Le petit train touristique de GRENOBLE

 

Après-midi du 26 août 2024

 

Au bout de chaque rue, une montagne ! Bienvenue à Grenoble, capitale des Alpes françaises.

C’est ici que les Allobroges, tribut riche et combattante des alpes, fondent le premier campement, au croisé de routes qui menait vers l’Italie en 43 av. J.-C. Ils donneront à ce bourg gaulois le nom de Cularo. À partir du IIIe siècle, l’empereur romain Gratien lui donnera le nom, Gratianopolis (qui deviendra Grenoble) et érigea des murs de protection tout autour du quartier. Il faut repérer les médaillons en bronze incrustés dans les rues qui désignent l’ancien emplacement des remparts.

 

Une promenade commentée qui nous emmène au cœur de la cité historique du Dauphiné. Une flânerie de 45 mn, à la découverte des places, personnages, monuments.

10 euros/personne

Du 1.05 au 31/10, tous les lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis.

Départ toutes les heures : 10h, 11h, 12h puis 14h, 15h, 16, 17h.

Départ place Grenette, une des principales places de la ville depuis le XVIIe siècle. L’on y trouve une splendide fontaine en pierre du château d’eau Lavalette, représentant des chérubins et des dauphins, réalisée au XIXe siècle par le sculpteur Victor Sappey. 

Mais c’est également la place principale de Grenoble, et ce depuis le XVIIe siècle. Ici, une multitude de bars et de cafés, c’est le moment de trinquer à notre visite de Grenoble avec un bon verre de Chartreuse. Tchin ! 

Les rues animées de ce charmant quartier sont fidèles à ce qu’elles étaient au XVIe siècle. La magnifique architecture de la vieille ville reflète ses 2000 ans d'histoire au gré de nombreux monuments. Les ruelles étroites de ce quartier regorgent de bâtiments médiévaux, de majestueuses demeures, de vestiges romains et d'églises anciennes.

 

Grande Rue

Essentiellement commerçante, situé dans le quartier Notre-Dame, le quartier ancien et piétonisé de la ville correspondant à l’intérieur de ce qui fut l’enceinte médiévale. Cette voie, une des plus anciennes de la ville, déjà citée en 1100.

Située au cœur de la ville ancienne, la Place aux Herbes accueille sous sa halle (fin XIXe) un petit marché local tous les matins, sauf les lundis et qui propose essentiellement des fruits, des légumes et quelquefois des fleurs et de petits produits de jardiner.

Cette place, longtemps dénommée Place du Mal-Conseil, était traditionnellement au Moyen Âge la place du pouvoir populaire de Grenoble. C'est ici que se réunissaient les Grenoblois pour discuter des affaires de la cité. C'est ici qu'eurent lieu également, jusqu'au XVIIème siècle, les exécutions publiques.

Rue Lafayette dans le carré des Clercs

Fontaine des 3 ordres, place Notre-Dame

Fontaine des trois ordres est inaugurée en 1897 par Félix Faure et commémore les événements prérévolutionnaires de 1788 (Journées des Tuiles) qui ont ouvert la voie à la Révolution Française.

 

Le musée de l’Ancien Évêché, situé dans l’ancien palais des évêques de Grenoble. Érigé au XIIIe siècle, le musée abrite les vestiges du baptistère, qui témoignent de la longue histoire religieuse de Grenoble. Les étages du musée, eux, sont dédiés à l’histoire de l’Isère et de ses habitants. Passionnés de culture (ou pas), le palais de l’Ancien Évêché vaut bien une visite (ou deux) !

Notre visite de Grenoble ne s’arrête pas là ! Avec le Fort de la Bastille et le téléphérique, la passerelle Saint-Laurent compte parmi les symboles forts de Grenoble. À noter que le monument fut, jusqu’au XVIIe siècle, le seul pont de la ville. Et accessoirement l’unique moyen de traverser l’Isère ! Après avoir subi plusieurs inondations, le pont fut reconstruit (en métal cette fois !)

Le Téléphérique de la Bastille

Prêtons l’œil aux façades colorées du quartier Saint-Laurent.

Sur la place Saint-André l’on peut déguster un café au Café de la Table Ronde, le deuxième plus ancien de France, construit en1739. On raconte que le célèbre penseur du XIXe siècle Stendhal aimait y écrire.

Statue de Bayard :  Cette statue située sur la place Saint-André représente Pierre Terrail, seigneur de Bayard, connu à l'époque comme le chevalier sans peur et sans reproche, né en 1476 et mort en 1524 au Piémont.

L'ancien Palais du Parlement du Dauphiné est l'un des bâtiments les plus représentatifs de la ville avec ses façades gothiques et Renaissance.

Le haut clocher de l'église Saint-André, également appelée Collégiale Saint-André, surplombe les bâtiments environnants. 

L’ancienne Citadelle

Unique en Europe, le Parc de Sculptures Albert Michallon, installé à l'emplacement de l'ancien couvent des cordeliers (13e siècle). est ponctué d'une vingtaine d'œuvres qui rythment cet espace clos de 16 000 m² magnifiquement planté de grands arbres et d'essences rares. Un espace boisé classé.

 

L’Île verte, un quartier tranquille longeant l’Isère.

Ce n’est peut-être pas le quartier de Grenoble le plus touristique, mais l’île Verte offre un cadre de vie verdoyant et sa proximité de l’Hyper-Centre en fait un lieu très recherché.

3 tours qui ont pris le nom des trois massifs montagneux environnants : Mont-Blanc, Belledonne et Vercors., comptant 28 étages chacune, s’élèvent à 100 mètres de haut et abritent 500 logements. Construites entre 1962 et 1967, elles sont restées longtemps les tours d’habitation les plus hautes d’Europe et furent l’objet de virulentes critiques, car ont largement empiété sur les espaces verts du parc voisin. Elles sont aujourd’hui labellisées « Patrimoine du XXe siècle ».

Place de Verdun

 

L'ancienne place d'Armes du Second Empire rassemble de nombreux bâtiments historiques, tels que l’hôtel de la division, l’ancien Cercle Militaire (aujourd’hui occupé par le musée des troupes de montagne), le palais de l’université (Musée Bibliothèque), la Faculté (Université Grenoble-Alpes), le Tribunal administratif, et enfin la Préfecture de l’Isère.

L’église Saint-Louis fut fondée à la fin du XVIIe siècle à la demande de Mgr Le Camus, évêque de Grenoble, qui avait souhaité créer 2 paroisses dans les nouveaux quartiers : l’une dans la ville, Saint Louis, et l’autre hors les murs, Saint Joseph, dans le faubourg du même nom. Elle a été consacrée en 1699 et dédiée à Saint Louis.

 

Rue Félix Poulat

Face à léglise Saint-Louis, deux immeubles, dits « des éléphants », édifiés après 1900 sont caractéristiques de larchitecture de fausse pierre. Hormis les rez-de-chaussée, les décors des façades sont en ciment moulé. Même les briques sont fausses.

 

Ancien collège des Jésuites, chapelle du lycée de filles (actuel Lycée Stendhal)

Les jésuites, arrivés en 1622 à Grenoble, ne sont autorisés à construire une église qu’en 1634. Le collège, fondé en 1651, est élevé dans les années 1660 en même temps que la chapelle attenante dont la façade date cependant du début du XVIIIe siècle.

Lorsque les jésuites quittent Grenoble en 1763, le collège est confié au diocèse, puis aux prêtres de la congrégation de Saint-Joseph. En 1772, il devient le premier musée bibliothèque de Grenoble puis abrite après la Révolution française, l'école centrale (1796) que fréquente Stendhal. En 1803, l'établissement devient Lycée impérial et accueille entre autres Jean-François Champollion (de 1804 à 1807) avant d'être affecté comme lycée de garçons puis lycée de filles.

La Halle Sainte-Claire

En 1820, la Ville achète le couvent Sainte-Claire et décide sa destruction pour désenclaver le centre en créant une place. Dès 1825, cette dernière accueille un marché avant d’être plantée et d’abriter une petite halle avec une fontaine en 1830. Face au succès de ce marché, qui tend à devenir l’un des plus importants de la ville, des projets d’agrandissement de la halle voient le jour à la fin du second Empire (1870) et aboutissent en 1874 avec le bâtiment actuel.

 

La halle est conçue par l’architecte départemental Hector Riondel, sur le principe des halles Baltard à Paris. Sobre et élégante, la façade présente d’intéressants motifs décoratifs tels que mascarons et acrotères d’angle en forme de têtes de lion.

Retour place Grenette.