Campo Di Pietra

(Provincia di Trévise)

Juillet 2013

Dimanche 21 Juillet

10 heures - 1er arrêt sur les traces des premiers visiteurs des Grottes du Cerdon… Il y a dix mille ans.  

Arrivées non loin de la sortie, la guide nous propose de descendre encore pour aller jusqu’au belvédère qui domine le vignoble de Cerdon. J’ai surestimé mes possibilités, la remontée par les escaliers (l’équivalent de 8 étages) a été pour moi très dure. Surtout que la vue que nous avions de cet l’abri rocheux et quasiment la même que l’on peut avoir sur l’arrêt panoramique de la D1084 quelques km en contrebas.

Si la température dans la grotte est de 13°, au fond de ce gouffre elle ne dépasse jamais 4°, même en pleine canicule. Vers les années 1930, un fromager avisé l’utilise pour affiner ses fromages « Bleu de Gex » : il les dispose au fond du gouffre sur de grands rayonnages à étages. L’histoire de ce gigantesque frigorifique naturel ne s’arrête pas là. 6 ans plus tard, lorsqu’il découvre la galerie ornée de splendides concrétions, il l’équipe sommairement, l’éclaire, la fait visiter… et vend ces fromages aux visiteurs.

La sortie des grottes se fait sous ce porche majestueux (60 m. de large et 30 m. de haut), avant d’emprunter un chemin qui remonte en sous-bois jusqu’au parc d’accueil.

Bien évidemment, je suis à la traîne. Arrivées sur l’aire de pique-nique, nous déjeunerons d’un très bon sandwich chaud acheté sur place avant de rependre la route.

Notes prises sur la feuille de voyage d’Emilie :

13h00 nous reprenons la voiture,

13h17 Mamie fait la blonde, prend l’autoroute Titane (Elle veut parler de l’autoroute des Titans), on a peur tout le long.

Pour la petite histoire je prends l’autoroute lorsque je m’aperçois que c’est sur celle-ci que j’avais paniquée quelques années plus tôt, j’avais été prise de vertige à la sortie d’un tunnel, lorsque je me suis retrouvée sur un viaduc, certainement à 120 km/h (celui-ci), j’avais bien cru que je plongeais dans le vide. Et voilà que je me retrouve dans le même tunnel avec qu’une seule idée, ne plus en sortir…. Mais voilà, je ne peux pas faire demi-tour et de nouveau j’ai le ventre qui me remonte dans l’estomac…. Je sors du tunnel à 80 km/h cette fois-ci, les voitures me doublent à toute allure, j’ai envie de vomir. Emilie me tapote l’épaule, « ça va aller, ça va aller » me dit-elle. Si je n’avais pas si peur, j’en rirai…

L’autoroute des Titans, ce nom lui va si bien, elle va vers Bellegarde et la Suisse, elle est toute en viaducs. Dès que je peux, je prends la sortie pour continuer sur une nationale.

Il n'y aura pas de troisième fois...

Je reprends l'autoroute après Saint-Julien-en-Genevois

Arrêt sur l'aire panoramique du Mont-Blanc

Située au pied du Mont-Blanc, à 1224 mètres d’altitude, Courmayeur avec ses belles maisons aux toits d'ardoises est l’une des stations les plus prestigieuses d’Italie, (au même titre que sa voisine française Chamonix qui n’est qu’à 22 km). Je regrette un peu de ne pas avoir pris le temps de visiter cette superbe station.

La traversée du Val d’Aoste se fera par l'autoroute que nous quitterons à Ospitaletto.

Il est 19 heures, nous trouvons un hôtel à Brescia.

ALBERGO RISTORANTE MARCHINA ***

Via Valcamonica 19B, 25132 Brescia

Le restaurant est fermé, mais la patronne, super sympa, nous dit que son mari peut vite nous préparer un encas, steak froid (façon Nona) et une salade avec une part de gâteau fait maison. 109 euros avec les 2 petits-déjeuners, c'est vraiment raisonnable.

 Lundi 22 Juillet

Départ de l’hôtel, le GPS nous fait traverser tout Brescia avant de reprendre une petite portion d’autoroute afin d’arriver à Vérone, je veux montrer la maison de Juliette à Emilie.

Située sur les bords du fleuve Adige et ceinturée de remparts crenelés, la plupart datant du Moyen-Age, la ville est universellement connue grâce à William Shakespeare et sa triste histoire d’amour entre Roméo et Juliette, écrite en 1597.

Piazza Brà 

Immense en ensoleillée, cette place sur laquelle s’élèvent les arènes est bordée de terrasses de café, qui font l’endroit idéal pour une pause rafraîchissante avant de nous lancer à la redécouverte de la cité (j’étais déjà venue avec Charly lors de notre voyage en camping-car dans les Dolomites).

Nous prenons le petit train touristique en pensant que nous pourrons faire des arrêts et visiter Vérona à notre gré. Coincées sur les sièges par 2 hollandais et leurs énormes valises, le tour est vite expédié et 20 mn plus tard, nous sommes de nouveau sur la place, décues.

Tant pis, malgré la chaleur nous irons tout de même nous promener dans le centre historique de la ville. Les abords de la place et la rue de Rome sont envahies de touristes, attirant les artistes de rue qui font peur à Emilie.

Nous débouchons sur la place des Herbes « piazza delle Erbe », qui est un ancien forum romain devenue aujourd’hui une place de marché permanent très animée. Au centre de la place s’élèvent le « Capitello » (une tribune qui servait à annoncer les décrets et les sentences), la colonne de Saint-Marc avec son lion ailé, symbole de Venise, et enfin la fontaine de Madonna Verona, du nom de la statue romaine qui la surmonte et personnifie la ville, et le Palazzo del Comune avec sa tour médiévale haute de 83 mètres : la Torre dei Lamberti.

Nous irons souper un soir avec Franki et Yvette dans la Pizzeria Birmana de la Villa Foscarini à Gogo Al Monticano, un lieu magique et une addition plus que correcte puisque le lundi et le mardi, pizza à volonté pour 5 euros par personne.

Yvette tu as été une hôtesse parfaite, Franki un chef cuisinier hors pair... les doigts de fée de Vanessa ont fait des merveilles sur ma couleur de cheveux, mais un petit bémol je n'aime pas le digestif dans des verres en plastique !!! Je rigole... 

Retour Dimanche 28 sur Gap avec un passage par le Montgenèvre avec 22°, quel bonheur…