville active entourée d’oliviers.

On a du mal a trouvé l’entrée du douar Shems’y (Village d’orphelins victimes du séisme du 8 septembre 2023). Nous sommes accueillis par Anejar et Fatiha. J’y retrouve ma petite filleule, Hanan, que je parraine depuis 1 an. Une enfant de 12 ans, adorable et tellement affectueuse que je fonds…

100 enfants sont accueillis dans ce centre pour 36 personnes encadrants et personnels. Terrains de jeux, salles de classe, bibliothèque, salle informatique, atelier de dessin, salles de jeux et d’écoute… restauration. Tout y est pour le bien être de ses enfants dont le plus petit n’a que 3 ans.

CHAPEAU BAS, et un grand merci pour ces enfants !!!

En début d’après-midi, nous partons pour une découverte du coin avec Anejar ELMAHJOUB.Une petite route de montagne qui part d’AMIZMIZ pour arriver au lac de OUIRGANE. Que du bonheur pour les yeux !

 

Lundi 20 janvier 2025

 

Monter au Tizi N’Test, c’est quitter les plaine sèches pour aborder la haute montagne, avec son air vif.

Passage à TAHANAOUTE, village berbère qui s’étage au flanc de la vallée du Reraïa, en bordure de la zone fertile du Dir, pour pénétrer dans les gorges de Moulay Brahim, et arriver à ASNI, bourgade du Haut Atlas, où nous avions fait l’an passé la distribution de couvertures…

Nous voici à OUIRGANE (1000 m d’altitude). Localité noyée dans la verdure, non loin du barrage Yacoub Mansour mis en service en 2009. Ici, de gigantesques travaux pour réparer la route ont commencés. Il nous faut rouler à 12 km/heure, à cette allure, nous ne sommes pas encore en haut du col, mais à part les dégâts causés par le séisme du 8 septembre 2023 et les nombreuses tentes en bordure de route qui témoignent du malheur de tous ces gens, les paysages sont fantastiques…

Nous déjeunerons sur la route à AGADIR-N-GOUF, puis la route va suivre la vallée du Nfiss.

À un détour de la route, apparaît la Kashah de TAGOUNDAFT, véritable nid d’aigle perché sur un promontoire. Construite vers 1865, cette redoutable forteresse aujourd’hui abandonnée à gardé très noble allure dans son cadre sauvage.

 

Nous ne nous arrêterons pas à TINMEL, car malheureusement la plus vieille mosquée du Maroc, bâtie en 1125 (une des rares ouverte au non musulman), est en partie détruite par le tremblement de terre, mais comme elle était classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle est complètement ceinturée par des étais en bois.

Notre arrivée en haut du TIZI N’TEST à 2095 mètres d’altitude, nous offre un fantastique spectacle, écran géant o défile la vue sur les vallées environnantes, le scintillement des pentes enneigées du jbel Toubkal d’un côté, la grande plaine du Souss de l’autre.

A part la route en travaux, que de beauté dans les paysages : nous sommes passés d’enchantement en émerveillement. C’est pour moi, l’une des plus belles et plus impressionnantes routes de montagne du Maroc.

Mais nous sommes arrêtés, dès que nous amorçons la descente, et tant que nous entendrons le marteau-piqueur, je pense que nous ne passerons pas…

2 heures d’attente, nous repartons… fausse joie, nous sommes de nouveau arrêtés 1 km plus loin…. Il est 19h… Pour nous pas grave, on peut dormir sur place… Ben, non… car des pierres tombent de la montagne, il faut redescendre dans la nuit. On trouvera une place pour dormir, non loin de TAROUDANT, dans une station service.

 

 

 

On continue…..