LISBONNE
Septembre 2006
On a surnommé Lisbonne "la ville du vague à l'âme" parce qu'elle est la cité du fado plein de tristesse et des poètes mélancoliques. Ici la décadence a des allures enjôleuses. Chez les jeunes, les sirènes de la nostalgie ne trouvent plus guère d'écho. Ils sont à pied d'œuvre pour faire de Lisbonne une métropole internationale moderne.
Elle est la ville de tous les contrastes. Elle est à la fois moderne et ancienne, avec des allures de grande métropole et de bourgade campagnarde.
« Lisbonne ne se voit pas, elle se sent » … on disait que la ville sentait les épices.
Bâtie sur 7 collines à l'embouchure du Tage, qui se jette dans l’océan Atlantique 17 km plus loin, avec ses monuments baroques ocre ou rose vif, Lisbonne, chaleureuse et hospitalière, est riche de souvenirs ; sa situation géographique lui a d’ailleurs valu d’être le point de départ des grandes expéditions maritimes à l’époque des Grandes Découvertes (15ème et 16ème siècle).
De l’aéroport, nous partons en autobus pour une visite guidée de la ville. Avant de rejoindre notre hôtel, nous irons visiter le Monastère des Hiéronymites (« Monasteiro dos Jerónimos » en portugais), dès notre arrivée le souffle nous manque
Cette imposante bâtisse, semble faite de dentelle. Le monastère représente une des merveilles architecturales de Lisbonne. Sa démesure, l’harmonie de sa construction et la magie qu’il dégage en font un des plus beaux édifices du monde. Cet ensemble a d’ailleurs été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1983. Des moines de l’ordre de Saint-Jérôme, appelés les Hiéronymites, occupèrent les lieux, et ce jusqu’en 1834.
Sa construction débuta en 1505, sur les ordres du roi Manuel Ier, et n'a été terminée que 70 ans plus tard, à l’emplacement même où un ermitage avait préalablement été installé. Son existence est étroitement liée à la découverte de l’Inde par Vasco de Gama en 1495. En effet, son financement provient, en grande partie, de « l’argent du poivre », impôt direct, prélevé sur le commerce des épices indiennes.
Le tout se compose d’une église, d’un cloître et d’ailes réservées au logement des moines.
Le portail sud de l’église Santa Maria est doté d’ornements sculptés tout à fait grandioses. Des gâbles, des pinacles et des niches garnies de statues le composent, en effet. Il s’agit là du plus grand point d’intérêt du site. Il n’est pas un centimètre de pierre qui ne soit sculpté…
La haute nef, soutenue par de fins piliers octogonaux confère à l’édifice toute sa majesté. A l’entrée de celle-ci se trouvent les tombeaux de Vasco de Gama et de Camões, célèbre poète portugais.
Dans son prolongement, on peut voir le chœur de l’église. C’est ici que l'on découvre les tombeaux de Manuel Ier, de sa femme Dona Maria et de João III, un de leurs enfants.
Au Nord de la nef se tient le cloître manuélin, achevé en 1544. Il est un chef-d’œuvre d’architecture. De forme carrée, il comprend deux étages. Il est entouré, à droite, par une salle capitulaire, et, à gauche, par le réfectoire.
Le monastère de Hiéronymites est aujourd’hui est des monuments les plus visités de Lisbonne.
Nous retournons au bus pour rejoindre l’hôtel, Olissippo Marquês de Sâ *** au passage nous apercevons la tour de Belém, que nous viendrons visiter après-demain
On nous remet la lisboa card qui nous donne droit à :
- accès gratuit et illimité au métro,
- accès gratuit au bus, tramways et ascenseurs,
- entrée gratuite dans 26 musées,
- diverses réductions.
A deux minutes De notre hôtel se trouve la magnifique Place Marquis de Pombal à qui les Portugais doivent la reconstruction
de Lisbonne après le terrible tremblement de terre suivi d'un tsunami le 1 novembre 1755 à l'heure de la grand'messe. Ministre du roi Joseph 1er, il organise les secours après la
catastrophe, fait enterrer les morts et ordonne la reconstruction de la ville
Après avoir longé l'Avenida da Liberdade, longue de 1500 m, les Champs Élysées lisbonnais, majestueuse avenue bordée d'immeubles abritant théâtres, cinémas, hôtels, restaurants, agences de voyages, aux trottoirs pavés de motifs noirs et blancs, nous arrivons à la Praça des Restauradores puis au Rossio de la Baixa (prononcer baïcha).
Au centre de la place se dresse une colonne portant la statue en bronze du roi Dom Pedro IV. Autour se trouvent des fontaines. Le sol pavé en forme de vagues donne une étrange impression au promeneur.
Le noyau historique comprend quatre quartiers :
Pour s’y promener, bonnes chaussures recommandées sur les pavés irréguliers des rues qui montent et qui descendent.
Le cœur de Lisbonne
La Baixa (ou ville basse) occupe la partie de l’ancienne ville qui a été détruite par le tremblement de terre de Lisbonne de 1755. Sa planification urbaine, un quadrillage de rues et des bâtiments semblables, est due au marquis de Pombal. Si la Baixa est le quartier le plus animé, il est aussi le plus grand quartier commercial de Lisbonne. On y trouve la majorité des monuments, comme le Théâtre National de Dona María II, la Praça do Comércio et le Rossio, on y emprunte la rua auréa, ou rua da prata (rue de l’or ou de l’argent), et la rue piétonne « Augusta » où il est très agréable de prendre un café en terrasse, au milieu de la rue.
Nous prenons la rua Augusta bordées de boutiques et de cafés pour nous rendre Place du Commerce nommée également Terreiro do Paço (Terrasse du Palais), la plus belle place de la ville. Cette place, qui débouche sur le Tage, est construite sur les bases du palais royal détruit par le fameux tremblement de terre. Elle mesure 180 sur 200 m et elle est entourée de monuments à arcades aux façades jaunes safran..
Ici, aux confins de la ville mais à proximité du quartier commerçant, on se prend à rêver, le regard perdu au-delà du fleuve
Au centre trône la statue équestre de Jose 1er qui regarde le Tage, une œuvre du sculpteur Machado de Castro (1775).
Passage obligé par la Praca du Municipio, siège de la mairie. Le 5 octobre 1910, la République a été proclamée du haut de son balcon. Au centre, se dresse un pilori. Il symbolise le pouvoir municipal
Pour accéder au Chiado, nous prenons l’ascenseur Santa Justa.
L'Elevador est un moyen romantique de découvrir la ville de Lisbonne vue d'en haut.
En voyant l'édifice, on pourrait dire : "ça ressemble drôlement au style tour Eiffel, ça a dû être fait par lui". Erreur, pourtant il y a du vrai, l'élévador a été conçu par un élève de Gustave Eifel, Raoul Mesnier de Ponsard. Il a été mis en marche pour la première fois en 1902. Une cabine ascenseur vous permet d'accéder tout en haut à un belvédère, où on trouve un café et une belle vue sur le château et la ville.
Travaillée tout en fer forgé, l'œuvre est un vrai plaisir pour les yeux.
Une passerelle nous emmène juste à côté du couvent des carmes, dont la nef s’est effondrée en 1755 et qui accueille aujourd’hui le musée archéologique.
Nous parcourons les rues du Chiado, considéré comme le quartier chic de Lisbonne, on trouve les plus belles boutiques de chaussures, de porcelaine et d’argenterie de la ville.
C’est un quartier fascinant aux rues pavées. Allant plus ou moins au hasard, au gré de nos envies, nous trouvons des petites rues, nous croisons des édifices dans un style curieux, un mélange de moderne et d’ancien… souvent avec des façades écaillées ou recouvertes de carreaux. Il parait que ce quartier est très animé la nuit… et très paisible le jour. On peut au moins confirmer cette dernière remarque.
C’est aussi dans cette partie de la ville que vécut le célèbre poète portugais Fernando Pessoa... Nous profitons d’une pause au café A Brasileira, lieu préféré de cet écrivain où se retrouvent les artistes, les hommes politiques et les étudiants en art.
Surplombant Lisbonne
Perché sur une colline, le Bairro Alto (quartier haut) est sans doute l'un des quartiers les plus agréables et les plus charmants de la ville. Ce district typique et populaire accueille les noctambules et les gourmands dans les nombreux bars, restaurants ou discothèques qui sont parsemés sur la butte. C'est le quartier où la jeunesse se retrouve et où se rencontrent les jeunes branchés dans une librairie intimiste ou un restaurant à la mode. En clair, un endroit passionnant, à l'image même de la ville entre modernité, tradition, audace et simplicité
L’église Saint Roch (Sao Roque) mérite une visite. L'intérieur, mélange de matériaux précieux, a été réalisé à Rome en 1749 et acheminé pièce par pièce sur l'ordre de Joao V par bateau. Le plafond en trompe l'œil est très original.
En remontant la rue, le jardin Principe Real contient un gigantesque cypressus lusitanica de 25 m de diamètre (le plus grand d'Europe).
Le Tage et le pont du 25 Avril, avec au fond le Roi Christ
L’Alfama où se situent le château Säo Jorge et la cathédrale Santa Maria Major
De retour dans le quartier Baixa, nous montons à l’Alfama et prenons, juste pour le plaisir, le tram 28. Utilisé par la population locale, il est néanmoins volontiers emprunté par les touristes pour son trajet dans les rues tortueuses du vieux quartier.
On a du mal à croire aujourd'hui que ce quartier modeste ait été autrefois la partie la plus prisée de la ville, L’époque maure, la ville se limitait aux ruelles autour du château fortifié. Le déclin commença au Moyen Âge, lorsque les résidents fortunés, redoutant les séismes, partirent plus à l'ouest, abandonnant le quartier aux pêcheurs et aux indigents. Les bâtiments ont survécu au tremblement de terre de 1755 et bien qu'il ne reste plus d'édifices maures, le quartier a conservé sa disposition rappelant une casbah. Des maisons compactes bordent les rues et les escaliers escarpés, et du linge sèche aux fenêtres.
C’est le berceau d’un style musical portugais : le fado.
Le chemin jusqu'au Château Saint Georges (Castelo de São Jorge) est tortueux, du linge sèche aux fenêtres des maisons.
Le château Säo Jorge
Le mur d'enceinte franchi, une statue de Saint Georges vous accueille. Une terrasse surplombe la ville et des murs délimitent des pièces envahies par la végétation
Le château a été construit au Vème siècle sur une des collines de Lisbonne par les Wisigoths puis modifié par les Maures au IXe siècle. Après la prise de Lisbonne au Maures en 1147, le roi Dom Alphonso Henriques installa la résidence des rois du Portugal dans cette citadelle. Puis au XVe siècle, en 1755, Manuel 1er transfère la Cour sur les rives du Tage dans un palais plus luxueux. Le château devient ensuite une prison.
La promenade sur les terrasses ombragées, où les paons évoluent en liberté, offre un superbe panorama sur la ville.
Nous redescendons vers la Place du commerce,
La nuit tombe,
PALÁCIO DE QUELUZ
En 1747, Dom Pedro, le plus jeune fils de Joào V, chargea Mateus Vicente de la transformation de son pavillon de chasse en palais d’été rococo. Le Palácio Nacional de Queluz, est considéré par beaucoup comme le Versailles portugais, et pour cause ! Sa gracieuse façade à l'accent rocaille, adoucie par de tendres couleurs portugaises, en fait un des plus élégants palais baroques du pays. La partie centrale fut construite, avec sa salle de musique et sa chapelle, puis le palais fut de nouveau agrandi après le mariage de Pedro et de la future Maria Ier, en 1760. L'architecte Jean-Baptiste Robillon créa le pavillon portant son nom et le jardin, conçut la salle du trône et réaménagea la salle de musique. Sous le règne de Dona Maria, la famille royale faisait du bateau sur le canal bordé d'azulejos. C’est la résidence d’été, jusqu'en 1807, date de l'invasion des troupes napoléoniennes et de la fuite de la famille royale au Brésil. Le palais de Queluz est la dernière grande œuvre de prestige réalisée par la famille royale. Malgré l'opulence de sa décoration et la fraîcheur de ses jardins, Queluz garde en mémoire la triste fin de la reine Dona Maria I, atteinte de folie vers la fin de son règne.
Le parc est très agréable avec ses azuleros
La beauté naturelle de Sintra captura les poètes, surtout les romantiques anglais et plus particulièrement Lord Byron, qui la comparait à un « glorieux Eden », la ville et ses alentours constituent l'un de ces endroits magiques où s'épanouit une végétation extraordinairement dense et riche en espèces et qui mérite bien une visite. Le Palacio Nacional, commencé au XIIIe siècle puis poursuivi à la fin du XIVe sous Joao 1er. Enfin Manuel 1er transforma le palais en résidence d'été. Pour achever le tout, Maria 1er au XVIIIème fit élever 2 cheminées de cuisines qui donnent vraiment un air curieux au bâtiment qui n'est pas particulièrement beau. L'intérieur, par contre, est orné d'azulejos superbes du XVe et XVIe avec des plafonds peints magnifiques (salle des pies, salle des cygnes,…et la salle aux 27 blasons). Le patio central rappelle ceux d'Andalousie
Sur les hauteurs de Sintra, l’on peut apercevoir, le Castelo dos Mouros, château Médiéval du VIIIème, qui n’a conservé que ses remparts
Nous déjeunons dans un restaurant typique de la région.
En route pour Cascais (prononcez Cachecaille)
Cascais, un ancien village de pêcheurs qui fut aussi un site militaire protégeant l'entrée de l’estuaire du Tage.
Charmante petite station balnéaire, dotée d'une accueillante plage de sable fin et regorgeant de petites ruelles typiques !
Cascaïs c'est aussi un fort du 17ème siècle et un haut lieu de surf.
Ancienne résidence de la famille royale portugaise, elle est aujourd'hui quasi indissociable d'Estoril, sa voisine, qu'une promenade permet de rallier en 15 min.
Retour sur Lisbonne
Nous profitons de la fin de journée pour aller dans le centre commercial Colombo (le plus grand d’Europe),
Soirée au restaurante casa de fados
Le fado, qui doit son nom au latin fatum signifiant destin, apparaît au Portugal à la fin du 18e siècle. Chant triste et monotone des marins, il aborde tous les thèmes des passions humaines. Moi qui ne comprends pas le portugais, je n'en suis pas moins émue par les mélopées que la chanteuse interprète avec ses tripes, accompagnée par deux musiciens à la guitare et à la viole.
Nous partons de notre hôtel, direction Bélem.
Nous redescendons vers le quartier de la Baixa, pour y prendre le train, nous longeons les rives du Tage que l'on va suivre jusqu'à Belém.
Le pont du 25 avril se rapproche. Ce pont suspendu de 3200m de long a été construit sous Salazar entre 1962 et 1966. Il en portait d'ailleurs le nom avant la révolution des Œillets. Il possède un second niveau où les trains peuvent circuler.
Sur la berge opposée, à Almada, on ne peut pas manquer posée sur un socle haut de 82m, la statue du roi Christ (28m). Inaugurée en 1959, c'est la réplique en miniature du Rédempteur de Rio de Janeiro.
Ca y est, voici Alcantara. On y est presque !
Le symbole de l’âge d’or portugais
Installé à l’embouchure du Tage, là où les caravelles partaient pour les découvertes, Belém est inextricablement lié à l’âge d’or du Portugal. Lorsque Manuel Ier arriva au pouvoir, en 1495, il récolta les fruits de l'incroyable ère d'expansion, bâtissant des monuments et des églises grandioses qui reflétaient l'état d'esprit prévalant alors deux des plus beaux exemples d'architecture manuéline, exubérante et exotique sont le Mosteiro de Jerónimos et la Torre de Belém.
Belém est un faubourg spacieux et assez vert, avec une multitude de musées, de parcs et de jardins, et aussi un rivage agréable, avec des cafés et une promenade, où il règne, par temps ensoleillé, une atmosphère de bord de mer Avant que les eaux du Tage ne baissent, le monastère des Jerónimos donnait sur le fleuve. Aujourd'hui, la bruyante avenida da Îndia sépare le centre de Belém des rives pittoresques du Tage, et wagons jaunes et argent passent régulièrement.
Site touristique par excellence, de nombreux cars y déversent chaque jour leurs flots de touristes.
Nous sommes tout d'abord accueilli par le Monument des Découvertes, face au Tage. A l'origine construit en plâtre pour servir de décor lors de l'Exposition du Monde Portugais de 1940, il a été rebâti en pierre en 1960 en l’honneur d’Henri le Navigateur pour le 500e anniversaire de sa mort.
Représentant l’infant qui s’avance à la proue d’un navire stylisé suivis de 32 personnages liés au monde des découvertes parmi lesquels, bien sûr, le célèbre navigateur Vasco de Gama. Il est haut de 52 m, et l’infant est de 9 m. Cette œuvre rend hommage aux navigateurs. Au Moyen Age, on pensait que la mer finissait sur les ténèbres et le chaos. Mais au Portugal, cet horizon maritime était un appel à la découverte. Tournant le dos à une Europe qui ne se préoccupait que d'elle-même, le Portugal avait envie de conquérir l'inconnu. C'est toute la fierté de ce pays, encore aujourd'hui.
Nous nous sommes contentés des extérieurs et d'un joli panorama sur l'estuaire du Tage.
Devant l’esplanade, une mosaïque de marbre qui représente une rose des vents avec une mappemonde en son centre et les vagues identiques à celles du Rossio. Elle retrace l'histoire des découvertes maritimes et elle a été offerte par l’Afrique du Sud en 1960. Elle mesure 50 m de diamètre,
La Tour de Belém, érigée entre 1515 et 1521 par le roi Manuel 1er, pour défendre le port de Lisbonne, elle fait partie des œuvres les plus marquantes du style manuélin. A l'origine, ce bastion aux allures de proue de navire était situé au milieu du fleuve. Les bateaux ennemis, qui entraient dans l'estuaire, savaient que la flotte nationale était prête à faire feu. Au cours des siècles, le Tage s'est ensablé et la tour est devenue partie intégrante du rivage. Haute de 5 étages, elle dispense une belle vue sur le Tage mais que de marches….
Près de là, à l'Antiga Confeitaria de Bélem, réputée depuis 1837 pour ses petits flans, les fabulous pastéis de nata
Ces transcendantes petites choses sont en fait des mini flans enveloppés de pâte feuilletée et servis tièdes, saupoudrés de cannelle !
Museu Nacional dos Coches
Nous visitons le musée des « coches » qui abrite une collection exceptionnelle de carrosses royaux des XVIe et XIXe, des chaises à porteurs ou à 2 mules. Ces carrosses sont de véritables œuvres d'art : bois sculptés, peintures décoratives, velours brodés…
Nous revenons vers les docks pour déjeuner dans un luxueux restaurant gastronomique, la note est salée …
Expo 1998
Pour la dernière exposition universelle du siècle, un quartier industriel et résidentiel de 330 hectares fut démantelé pour y construire un parc gigantesque. Des bâtiments d'exposition monumentaux, un port de plaisance, des équipements sportifs, des résidences de luxe, une grande gare et un second pont sur le Tage furent construit pour l'occasion.
L'heure du départ a malheureusement déjà sonné. Quatre jours c’est vraiment trop courts pour visiter une ville au passé architectural aussi riche que Lisbonne. C'est promis, nous reviendrons, pour entrer dans la Tour de Belém que nous n'avons vu que de l'extérieur, refaire un tour dans les splendeurs des Jéronimos et découvrir d'autres musées, d'autres quartiers et, pourquoi pas, d'autres villes du Portugal.