Retour sur

CHAMP-SUR-DRAC

(Suite et fin

du voyage)

Dimanche 10 novembre 2019   

Arrêt sur un parking de magasin, non loin de Marques Avenue (magasins d’usine) à LA SEGUINIÈRE, près de Cholet, nous irons faire du shopping demain.

Lundi 11 novembre 2019   

Matinée à Marques Avenue, je trouve un sac pour Emilie et Gérard des chaussures.

THOUARS

Perchée sur un promontoire rocheux, au-dessus d'un méandre du Thouet, la ville d'Art et d'Histoire de Thouars recèle un riche patrimoine bâti.

Dominant la vallée, du haut de sa longue façade de style Louis XIII, le château des ducs de la Trémoïlle, classé Monument Historique, fut édifié au XVIIe siècle à la demande de Marie de La Tour d'Auvergne, épouse du duc Henri III de La Trémoïlle. Jouxtant le château, la sainte chapelle Notre-Dame, datée du début du XVIe siècle, arbore une splendide façade gothique.

Nous nous poserons ce soir sur le parking du château d’OIRON>.

Mardi 12 novembre 2019   

CHÂTELLERAULT

Née au Xe siècle au bord de la Vienne, Châtellerault est une ville chargée d’histoire. Riche d’un patrimoine remarquable, la cité se découvre au fil d’un circuit qui révèle l’âge d’or de la ville.

la ville dans ses remparts

Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, Châtellerault se développe à l’intérieur de ses remparts médiévaux. Dans ce centre ancien millénaire, nous partons à la découverte des églises, hôtels particuliers et autres édifices remarquables !

Hôtel Alaman – Office de tourisme

Construit vers 1520 par Nicolas Alamant, ambassadeur de François 1er en Italie, c’est un hôtel particulier de style Renaissance. En 1569, durant les guerres de religion, les protestants trouvent refuge dans l’hôtel. En 1640, il devient couvent des Filles de Notre-Dame. Il ferme ses portes à la Révolution, remplacé successivement par une salpêtrière, une caserne et une prison. L’hôpital s’y installe de 1847 à 2001. Restauré et reconverti en 2013, l’hôtel accueille l’Office de tourisme et une galerie d’exposition.

Hôtel des Sibylles

Construit peu après l’Hôtel Alaman, cet édifice tire son nom des bustes sculptés sur sa façade côté jardin, alternance de prophètes et de sibylles. Côté rue Bourbon, l’hôtel laisse apercevoir une tourelle d’escalier très ouvragée.

Ancien Collège - Centre d’Art Contemporain

Le vicomte de Châtellerault fonde ici le premier collège de la ville en 1467. Fermé à la Révolution, il est rouvert en 1803. Devenu collège communal, il est agrandi en 1842 dans le style néo-gothique et son porche monumental date du début du XXe siècle. 

Maison Descartes – Arthothèque

Cette maison qui borde la Grand’Rue est construite à la fin du Moyen Âge. Son haut pignon est caractéristique des maisons de cette époque. Au XVIe siècle, elle appartient à la famille de René Descartes, célèbre philosophe qui passe ici une partie de son enfance. Classée Monument Historique en 1927, la maison est ensuite rachetée par la ville. Depuis 2013, elle abrite l’arthothèque.

Eglise Saint-Romain

C’est la plus ancienne église de la ville Fondée au Xe siècle, Saint-Romain est donnée à l’abbaye Saint-Cyprien de Poitiers en 1088. De style roman, elle est restaurée aux XVIe et XVIIe siècles. Vendue à la Révolution, elle reste aujourd’hui encore une propriété privée. Ses vestiges (abside, proche roman), témoignent de sa monumentalité : les habitants l’appelaient autrefois « la Cathédrale » !

Eglise Notre-Dame

De cet édifice ne subsiste aujourd’hui que le chœur, typique des églises romanes poitevines : une abside en hémicycle ornée de contreforts-colonnes. Au XIIe siècle, c’est une collégiale, entretenue par des chanoines au service du vicomte de Châtellerault. Avant la Révolution, c’est l’une des cinq églises paroissiales de la ville avec Saint-Romain, Saint-Jacques, Saint-Jean Baptiste et Saint-Jean l’Evangéliste. Elle devient simple chapelle en 1790.

Place et halles Dupleix – Médiathèque

C’est le lieu le plus animé de la ville sous l’Ancien Régime : on y trouve le marché et les halles mais aussi le palais royal, où siègent la sénéchaussée et le corps de ville (ancêtre du conseil municipal). Ces édifices sont détruits au XIXe siècle pour laisser place à des halles néogothiques en 1850 puis des halles à charpente métallique en 1903, remplacée en 1953 par celles visibles aujourd’hui : elles abritent le marché et la médiathèque.

Point de vue ur la Vienne

La Vienne affluent de la Loire, a connu une activité commerciale intense entre la fin du Moyen Âge et le XIXe siècle, faisant de Châtellerault l’une des principales villes portuaires de Bassin de Loire : les quais de part et d’autre du pont accueillaient chaque jour des gabares, bateaux de transport à fond plat. Concurrencée par le chemin de fer, l’activité fluviale cesse en 1912. La Vigeanne, reproduction d’un bateau traditionnel est régulièrement amarrée au pont Henri IV.

Pont Henri IV et ses tours

Le pont roman ayant été endommagé pendant la Guerre de Cent Ans, le roi ordonne la construction d’un nouveau pont de pierre en 15>64. Plusieurs architectes se succèdent, dont Charles Androuet du Cerceau. Les travaux sont ralentis par les guerres de religion et le pont s’ouvre à la circulation en 1610. Il est remarquable par ses dimensions : très large, il avait été conçu pour recevoir des maisons. Sa portée (144m) montre la prouesse technique dont ont fait preuve les architectes. La porte d’entrée, construite à la même époque, a été amputée de son pavillon central. Seules les deux tours qui l’encadraient subsistent. L’ensemble est classé Monument Historique depuis 1913.

Hôtel Sully

La rue Sully abrite quelques uns des plus beaux hôtels particuliers des XVI et XVIIe siècles. Parmi eux l’hôtel Sully, construit vers 1600 par Charles Androuet du Cerceau, il tire son nom du duc de Sully, ministre de Henri IV qui séjourne à plusieurs reprises ici lors de la rédaction de l’Edit de Nantes. Restauré à la fin du XIXe siècle, l’hôtel est vendu à la ville en 1952 et accueille le musée entre 1983 et 2004. 

Eglise Saint-Jacques

Elle est fondée au milieu du XIe siècle pour accueillir les pèlerins empruntant la Via Tironensis afin de se rendre à Compostelle. Une statue de Saint-Jacques en costume de pèlerin visible à l’intérieur. L’église est entièrement restaurée au XIXe siècle : sa façade néo-romane date de cette période. Les deux clochers renferment un carillon de 52 cloches classé Monument Historique.

Logis du Cognet

Aussi appelé Hôtel Brochard, cet édifice est caractéristique de la fin du Moyen Âge (vers 1450) : pignon sur rue, tourelle d’escalier, décors gothique. En 1663, il reçoit la visite de Jean de la Fontaine, parent du propriétaire. Le célèbre écrivain se rend aussi au château du Verger où il compose, lors de son séjour, la fable Le Petit Poisson et le Pêcheur.

Rue Bourbon

Elle était appelée Grand’rue au Moyen Âge : c’est l’artère commerçante principale qui traverse la ville fortifiée du nord au sud, passage obligé des pèlerins se rendant à Compostelle. Quelques unes des façades de cette rue portent encore des coquilles sculptées. La rue tiendrait son nom actuel de François de Bourbon, duc de Châtellerault au XVIe siècle et cousin de François 1er.

Châtellerault ville industrielle

Au XIX siècle, la ville connaît une extraordinaire expansion notamment grâce à sa manufacture d’armes. Au fil de cette balade urbaine, on découvre les édifices publics et industriels qui ont forgé la ville moderne.

Hôtel de Ville et Palais de justice

Les bâtiments du couvent des Minimes sont transformés en mairie après la Révolution. En 1848, ils sont rasés au profit d’une construction neuve conçue pour accueillir l’Hôtel de Ville, le Palais de Justice et un musée. 

La Manu

En 1819, Châtellerault est choisie pour l’installation d’une manufacture royale d’armes blanches. Elle s’implante sur la rive gauche, au sud du faubourg de Châteauneuf. Un canal est crée pour l’alimentation en eau des usines hydrauliques construites en bord de Vienne. Le site ne cesse d’évoluer pour atteindre presque 9000 ouvriers à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Des armes à feu telles que le fusil Chassepot, le fusil Lebel ou encore le MAC-50 ont été produites ici. L’usine ferme ses portes en 1968 après 150 ans d’histoire. Les bâtiments industriels sont alors peu à peu reconvertis.

La Manu – Les tours Vimouth

Visibles de tout Châtellerault, ces deux grandes cheminées de 45 m de haut témoignent de l’utilisation de la vapeur à partir des années 1880. En 1994, le plasticien Jen-Luc Vilmouth les relie par une passerelle métallique. Baptisé « Comme deux tours », l’œuvre offre une vue panoramique sur le site de la Manu et sur la ville. Ouvert toute l’année en accès libre.

Vous vous doutez bien que seul Gérard monte sur la passerelle...

L’Île Cognet

Cette petite bande de terre est apparue en 1840 suite à une grande crue et aux aménagement de quais et de barrages sur la rivière. Elle est accessible par une passerelle en dehors des périodes de crue et de nidification.

Il est déjà tard, et la nuit commence à tomber lorsque nous nous garons sur le parking de l’église du petit village de MIGNÉ.

Mercredi 13 novembre 2019   

LE CHÂTEAU DE SARZAY

Ce site qui nous accueille est une forteresse médiévale du XIVe siècle, miraculeusement rescapée de la guerre de cent ans, des guerres de religion, de la fronde, de la révolution, des tempêtes et du temps qui passe. Bien qu’il ne subsiste aujourd’hui qu’une petite partie de son étendue d’origine, ce qui reste témoigne d’une architecture médiévale élaborée et soignée, un petit bijou ».

Le propriétaire nous accueille en nous disant ceci « j’ai mis 30 ans à restaurer ce château, quand à moi je me détériore ». En fait depuis 1983 et sans relâche, Richard Hurbain s’attache à redonner à son château, son aspect d’origine, il a creusé les douves, et entassé des milliers d’objets, on se croirait dans une brocante, c’est hallucinant...

Un bric à brac poussiéreux, le charme moyenâgeux...

Les combles sont absolument magnifique, avec une charpente qui vaut à elle seule le détour.

La maison de George Sand

Belle visite dans une maison pleine de charme où le temps semble s’être arrêté au XIXe siècle et qui a su garder l’esprit de George Sand.

Une multitude de petits détails et d’anecdotes par une guide passionnée (bien que n’ayant pas mis mes oreilles, je n’aie pas tout entendu... lol...) rendent la visite très intéressante.

Sans oublier le magnifique jardin qui a inspiré l’écrivaine.

Déjeuner à LA CHARTRE. Pour moi une pizza dont la pâte n’était pas cuite pour Gérard deux avant-pattes de lapin, sans viande...

Puis, nous passerons devant le CHÂTEAU DE CULAN, sans pouvoir prendre une photo.

Visite de HERISSON dans l’Allier, ou nous passerons la nuit sur le quai de l’Aumance

Jeudi 14 novembre 2019   

VERNEUIL-EN-BOURBONNAIS

Ancienne châtellenie des ducs de Bourbon, le charmant village médiéval de Verneuil-en-Bourbonnais entouré de verdure, est ponctué de jolies maisons anciennes.

Nous y découvrirons tour à tour, l’église romane Notre-Dame-sur-l‘Eau du XIe siècle, qui fut transformée en grange à la révolution. En 1962, l’association la Société des Amis du Vieux Verneuil en fit l’acquisition et la restaure.

L’ancienne collégiale Saint-Pierre construite par des chanoines au XIIe siècle, ainsi que les vestiges du vieux château.    

Pour compléter la visite des lieux, on va faire un tour du côté de la Motte Coquet, un espace tranquille et verdoyant, où l’on peut découvrir le Géant endormi…

Arrêt pour déjeuner sur le parking du château de LAPALISSE.

On va passer par CHARLIEU, qui est un très joli bourg, mais sans s'arrêter à cause de la pluie qui a redoublée d'intensité... ce sera pour une prochaine fois.
Et nous avons bien fait, car sur les monts du lyonnais la neige commençait à tomber...

Ce soir, ce sera pizza chez Fred à LAGNIEU, et dodo sur le parking de Carrefour.

Vendredi 15 novembre 2019   

 CONCLUSIONS

Nous avons parcouru  3313 km.

Un beau voyage, dommage que le temps n’était pas de la partie, ciel gris, pluie, vent, nous avons eu droit même à la tempête Amélie...