Nous y sommes,
La CÔTE ATLANTIQUE
Octobre 2019
LA CÔTE LANDAISE
Dimanche 13 octobre
HOSSEGOR
Nichée entre la forêt des Landes et l'océan Atlantique, Soorts-Hossegor est une célèbre station balnéaire connue par les surfeurs du monde entier.Hier soir, beaucoup de monde en ville, normal c’etait les championnats du monde de surf, la Quiksilver & Roxy Pro France 2019.
Par contre ce matin un décor de carte postale où l’horizon se mêle au bleu de l’océan et le soleil est au rendez-vous, il ne manquez donc plus que nous !!!
VIEUX-BOUCAU-LES-BAINS (Vieille embouchure)
Petite station balnéaire, son lac artificiel ne manque pas de charme.
Puis on va traverser une sublime forêt de pins et de chênes lièges pour aller à la recherche de l’embouchure du COURANT D’HUCHET. On se trompe une première fois, en allant à l’étang de Léon, bien que ce soit d’ici que débute son parcours en direction du littoral atlantique, ce n’était pas ce que l’on cherchait.
On va se tromper une seconde fois en allant vers le pont de Pichelèbe. Mais là on part à pied le long d’un sentier en forêt, en suivant le courant, dont les abords sont classés réserve naturelle nationale.
Arrivés devant l’océan, c’est encore une déception, ce n’est pas l’embouchure mais les méandres de ce petit fleuve, surnommé l’Amazonie landaise. Le retour par une route non goudronné est pénible, il fait très chaud, je suis fatiguée... ouah une voiture sort de je ne sais où... je l’arrête et lui demande de me ramener au CC, je veux lui offrir à boire mais elle veut juste visiter le camping-car et nous propose de la suivre, elle va nous emmener à l’embouchure...
Nous voilà devant la plage de MOLIETS-ET-MAA, on ne peut aller plus loin avec notre camion, qu’à cela ne tienne, elle va nous emmener au terminus.... puis il nous reste 500 mètres de sable ou l’on s’enfonce jusqu’aux chevilles pour admirer, enfin, l’embouchure du Courant d’Huchet. Un spectacle naturel magnifique qui évolue en fonction des marées.
Quel panorama ! A force de détermination, ce grand serpent d’eau se frayant un chemin dans l’épaisseur du sable finit par atteindre la fougue de l’Atlantique.
C’est merveilleux, mais il faut remonter la dune.... et là surprise, la brave dame nous attendait encore pour nous ramener au CC, alors qu’elle devait rentrer sur Biarritz.... elle a eu pitié de moi, comme quoi il y a encore des braves gens dans ce monde de brutes.... lol...
Nous n’irons pas plus loin, nous dormirons à MOLIETS-ET-MAA.
Lundi 14 octobre
Nous continuons notre échappée en prenant le CAP de l’HOMY, vaste étendue sauvage adulée par les surfeurs.
Puis nous empruntons les sept kilomètres de route forestière qui mène à CONTIS-PLAGE, là pas de possibilité de se garer et en faisant demi-tour le CC embrasse la boule d'un van, le pare-choc n’a pas apprécié...
On ne fera pas la visite du phare perché en pleine pinède, il n’ouvre que le dimanche en cette saison. Mince... je ne peux pas grimper les 186 marches !!!
Vigilance orange sur les Landes, OK...
C'est donc sous la flotte, que nous arrivons à SANGUINET, devant l’étang de Casaux. Nous y passerons la nuit.
Sur le port de SANGUINET, à l’heure ou le soleil se couche...
LE BASSIN D’ARCACHON
Le Bassin d’Arcachon sépare la presqu’île du Cap ferret entre l’océan et le reste de la côte landaise. Cette lagune de plus de 155 km ouverte sur l’Atlantique est un site magnifique ou la nature est extraordinaire et l’écosystème riche. Doté d’un patrimoine naturel sans pareil, le Bassin d’Arcachon offre des sites remarquables à découvrir. En route vers le bassin d’Arcachon en camping-car !
Mardi 15 octobre
Au petit matin, un joli papillon vert sur le pare-brise, ils sont passés à 7h30 du matin sous une pluie battante (les malheureux, pas assez gagné d’argent cet été...), il y avait bien un panneau interdit aux camping-cars, mais il était à 100 m. et sur le parking à côté.
Depuis notre remontée sur le littoral, partout fleurissent les panneaux d’interdiction aux camping-cars ou des barres de hauteur qui nous empêchent de passer, alors qu’à cette période, les parkings sont vides, et la plupart des commerçants sont fermés... Grrr...
Pourtant, pas réglementaires ces fameux panneaux... Hossegor, condamné à les retirer...Sur la Côte d’Azur, idem. De la Baie de Somme à Calais, impossible de se garer en bordure de la Manche.... Sommes-nous condamnés à rester à l’intérieur des terres ?
LA DUNE DU PILAT, l’émotion en relief
Enorme ventre de sable qui enfle chaque année sous l’action des vents et des courants (actuellement 2,7 km de long, 500 m de large et 105 m de haut, soit 60 millions de mètres cubes de sable !), c’est La plus haute dune d’Europe.
Pour gagner le sommet, il faut emprunter les 160 marches de l’escalier ou escalader à flanc de dune, on va opter pour la première solution...
Arrivés en haut, la dune offre une vue panoramique. Le versant ouest descend en pente douce vers l’Océan alors que le versant est plonge en pente abrupte vers l’immense forêt de pins : une vraie piste noire ! on va encore une fois préférer la piste la plus facile...
Une balade revigorante à ne pas manquer.
ARCACHON
La jetée Thiers est un lieu bien agréable pour flâner tout en admirant tranquillement le front de mer de la ville d’été et le bassin d’Arcachon.
La prestigieuse ville d’hiver, qui s’étend sur les hauteurs d’Arcachon, de part et d’autre du paisible parc mauresque, abrite un grand nombre de villas de la fin du XIXe siècle
Comme il recommence à pleuvoir, nous ne visiterons pas la ville de printemps et la ville d’automne, et reprenons le bus pour monter vers le lycée Contorcet ou nous passerons la nuit.
Mercredi 16 octobre
GUJAN-MESTRAS
Nous irons boire le café chez les BUCHAILLOT, dommage ma prof de gym préférée n’est pas là...
Puis sur les conseils de Pascal, nous irons déjeuner chez des ostréiculteurs, CAP AU LARGE, petit restaurant sur le port de la HUME pour déguster nos premières huitres, leurs accras une tuerie.... en prime une jeune serveuse très très souriante, qui nous propose un pastis en dessert... « Non, non, merci », mais ce sera Ok pour le pastis landais accompagné d’une crème anglaise.
AUDENGE
Petit port typique du Bassin d’Arcachon avec ses cabanes en bois qui abritent ostréiculteurs et pêcheurs. Il est protégé par St Yves, patron des marins, qui a son monument au bout de la jetée.
ANDERNOS-LES-BAINS
Après un passage dans un magasin du centre-ville pour acheter des piles pour mes montres STAMPS (le Piège de Cristal, rue Xavier Lalande) et craquer pour une énième montre (petit clin d’œil à mon amie Odile), nous trouverons notre campement pour la nuit sur le port.
Jeudi 17 octobre
Le port ostréicole d’ANDERNOS-LES-BAINS rassemble une trentaine d’ostréiculteurs et une dizaine de pêcheurs, qui proposent une vente de leur production directement aux visiteurs.
A coté de la petite église St-Eloi (abside du 11è siècle), vestiges d’une villa gallo-romaine du 4è siècle.
Construite en 1926, par le Sénateur-Maire Louis David, la Jetée d’Andernos-les-Bains mesure 232 mètres. C’est la plus longue jetée du bassin d’Arcachon. Elle offre à son extrémité une vision à 360 degrés du bassin.
Réserve des Prés-Salés d’Arès et de Lège
Un sentier de 4.5 km serpente dans cette zone protégée qui vit au rythme des marées. Nous trouvons le moyen de nous perdre, une barrière nous empêche de passer, il nous faut rebrousser chemin.... heureusement que même sous-bois le GPS du téléphone nous sauve la mise. Nous débouchons sur une route qui va je ne sais où... donc comme d’hab, je ne fais pas du stop, mais j’arrête la première voiture qui passe et ça marche encore, la dame fait un détour pour nous ramener sur le port ostréicole...
Après un court arrêt au village de l’HERBE, pour photographier les dunes du Pilat, qui se trouve en face du bassin, nous nous arrêtons au pied des dunes à LÈGE-CAP-FERRET (lat. 44.626801 - long.1.25139)
Vendredi 18 octobre
LE CAP-FERRET
Le temps d’un instant, on profite de la vue sur la Dune du Pilat au son du clapotis de l’eau. C’est ici que se rencontrent le Bassin à l’eau calme et l’Océan Atlantique. C’est magnifique...
Le village des pêcheurs à un charme fou, avec ses petites maisons en bois colorées.
Le phare, un lieu incontournable et symbolique. Ce phare rouge et blanc haut de 53 mètres a été construit en 1844. En cette saison, il ne se visite que l’après-midi à partir de 13 h. 258 marches tout de même, Gérard évite la grimpette de justesse, il est 11H30... Nous cherchons des bulots pour finir mon aïoli.
La Conche du MIMBEAU
Il s’agit d’une digue de sable naturelle qui sépare le bassin d’Arcachon de la presqu’île du Cap Ferret. Cette lagune située près du phare juste avant la Pointe est accessible à marée basse. Elle mesure 800 mètres de long pour 30 mètres de large. Prés salés, dunes de sable, pins et vasière nous y attendent ! et ils attendront encore longtemps car prendre la Conche en photo me suffit...
13h, Gérard fait encore sa sieste, je vais le faire repasser devant le phare, aura t’il le courage de monter, je n’en suis pas sûre !!!!
Le village de L’HERBE
Il y a 150 ans, Léon Lesca, constructeur du port d’Alger, fit bâtir à l’Herbe une demeure mauresque : la villa algérienne. Il ne reste de cette « folie » que l’anachronique chapelle face à la mer, portant la croix et le croissant !
Puis nous empruntons la rue semi-piétonnière pour rejoindre le village de pêcheurs, où les cabanes rivalisent de couleurs. Inscrit à l’inventaire des sites pittoresques depuis 1981, ce charmant village ostréicole est pour moi le plus beau de la presqu’île du Cap Ferret.
Pour clôturer notre voyage sur le bassin d’Arcachon, on va s’offrir à 15h (il n’y a pas d’heure pour les braves) un petit intermède gustatif....
Mon seul regret, c’est de n’avoir pas fait le tour de l’île aux Oiseaux en bateau au départ de LA TESTE DE BUCH, pour aller voir les maisons tchanquées (cabanes en bois sur pilotis).
Arrêt pour la nuit à sur le port de LONGARISSE, devant le lac de Lacanau (lat. 44.957001 - lat. 1.1333)
LA GIRONDE
Entre traditions
et grandeur
Point de rencontre entre la Garonne, la Dordogne et l’Atlantique, l’estuaire de la Gironde n’est pas seulement courtisé par quelques-uns des plus prestigieux domaines vinicoles français, il est aussi le royaume de la pêche et les fameux parcs à huîtres et gambas de Saint-Vivien-de-Médoc.
Samedi 19 octobre
Arrivés à SOULAC-SUR-MER, la basilique Notre-Dame-de-la-fin-des-Terres attire notre attention. Massive et austère, cet édifice daté du XIe siècle est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Un peu plus haut dans le centre, les halles couvertes exposent, chaque matin, un terroir entre terre et mer qui régale les fins gourmets : mini-crevettes locales, bar, huitres, anguilles, foie gras, magrets.....
De quoi nous ravitailler pour plusieurs jours.
Après déjeuner, nous partons flâner au centre-ville, déserté à cette heure de la journée, tout en contemplant les belles villas néocoloniales, toutes de briques rouges vêtues.
A la pointe de l’estuaire, la station balnéaire de VERDON-SUR-MER offre une vue imprenable sur l’océan et le phare de Cordouan "le phare des rois". En cette saison, pas de bateau pour aller le visiter, dommage... Appartements dallés de marbre, élément Renaissance et chapelle royale en font le plus beau phare de France et l'un des plus anciens.
Il est encore tôt lorsque nous nous garons sur le parking de la plage de SAINT-VIVIEN-EN-MEDOC, au pied de la digue, car la pluie tombe en continue..... Nous reprendrons le cours de notre balade demain matin. On va déguster les huîtres et les bulots acheté ce matin, mince, on a oublié le petit vin blanc qui les accompagne !!!
Dimanche 20 octobre
Il a plu toute la nuit, nous abandonnons l’idée d’aller nous promener sur la digue du port de St Vivien, et prenons la direction du phare de RICHARD.
Là, nous profitons d’une petite accalmie pour prendre quelques photos de la vue imprenable sur l’estuaire et ses fameux carrelets.
Gérard à trouver des champignons, soi-disant des mousserons. Je pense qu’il va les manger tout seul, pas trop confiance en ses connaissances !!!! (par contre, là ou je suis confiante, c'est lorsqu'il va devoir les laver, il va vite abandonner et donc, je n'aurai pas à les cuisiner...)
Une courte halte à PORT-GOULÉE,
avant de rejoindre le très pittoresque petit port de BY, où l’on fait une 2ème cueillette de champignons, mais sans la terre cette fois çi...
Puis nous traversons les vignes du Médoc et longeons un estuaire frangé de carrelets : célèbres cabanes girondines réputées pour pêcher poissons et crevettes.
Un dernier tour dans le village de SAINT-ESTÈPHE pour admirer l’intérieur baroque rococo de son église,
avant de nous garer, pour la nuit, le long de l’estuaire dont les eaux sont couleur sable....
Ce soir, se sera omelette aux mousserons...
Lundi 21 octobre
Toujours sur les petites routes du Médoc...
BLAIGNAN pour une échappée gourmande à la fabrique de noisettines : un petit musée animé d’automates retrace l’histoire insolite de ces spécialités régionales artisanales aussi surprenantes que délicieuses. Hélas en cette saison, si on visite le musée, il n’y a pas l’animation des automates...
Edith, la patronne, une véritable passionnée, va nous conter l'histoire de ces noisettines, fabriquées à partir d’un harmonieux dosage de grosses noisettes plongées dans un sirop maison où, à feu doux, elles seront légèrement cuites, confites puis séchées et finement enrobées d’un caramel tendre et croustillant.
Tu croc... tu crac...
Les noisettines du Médoc, une success story familiale qui dure depuis bientôt 40 ans.
C'est l'une des plus belles histoires gastronomiques de la Gironde. Au coeur des vignobles du Médoc, partie de rien, c’'est un ch'ti Michel Noyez, avec sa femme, Edith, une médocaine, qui fonde la société en 1980. A l'époque, les locaux étaient dubitatifs : "sur ce territoire dominé par la viticulture et les grands crus, j'entendais des voix dire de quoi vont-ils vivre ?", raconte-t-il. Ses noisettes, cuites dans un sirop, dont la recette reste secrète, enrobées ont été vite connues et appréciées par le grand public sur les marchés de la région. Et, dès le début, en précurseurs, ils ont ouvert leurs ateliers, ce qui a contribué à faire grandir leur notoriété. Aujourd'hui, c'est une entreprise, employant 4 salariés, qui réalise 850 000 euros de chiffre d'affaires et produit 20 tonnes de noisettines par an. Depuis 2002 les créations des Noisettines du Médoc sont récompensées par le Coq d'Or et figurent dans le Guide des Gourmands. Et, la noisettine a fait des petits. Désormais, la famille Noyez propose pas moins de 8 produits : la tendre Mécoquine, une confiserie douce et moelleuse à la façon d'une truffe mais sans chocolat, des sablés 33 à la fleur de vigne, la crème de noisettines, les canelés noisettines, dernière création de l'été, raviront, par exemple, gourmands et gourmets. C'est cette belle histoire, qui est racontée pendant 40 minutes, par des automates sous forme de saynettes, avec quelques produits de la maison à déguster. Aujourd'hui, l'aventure se poursuit avec Romain, le fils unique de Michel et Edith Noyez, qui a repris la société en 2009, suite au départ en retraite de ses parents. Ce jeune homme de 27 ans qui est passé par HEC, travaille avec sa femme, Thiha, diplômée de Bordeaux école de management. Et, tous deux multiplient les projets. "Ces quatre dernières années, nous avons créé quatre nouveaux produits et installé une boutique à Bordeaux", explique-t-il. Et, pour l'avenir, ils ne manquent pas de projets, afin de faire voyager en France et dans le monde ces saveurs du Médoc.
Nous sommes en plein territoire Médoc, des vignes à perte de vue et des châteaux dont certains aux noms prestigieux...
Mais aussi des toutes petites routes ou il est presque impossible de se croiser...
Déjeuner au bord de l’estuaire.
FORT-MÉDOC pour sa part, édifié au 17e siècle au bord de la Gironde par Vauban, apporte une touche historique et militaire à notre périple, rappelant que le Bordelais fut longtemps disputé entre Français et Anglais.
Par une petite route toute cabossée qui m’a rappelé Madagascar, nous nous dirigeons vers le port-embarcadère de LAMARQUE pour admirer l’estuaire.
Un peu plus loin, le château de Maucaillou, lui, abrite un musée des Arts et Métiers de la Vigne et du Vin qui mérite vraiment la pause.
Puis nous avons bien cherché le Château MARGAUX et le château d’ARSAC, mais nous les apercevrons de loin, impossible de s’approcher...
Il est déjà tard lorsque l’on trouve une place sur le périphérique de Bordeaux, au 23 rue François Ransinangue à BLANQUEFORT.
Mardi 22 octobre
Garés devant le centre commercial de MERIGNAC SOLEIL, nous attendons la venue de Marie-Odile.
Super heureuse d'avoir de t'avoir revue et de passer 1 heure à se remémorer nos bons moments en Côte d'Ivoire. De merveilleux souvenirs... J'espère que l'on ne passera pas autant de temps sans se voir ! (sinon on sera tellement vieilles et ridées que l'on se reconnaitra plus...),
Grrr, quelle imbécile, on a tellement parlé que j'ai oublié de prendre une photo avec elle.... tant pis en voilà une où l’on était JEUNES et BELLES... lol...
A 19h30, elle est arrivée toute trempée sur le parking.
Comme elle est adorable notre petite Malgache !!! Nous sommes allés diner ensemble au Flunch, puis nous l’avons ramené chez elle.
Bon courage pour la suite de tes études Brillane Razafimahefa et à bientôt j’espère.
Prends bien soin de toi.
Mercredi 23 octobre
BORDEAUX
Dans la matinée, nous allons prendre le tram qui se situe à 10 mn à pied du parking de MERIGNAC SOLEIL, où nous avons passé la nuit.
Puis nous devons faire les 500 m qui nous séparent de l’office du Tourisme à pied, car un tram sur la même voie est tombé en panne, ce qui a bloqué tous les autres...
Bordeaux a belle allure ! Une classe telle, que l’Unesco l’a inscrite sur sa liste du patrimoine mondial. Avec ses rues piétonnes et sa noble architecture, c’est une ville qui s’explore à pied. Notre promenade qui débute devant l’office du tourisme (12 cours du 30 juillet), la révèle dans toute sa splendeur.
la Maison Gobinaeau
Le « Flatiron Bulding » à la bordelaise, siège du Conseil interprofessionnel du Vin de Bordeaux et de son bar à vin, est une véritable institution (1788).
On poursuit sur 150 m dans la rue la plus chic de Bordeaux, pour rejoindre le somptueux Grand-Théâtre.
Edifice majestueux édifié par Victor Louis sous Louis XVI, le portique est surmonté de douze statues en pierre (9 muses accompagnées de Minerve, Vénus et Junon).
Eglise Notre-Dame
Construite par les Jacobins, elle est caractéristique des édifices baroques de la Contre Réforme. Son parvis a accueilli de nombreux tournages de films d’époque.
Porte Dijeaux
Porte d’entrée ouest de la ville depuis l’époque romaine, elle a été reconstruite par Voisin entre 1748 et 1753. Elle portera le nom de porte Dauphine sous Louis XIV, en l’honneur du dauphin et futur roi Louis XVI.
Palais Rohan
D’abord palais de l’archevêque en 1784, il devient par la suite préfecture de la Gironde en 1800, palais impérial, résidence royale puis hôtel de ville en 1837.
Cathédrale Saint-André et Tour Pey-Berland
La cathédrale, qui domine la ville, remonte à 1096, mais la plus grande partie de l’édifice actuel date des XIII et XIVe siècles. De style gothique, elle a accueilli deux mariages royaux entre Aliénor d’Aquitaine et le futur Louis VII puis entre Anne d’Autriche et Louis XIII.
Dressé à ses côtés le clocher de la Tour Pey-Berland (50 m de hauteur), orné de gargouilles, a été élevé entre 1440 et 1466.
Au milieu de la place Pey-Berland, la statue de Jacques Chaban Delmas, compagnon de la Libération, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale, Maire de Bordeaux (1915-2000).
Passage devant le musée d’Aquitaine avant d’aller déjeuner dans une pizzéria de la rue.........
Grosse Cloche
Beffroi historique de la ville et seul vestige de l’ancienne porte défensive du 13e siècle. Au sommet, un lion d’or, symbole des rois d’Angleterre. La cloche, coulée en 1775, pèse 7800 kg.
Place Fernard-Lafarque
Ancienne place du vieux marché où était jadis installé le pilori, elle constitue aujourd’hui avec la rue Saint James l’une des artères les plus branchées de Bordeaux.
Porte Cailhau
Ancienne porte défensive (1493-1496) dédiée au roi Charles VIII vainqueur de la bataille de Formoue (Italie).
Egise Saint-Pierre
Bâtie aux 14 et 15e siècles à l’emplacement de l’ancien port gallo-romain. La place et les étroites ruelles pavées alentours constituent le « Vieux Bordeaux ».
Place du parlement
La plus italienne des places de la ville, créée en 1754 par décision de l’intendant Tournu. Au centre s’élève une fontaine de Louis Garros (1865).
Place de la Bourse et quai de la Douane
La place de la Bourse est flanquée d’imposants édifices publics qui témoignent de l’opulence de la ville au XVIIIe siècle. Autrefois place Royale, elle devient avec l’hôtel de la Bourse l’endroit où l’on fixe le prix des marchandises au 18e siècle. Au centre, la fontaine des Trois Grâces (1869)
Miroir d’eau
L’élément clé du projet de réaménagement des quais réalisé en 2006, le plus grand miroir d’eau du monde (3540 m2 est un réservoir souterrain de 800 m3), est devenu l’emblème et le lieu de flânerie préféré des bordelais.
Ce sera sur le parking des écoles et de lmairie à SAINT-GERVAIS (lat. 45.016334 – long. 0.464085) que nous nous arrêterons pour la nuit. Devant nous une vue superbe sur la campagne et sur la Dordogne.
Jeudi 24 octobre
BOURG est un village perché bâti à vingt mètres au-dessus des eaux de la Dordogne. Du fait de sa position géographique, on l’appelle aussi la « petite Suisse girondine ».
Les premiers pieds de vignes furent implantés dans la région à l’époque romaine, 100 ans après J.-C.. Depuis, la viticulture n’a jamais été abandonnée. Au Moyen Age, le port de Bourg servait de point de départ à l’exportation de vin. Mais c’est en 1920 qu’ont été créées les appellations Côtes de Bourg. Elles figurent aujourd’hui parmi les plus anciennes appellations du vignoble bordelais.
Garés sur le port, nous voilà partis à la découverte de cette cité médiévale qui abrite de nombreux trésors.
Le joli lavoir couvert de 1826 et construit en pierre du Bourgeais, se présente sous forme de deux grands bassins : un bac de lavage et un de rinçage. Les lavandières y conversaient tant, que ce lavoir fut rebaptisé la « Chambre des députées » !
La fontaine date de l’époque romaine et alimente le lavoir couvert. Par mémoire de Bourquais, elle ne s’est jamais tarie... elle coulerait depuis près de 2000 ans.
La maison Mauresque : cette villa de style mauresque fut construite au début du XXe siècle par un fonctionnaire colonial.
Il nous faut gravir quelques marches pour arrivés dans la ville haute en passant par la Porte de la Mer subsistant de l’enceinte fortifiée. Sur sa façade, on distingue des armoiries sculptées dans la pierre durant la Guerre de Cent Ans : 2 coqs hardis et une patte levée supportant un heaume de chevalier.
L’emplacement de ce lieu que l’on nomme « Château de la Citadelle » a connu successivement : une résidence gallo-romaine, un château fort construit par le roi d’Angleterre dès le XIIIe siècle et une citadelle aménagée par le Duc d’Epernon à la fin du XVIe siècle. Celle-ci fut détruite sur ordre de Louis XIV en 1663... Mais ça c’était avant.
Le Château connaît donc une vie sans histoire passant entre les mains de nobles familles et même d’un archevêque et ce jusqu’en 1940, mais à l’Occupation les Allemands le réquisitionnent. Ils incendieront le bâtiment lors de la Débâcle, en août 1944. La ville de Bourg reconstruira la chartreuse en 1963 en ne conservant que les murs extérieurs. Ses jardins à la française et sa terrasse surplombant la Dordogne, lui confèrent un caractère qui fait la fierté des Bourquais.
Construit au XVIIIe siècle, le pigeonnier remplace une échauguette. De forme circulaire, il est pourvu de petites cases sur toute sa heuteur permettant ainsi d’abriter un grand nombre de pigeons. Blanchi à la chaux, il conserve à l’intérieur une partie de sa charpente d’origine ainsi que la rampe en bois qui permettait d’accéder aux cases des pigeons.
La Halle : l’origine remonte au XIIIe, lors de l’agrandissement de la ville. La halle actuelle a été reconstruite en 1867. Supportée par 14 colonnettes en fonte, elle accueille le marché chaque dimanche matin.
Au bout de la rue du Tertre se trouve un point de vue magique sur les toits de Bourg… Le chemin est très étroit et donne sur un balcon d’un habitant de Bourg sur Gironde… c’est étrange et très original !
Nous quitterons Bourg vers Blaye par la D699. La route de la Corniche fleurie, étroite et pittoresque longe la Dordogne sur environ 8 km, voit défiler des villages typiques de pêcheurs avec leurs cabanes sur pilotis et leurs carrelets.
On déjeunera au niveau du château de Tayac, quelques km plus loin, un belvédère aménagé au niveau de château Eyquem avec panneau d'orientation offre une vue panoramique sur l'embouchure de la Gironde, le Bec d'Ambès, l'Ile Verte et le Médoc.
C’est devant BAYON-SUR-GIRONDE que naît la Gironde et commence l’estuaire le plus grand d’Europe avec ses 80 kms de long, à la rencontre des deux rivières la Garonne et la Dordogne. Au rythme des marées, leurs eaux limoneuses se mélangent à celles salées de l’océan dans ce qui parfois ressemble à une bataille.
Ne pas rater le clocher de l’église surmonté d'une vierge.
La route va redescendre vers du fleuve et découvrir les maisons troglodytes de MARMISSON, nichées dans la falaise calcaire, Ces habitations tirent leur origine de l’exploitation des roches qui ont notamment servi à l’édification des bâtiments et habitations de la ville de Bordeaux. Les pierres étaient acheminées sur des gabares par le fleuve. L’exploitation a perduré jusqu’au XIXe siècle. Les mineurs ont vite compris que les orifices laissés par les extractions pouvaient servir d’habitations. C’est ainsi que sont nées ces maisons atypiques.
Avant d'arriver à la ROQUE-DE-THAU, un petit port dans l'estuaire avec ses yoles si caractéristiques.
Pour ce soir, ce sera un camping de luxe, au cœur de la citadelle de BLAYE. Il est fermé en cette saison, mais en s’avançant devant la barrière, elle se lève. On verra bien si on vient nous déloger...
Vendredi 25 octobre
Citadelle de BLAYE
Classé au Patrimoine mondial par l’Unesco, l’édifice a été construit au XVIIe siècle par François Ferry, supervisé par Vauban en personne. L’architecte militaire de Louis XIV en a dessiné les plans pour créer, avec les forts Paté et Médoc le célèbre « verrou Vauban », destiné à la défense de Bordeaux des éventuelles attaques venant de l’Atlantique.
Nous allons, en début de matinée, arpenter les remparts, véritable belvédère d’où l’on apprécie la vue sur Blaye et l’estuaire de la Gironde. De là, on va apercevoir au sud, l’île Paté, sur la rive gauche du fleuve, le fort Médoc et plus au nord, l’île Nouvelle.
Le circuit des remparts nous mène sur la partie la plus haute de la citadelle qui domine les ruines du château médiéval des Rudel.
Nous devons maintenant écourter notre parcours sur l’estuaire, car l’atelier qui doit nous changer la télévision encore sous garantie, ferme samedi soir pour une semaine et il se trouve à ROCHEFORT.
Nous ne visiterons donc pas TALMONT-SUR-GIRONDE et ROYAN, prévus dans notre itinéraire. Tant pis, nous resterons un peu plus longtemps dans le Marais Poitevin, à moins que mon petit-fils est décidé de naître un peu plus tôt.
Nous avons déjà parcouru 1851 km.
Notre spot de ce soir, vers SAINT-LAURENT-DE-LA-PRÉE, entre la Charente et les marais.
Nous croyons être seuls perdus au fond du chemin, il vient d'arriver 3 autres CC. Et pour clore la journée, un superbe coucher de soleil sur les marais.
Ce n’est pas fini, nous continuons vers
LE MARAIS POITEVIN