EN ROUTE
POUR LE CENTRE DE LA FRANCE
Août 2022
Jeudi 25 août
Départ 9 heures – Gérard doit encore passer chez la coiffeuse.
Le compteur affiche 64499 km.
Déjeuner à BOURG-EN-BRESSE avec les belles-sœurs de Gérard.
Vers 19 heures, nous nous garons en bordure de l’Ain à NEUVILLE-SUR-AIN, ce soir nous sommes encore
invités chez son frère…
Vendredi 26 août
Ce matin, au départ de NEUVILLE-SUR-AIN.
Arrêt entre SAINT-SORLIN et LAGNIEU sur le parking en bordure du Rhône et du parcours de la ViaRhôna. Florian, Émilie et Nolan viennent déjeuner avec nous, bien sûr Fred arrive en retard et rebelote pour le service…
Soirée chez Pronto Pizza.
Samedi 27 août
1ère sortie en vélo, sur la ViaRhôna en direction de SAULT-BRENAZ ou nous déjeunerons « Ô fil de l’eau », d'une excellente dorade.
Une vingtaine de km, mais pour le 1er jour et pour ma pomme, bien suffisant pour avoir mal au postérieur…
Lundi 29 août
Matinée avec Fred, pour vider le frigo de la pizzeria (il ferme aujourd’hui), j’ai du ravitaillement pour 15 jours… lol…
Déjeuner dans le CC, à ST-MAURICE-DE-LEYMENT.
Nous trouverons un concessionnaire camping-car à ST-GERMAIN-LESPINASSE, chez Brisebras Agencement pour faire changer le mitigeur de l’évier qui ne marche plus.
L'ALLIER
Aux portes du Bourbonnais...
Une trentaine de km plus loin, nous nous posons sur le parking du château de LAPALISSE.
Le nom de la Nationale 7 est relié à l’histoire des départs en vacances vers le sud. L’Allier, associé à cette route mythique, est un excellent prétexte pour partir à la découverte de cette région que l’on nomme Bourbonnais.
Une imposante carte de visite qui invite à s’arrêter et à découvrir le patrimoine de LAPALISSE, hier embouteillée de vacanciers, aujourd’hui bien tranquille. Son maire, Jacques de Chabannes, est le propriétaire du château, emblème de la ville, résidence du célèbre Maréchal de France.
Il faut avouer qu’il en jette, cet édifice bien planté devant le pont qui enjambe la rivière, la Besbre ! mais il est fermé à l’heure ou nous arrivons, nous en profiterons pour visiter la ville à commencer par le parc floral.
L’histoire de la Lapalissade
Celui dont la postérité a retenu le nom est Jacques II DE Chabannes, seigneur de La Palice, né à Montaigu-le-BLIN, Maréchal de France. Il s’illustre à la conquête du Milanais et fut tué à la bataille de Pavie en 1525. Sa mort frappa l’imagination de ses soldats, qui en firent une chanson : « M. de la Palice est mort, /Mort devant Pavie. Hélas ! S’il n’était pas mort, /Il ferait encore envie. » Un scribe, transcrivant ces paroles, aurait pris la lette f de « ferait » pour un s et changé le dernier vers en : « il serait encore en vie », faisant d’un vaillant soldat un ridicule fantoche.
Mardi 30 août
Château de La Palice (n’ouvre que du mercredi au lundi en visite guidée, pas de chance…).
Érigé au milieu d’un superbe parc, le château de La Palice a la grande particularité de dévoiler des architectures très différentes. Ce lieu de résidence du maréchal de France Jacques de La Palice a traversé les siècles (du XIIIe au XVe siècle), apportant son lot de styles architecturaux. D’abord le logis primitif et les trois tours. Puis, les remparts et enfin la chapelle de style gothique. Un logis type Renaissance apporte une note plus « moderne ».
Cette bâtisse impressionnante est en briques de parement et a vu sa construction finalisée au XVIe siècle. Propriété de la famille de CHABANNES LA PALICE depuis 1430.
Il nous est tout de même possible de flâner librement dans le parc, inscrit comme Monument Historique.
Gérard descend jusqu’à l’aire de services, place Jean-Moulin, je vais en profiter pour marcher un peu en allant à l’office de tourisme et je le rejoints en passant par la petite rue Billaudy. Cette ruelle témoigne de l’existence d’une enceinte en contrebas du château, les anciens remparts du bourg castral dont le tracé reste très flou. Une grande partie des bâtisses médiévales fut démolie au moment de l’élargissement de la route de Paris à Lyon à partir du XVIIIème siècle.
Nous remontons pour la nuit sur le parking du château.
Mercredi 31 août
Ce matin, visite du château.
Avec un plafond de son salon doré (XVe) et ses losanges de bois symétriques, sa chapelle (XVe) où reposent les De Chabannes et sa collection unique consacrée aux drapeaux des nations, il vaut le détour
Quand on dit VICHY, on pense… histoire de la France occupée, pastilles, eau, ou encore tissu à carreaux.
Mais pour nous aujourd’hui, ce fut un réel plaisir de flâner au cœur de cette station thermale du XIXe siècle, en se prêtant à imaginer la société de l’époque s’y divertir, car le Second Empire offrit, à Vichy, toute sa splendeur. Napoléon III et l’aristocratie internationale venaient régulièrement y prendre les eaux, laissant un héritage remarquable.
L’atmosphère du quartier des Célestins est unique :
Le grand établissement thermal à l’architecture teintée d’orientalisme, à été inauguré en 1903.
La rue Alquié, une enfilade de maisons de style anglais construites pour loger la garde impériale.
Le parc Napoléon de 7,8 hectares, créé dès 1861 et ses chalets, demeures privées de napoléon III et des dignitaires de l’Empire durant leurs séjours à Vichy.
La villa d’Isaac Strauss, chef d’(orchestre des bals de l’Opéra de paris et de la cour impériale
Le charme du parc des Sources et sa galerie couverte en fer forgé de 1900.
Le Casino-Théâtre, un édifice réalisé en 1865, à la demande de Napoléon III, réunissait une salle de bal, un théâtre, des salons de jeux… le bâtiment abrite aujourd’hui le palais des congrès-Opéra, ou l’on s’offrira de l’eau, bien entendu…
La galerie Napoléon III...
Le quartier du vieux Vichy, construit sur le rocher des Célestins où la population s’est regroupée au Moyen Âge.
Le Castel Franc, maison de baillage du XVIe siècle, bâtie sur les anciennes fortifications de la ville. Siège de la mairie de Vichy de 1801 à 1822.
Le Pavillon de la source des Célestins, classé lui aussi monument historique, est le lieu d’émergence naturel de la plus célèbre des eaux, et ou l’on nous offrira gentiment un verre (pas de rosé, évidemment…), j’en profiterai pour remplir ma bouteille qui se déversera dans le sac à dos de Gérard…
Le retour au camping-car garé devant le stade Darragon se fera en bus, car je suis épuisée (5,7 km tout de même…).
Jeudi 1er septembre
Après un rapide passage devant l’abbaye Saint Gilbert à SAINT-DIDIER-LA-FORÊT, nous prenons la direction de SAINT-POURÇAIN-SUR-SIOULE, dont l’origine remonte à l’Antiquité.
Fondée au Ve siècle autour d’un ancien monastère, nous découvrons aujourd’hui l’accueillante place du Maréchal Foch, dominée par la silhouette de la tour de l’horloge, l’église Sainte-Croix, qui présente la particularité d’être dotée d’un chœur désaxé par rapport à la nef, et qui abrite un Ecce homo en pierre polychrome du XVIe, puis nous passerons par la jolie cour des Bénédictins…
Et pour finir, déjeuner « chez Fred » qui va faire saliver Gérard avec son andouillette de chez Dromard des « Marmitons du Roi de l’Andouillette », diplômé des 5 A (Association Amicale des Amateurs d’Andouillette Authentique), rien que ça… Jean-Pierre Coffe reconnaissait que c’était les meilleures de France !
En début d’après-midi, promenade sur l’Ile de la Ronde, en bord de Sioule
Ancienne châtellerie des ducs de Bourbon, le charmant village médiéval de VERNEUIL EN BOURBONNAIS est l’une des plus anciennes cités du Bourbonnais (déjà visitée en novembre 2019). Du château construit sous Louis II, duc de Bourbon, il ne reste que ruines et une porte d’accès à la ville close.
Musée du Lavage et du Repassage
La mode et ses applications dans les classes moyennes dès la fin du XVe siècle fit entrer le repassage dans les mœurs surtout grâce à ses lingeries fines qui se vulgariseront. Le musée présente toute l’évolution de ses techniques en France et dans le monde suivant les modes de vie, de la casserole chinoise (206 avant Jésus-Christ) au premier fer vapeur.
La Balade des Épouvantails
La municipalité et les habitants de Verneuil, auxquels se sont joints depuis plusieurs années des communes ou associations extérieures, organisent dans les rues et hameaux du village, du 21 juin à début septembre, une exposition d’épouvantails. Amusants, bizarres, parfois menaçants, ces personnages mystérieux seront finalement sacrifiés le jour de l’autodafé, en fin de saison, au Pré Féraud.
Géant endormi à la Motte Coquet
Oeuvre réalisée dans le village par Cyrille André lors d’un symposium de sculpture initié par le Conseil général en 2001. Une œuvre éphémère et selon la volonté du sculpteur, elle est amenée à disparaître en subissant les affres du temps. (Devenue dangereuse, cette sculpture sera enlevée en fin d’année).
Le Sommeil : C’est un géant endormi en tout impunité, nu, comme un enfant, recroquevillé sur lui-même, blotti au pied d’un arbre sur « la Motte Coquet », butte joliment boisée d’arbres séculaires. Les rayons du soleil qui jouent à travers le feuillage éclairent l’herbe verte et tendre ou laissent la terre profonde et sombre recouverte de feuilles et de mousse. Il y fait frais, c’est le parfait décor de nos contes d’enfance. Derrière chaque arbre, on s’attend à tomber sur une fée, un ogre ou bien Gargantua. C’est ici que mon géant s’est endormi. »
De retour de notre promenade, j’ai la chance de pouvoir me faire coiffer sur le parking.
Vendredi 2 septembre
Le vignoble de Saint-Pourçain serait l’un des plus vieux plantés en France… Bien avant les Romains, qu’on se le dise ! Cette caractéristique le distingue par la spécificité de son cépage, le célèbre tressalier ! Réputé pour son arôme, ce vin aura les honneurs de la cour des rois de France et celle du palais des Papes en Avignon. On l’acheminait par gabarre sur l’Allier puis le canal de Briare. Pour apprécier ce nectar, nous visitons le domaine des Bérioles, dont le chai se situe à côté de l’église de CESSET.
Le domaine de Bérioles, c’est l’histoire d’une famille passionnée par la viticulture et guidée par l’amour de ses vins. Une famille attachée à la gastronomie de son terroir et à son patrimoine.
Abbaye des sœurs bénédictines de CHANTELLE.
Une étape s’impose à CHARROUX, joyau du Bourbonnais. Il est le seul du département classé parmi les « Plus Beaux Villages de France ». Juché sur une colline, il a gardé son caractère médiéval avec son beffroi, ses rues pavées, ses fortifications, sa cour des dames cernée de façades concaves, ses nombreux puits profonds, ses maisons du Moyen Âge et ses deux magnifiques portes d’Orient et d’Occident.
Son clocher à l’étonnante forme octogonale a été tronqué. Il n’y a aucune explication officielle. Certains pensent que la flèche a été détruite à la Révolution ou durant les guerres de Religion. D’autres que, faute de moyens, il n’a jamais été achevé !
La table d’orientation nous offrira un beau point de vue sur la plaine de la Limagne.
Course et lessive au supermarché Auchan à GANNAT.
Nous voici dans les Gorges de SOUVIGNY, et au milieu coule une rivière ! La Sioule.
Nous nous poserons pour la nuit dans les Gorges, au bord de la Sioule, au niveau du pont de Menat.
Samedi 3 septembre
On continue dans les gorges, pour passer au-dessous du Château-Rocher. Château fort médiéval en ruines, qui avait pour objectif la surveillance de la vallée de la Sioule et du pont de Menat.
De la route près de CHÂTEAUNEUF-LES-BAINS, on peut apercevoir la source Lefort, dont l’eau jaillit à une température de 35°.
Puis on laisse notre CC derrière une église qui sonne toutes les 1/2 heure, et on continue à pied, à travers un sous-bois pour atteindre le promontoire dominant le méandre de QUEUILLE (déjà vu avec Charly en Juin 2010, lors de notre voyage en Auvergne). À plus de 250 m. au dessus de la rivière le belvédère nous offre un panorama remarquable sur une sinuosité de la Sioule dessinée au fil du temps. Le méandre, long de près de 2 km, enserre la presqu’île de Murat. En aval, on aperçoit le barrage dont la construction remonte au début du siècle.
Et voilà une activité qui sort de l’ordinaire !
Nous avons embarqué à bord du Vélorail des Fades. Le départ s’est fait à la gare des ANCIZES. Après quelques consignes d'usages, nous sommes partis pour une descente de 7,5 km (30 km/h), entre forêt et 3 tunnels (dont 1 long et plongé dans le noir complet pendant plusieurs secondes, flippant !), avant d’arriver sur le Viaduc des Fades. Là, un système de retournement nous a permit de retourner notre vélorail, et le retour s’est fait également sans effort grâce à l’assistance électrique.
C’est ainsi que nous avons le privilège d’accéder au viaduc et d’admirer le paysage d’un point de vue unique, puisque son accès n’est possible qu’en vélorail.
Viaduc des FADES construit entre 1901 et 1909, constitue un ouvrage d’art exceptionnel. Il était au moment de son inauguration, le plus haut pont du monde, toutes catégories confondues. Avec ses 132,5 mètres de haut au-dessus de la Sioule.
Bel arrêt pour la nuit au bord du lac Saint-Philippe à SAINT-GERVAIS-D’AUVERGNE.
Dimanche 4 septembre
Lever du soleil et brume sur le lac Philippe.
Balade matinale autour du lac (1km7).
Sur les plateaux qui dominent la vallée du Cher, la station thermale de NÉRIS-LES-BAINS entourée de verdure, est connue depuis l’Antiquité pour les bienfaits de ses eaux chaudes. Elle recèle nombre de vestiges, témoins de son riche passé.
Le Théâtre et le Casino formaient au départ un bâtiment unique. Ils ont été construits entre 1896 et 1898, lorsque l’établissement thermal fut jugé trop étroit pour contenir à la fois les salles de soins et les salles de distraction.
Ils possèdent de très belles façades Belle Époque, inscrites aux Monuments Historiques, avec des décors peints, des sculptures et une verrière.
L’établissement thermal fut construit en 1830 autour de la source César, qui jaillit à 53° C.
L’église Saint Georges, dominant le bourg occupe l’emplacement de la basilique gallo-romaine qui bordait le forum. Elle fut transformée au 6è siècle en église chrétienne quand saint Patrocle évangélisa la région. L’originalité de cette église vient de son élégant clocher octogonal, en grès rose de la région. Il est surmonté d’une toiture en bardeaux de châtaignier.
La Nécropole mérovingienne, mise à jour en 1966, appartient à une vaste nécropole du haut Moyen Âge (6e-9e siècle). Au XIe siècle, le château fort de la ville, construit directement sur la nécropole, recouvre les sarcophages mérovingiens et carolingiens. Avec des fondations ainsi fragilisées, il tombe rapidement en ruine (XVIIe siècle). Aujourd’hui, un pan de mur du château médiéval dans lequel des sarcophages sont encore encastrés est visible sous les pyramides de verre.
Dans le parc des Chaudes, derrière la piscine moderne, aujourd’hui en restauration, trois piscines antiques, vestiges des thermes Nord, furent mises au jour en 1925. (Photo prise avec un gros doigt de Gérard).
L’ancienne gare à l’architecture Art déco, transformée en salle des fêtes et classée au Monuments historiques
Nous passerons la nuit sur l’aire CC à l’entrée du camping du Lac. 8,60 euros, électricité, WC et douches à notre disposition.
Lundi 5 septembre
Blottie contre le château des Ducs de Bourbon, la cité médiévale avec ses ruelles étroites, offre une balade paisible ponctuée de magnifiques maisons à pans de bois et hôtels particuliers, témoins des grandes heures de MONTLUÇON.
En nous dirigeant vers la Rue Grande, rue des Serruriers et rue de la fontaine, nous remontons le temps…
La plupart des maisons à pans de bois datent des XVe et XVIe siècles. Reposant sur un mur de refend en pierre, les étages sont à ossature de bois hourdés de torchis. Le rez-de-chaussée abritait souvent les échoppes d’artisans.
Château des Ducs de Bourbon. Reconstruit sur l’ancien château du XIIIe siècle par le duc Louis II de Bourbon décédé à Montluçon le 19 août 1410. Défendu par une enceinte de 10 tours, il surplombe la ville.
La maison des Douze Apôtres, est l’une des plus belles maisons du quartier Saint-Pierre. Autrefois douze statues représentant les apôtres étaient sculptées sur les pans de bois du premier étage. Toutes ont malheureusement été arasées lors de la Révolution, mais on peut encore deviner leur emplacement.
Un serpent est sculpté sur l’une des façades de la maison à gauche de la première fenêtre dans la rue des cinq piliers. La maison présente aussi un double encorbellement, c’est-à-dire une avancée permettant de gagner de la place et permettait ainsi d’amoindrir l’impôt basé sur l’emprise au sol.
L’église Saint-Pierre.
Le jardin Wilson, crée en 1937 dans des jardins d’hôtel particuliers.
Au XVIIe siècle, Louis XIV fait incarcérer son surintendant des finances, Nicolas Fouquet. Sa mère, sa femme et ses trois enfants sont exilés à Montluçon et accueillis au château de la Gaîté, hors les murs de la ville. Pour se rendre à l’église Saint-Pierre, Madame Fouquet fait rouvrir l’ancienne porte de Cohelene, devenue dès lors porte Fouquet.
Sur la place de la fontaine, l’hôtel Alexandre de Beausson qui le possédait depuis 1675. Le vantail en bois représente un pélican nourrissant ses petits de ses propres entrailles.
Au 5 rue de la fontaine, encadrant la Croix de Jérusalem, attestant le pèlerinage au Saint-Sépulcre, un verset du psaume 71, la supplication du vieillard : « En toi Seigneur j’ai espéré, que plus jamais je ne sois humilié ».
La reconstruction de l’Église Notre-Dame se déroule de la fin du XIVe siècle à la fin du XVe sur l’emplacement d’une église romane.
A l'intérieur, un retable de la Vierge en bois sculpté et doré XVIIe siècle (Inscrit aux Monuments Historiques)). Assise, la Vierge présente l’Enfant qui tient une poire. C’es en 1656 que cette statue fut bénie La « Bonne Dame de Montluçon » fêtée le 8 septembre est toujours vénérée pour les bienfaits qu’elle répand.
La Piéta, en pierre milieu XVe siècle (M.H.), exceptionnelle par sa haute stature, les mains jointes de la Vierge et surtout les draperies épaisses au jeu compliqué. Cette piéta est considérée comme ’'une des plus belles d’Auvergne
L’incontournable de la cité : l’esplanade du château et sa vue imprenable sur la ville. Le château se voit adjoindre au cours du XVe siècle, d’une galerie à l’italienne et d’une horloge. Après le rattachement du duché à la couronne de France, le château tombe dans l’oubli. Il est pillé à la Révolution française. En ruine, il est aménagé en caserne avant d'être restauré en 1935.
On descendra par l’escalier des lions (90 marches)…
Le passage du Doyenné tire son nom du doyen du chapitre Saint-Nicolas. Ce passage est voûté sur croisée d’ogives dont les fortes nervures retombent sur des corbeaux sculptés.
En levant les yeux, sur la droite, on remarque une baie du XIIIe siècle. Chaque colonnette est soutenue par un petit personnage représentant un musicien.
L’Hôtel de Ville et le théâtre ont été construits entre 1909 et 1913 sur l’emplacement de l’ancien couvent des Ursulines
Dans la forêt de Tronçais, un chêne vieux de 350 ans environ.
Nous trouvons un spot comme on aimerait en trouver tous les soirs dans la forêt de Tronçais, au bord de l’étang de Pirot. Idyllique !
Mardi 6 septembre
Sillonner la forêt de Tronçais, c’est voir la plus belle chênaie de France, voire d’Europe, près de 11000 ha d’arbres majestueux. Cet itinéraire nous conduit au pied de quelques-uns des plus vénérables patriarches du massif, des chênes classés, âgés de plus de quatre siècles. En 1670, Colbert a aménagé la forêt en vue de protéger ce bois de qualité destiné à la Marine… royale.
Arrêt pour déjeuner, et certainement y passer la nuit sur l’aire de LURCY-LÉVIS, au bord de l’étang de Sezeaux.
Mais l’Allier n’a pas fini de nous étonner. Nous prenons les vélos pour la visite de Street Art City, qui restera sans aucun doute dans vos souvenirs (20 euros/personne quand même). L’ancien centre de formation de France Telecom est devenu un Haut-Lieu du Street Art depuis 2015, aujourd’hui la seule résidence artistique au monde entièrement dédiée à l’art pictural urbain.
Mais comment est né Street Art City ?
C’est le 22 janvier 2015 en fin d’après-midi que Sylvie Iniesta, se promenant sur le site avec son chien, a un flash, une vision : elle voit les bâtiments en couleurs et pense tout à coup : « Mais oui, c’est ça ! Je ne sais pas comment ça s’appelle, du tag, du graff, mais ce que l’on voit sur les périphériques dans les villes, dans les gares… c’est ça, ici !!! ».
Les premiers Artistes commencent à affluer de l’autre bout du monde et tout s’enchaîne alors très vite. Depuis, ils expriment leurs talents sur les 22500 m2 de ce lieu unique au monde. En immersion totale durant des périodes variant de 1 à 3 semaines, voire plus, ils sont propulsés face à leur principe créatif.
« Dessine-moi une chouette », photo réalisme onirique réalisé à la bombe aérosol à main levée (artiste Russe).
Autoportrait de VanGogh réalisé exclusivement aux rollers (artiste Franco-irlandais)
Bien plus qu’une simple visite de curiosité on aborde l’Art urbain comme nulle part ailleurs. A l’intérieur, on déambule à travers les galeries, les ateliers, les expositions et l’exceptionnel HOTEL 128 !!! A l’extérieur, on poursuit notre découverte d’une centaine de fresques murales.
L’endroit est stupéfiant. Dépaysement garanti !
Mercredi 7 septembre
Et on continue sur la