DIRECTION
PAYS BASQUE
MARS 2016
Jeudi 24 mars
C’est le grand jour, enfin je vais visiter cette région de France que je ne connais pas encore. Un grand merci à JC.
Nous partons de Forcalquier au petit matin, il fait beau…. que du bonheur !
Entouré de jolies collines rouges, le lac de Salagou s’étend sur 750 hectares. Crée à la fin des années 1960 pour permettre l’irrigation des cultures environnantes. Il régule aussi les crues de la rivière Lergue et du fleuve Hérault.
Le CC garé pour la nuit sur le parking en bordure du lac, nous partons pour une longue promenade. un moment de détente, qui nous font apprécier ce lieu malgré le vent qui souffle fort et les nuées de moucherons…
La nuit ne fut pas des plus agréable à cause du vent qui fait trembler le CC par moment et surtout par le manque d’oreillers (oubliés à la maison).
Vendredi 25 mars
Nous traversons une partie du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc. Paysages de vignobles, de vallées et de reliefs se dévoilent au fil de notre route dans l’Hérault. Dans le Tarn, ce sont des blocs de granit sculptés par l’érosion dans le Sidobre, ou encore forêts de sapins, de hêtres et de chênes de la Montagne Noire.
Passage au Leclerc à Mazamet pour acheter un traversin, puis nous montons vers Hautpoul, village médiéval, accroché à son piton rocheux, berceau de la ville de Mazamet et ancien site cathare aux portes de la Montagne Noire.
Le parking est bien en dessous du village, le ciel est vraiment gris, il fait froid… nous décidons de redescendre pour visiter la maison du bois et du jouet qui se trouve en contrebas. la vendeuse est très agréable, elle ne nous laissera pas entrer au musée car elle doit s’absenter, mais prendra le temps de nous expliquer le fonctionnement de tous les anciens jeux en bois qui se trouvent dans la grande salle d’à côté.
Aire de service au parking Champ de la Ville à Mazamet : vidange et point d’eau gratuit.
Du quai des Jacobins, la vue sur les vieilles maisons colorées de Castres bordant la rivière de l’Ajout est remarquable. Etape sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, la ville a pris son essor au début du IXe siècle, autour de l’abbaye Saint-Benoît. Les maisons sur l’Ajout sont alors habitées par les tisserands, teinturiers, tanneurs et apprêteurs, affirmant la première vocation industrielle de la ville : le textile.
Notre retour au CC garé avenue de Roquecourbe est dur dur, je suis épuisée...
La nuit se passera sur la base de loisirs Aquaval de Lautrec, gratuite en cette saison.
Samedi 26 mars
Lautrec, cité médiévale, capitale de l’ail rose.
Fondée en 940, la cité s’est développée au pied d’un éperon rocheux qui lui procure un emplacement défensif idéal. Lautrec obtint sa notoriété grâce aux grandes familles de vicomtes, dont sont issus les ancêtres du célèbre peintre Henri de Toulouse-Lautrec.
Une magnifique place centrale où l’on admire encore des maisons à encorbellement et le puits central du XIVe siècle.
A l’Office du Tourisme, on trouve une maquette historique du village et le fournil du couvent.
Pas de pain aujourd’hui, le boulanger est en vacances avec une "belle" blonde !!!!!
Le théâtre de plein-air…
Les silos souterrains...
De ses remparts, seule subsiste la porte de Caussade.
Le bleu pastel de la collégiale Saint-Remy rappelle que l’on est en pays de cocagne…
Un peu plus loin l’atelier du sabotier, fermé en cette saison. Je pense qu’il ouvrira sans doute demain, jour de Pâques.
Il nous faut monter pour aller admirer le moulin à vent du 17ème siècle, l’un des seuls encore en fonctionnement dans le Sud-Ouest.
Et monter toujours plus haut pour avoir un magnifique point de vue de la ville, de la campagne environnante, et au loin de la Montagne Noire et des Pyrénées enneigés…
Pastel signifie pâte en occitan et le pastelier est celui qui travaille la pâte.
Tous les ingrédients d’une jolie carte postale sont ici réunis….
L’ail rose est apparu à Lautrec au Moyen-Age et n’en est plus jamais reparti.
Arrêt à Gimont pour la nuit.
L’aire des CC se situe près du plan d’eau avec pour compagnie les oies et les canards.
Un petit tour de lac avec Wilco avant de souper.
Nous avons déjà parcouru 530 km. Des amis à JC doivent nous rejoindre à Hendaye pour visiter le Pays Basque avec nous, nous décidons de modifier notre parcours et demain nous commencerons le circuit des bastides de Gascogne (circuit de 270 km).
Dimanche 27 mars (Pâques)
Les bastides de Gascogne
La campagne gasconne est jalonnée de bastides témoignant d’un riche passé médiéval. Bastions militaires ou simples géométrie urbaines, mais toujours construites en échiquier, ces «villes nouvelles du Moyen-Age» ont gardé le charme des villages qui s’animent les jours de marché.
Gimont est une bastide datant de 1265 construite sur une colline dominant la Gimone. La rue principale traverse le village sur sa crête et passe sous la halle en bois du XIVe, c’est surprenant…
Comme dans toute la région nous pouvons admirer de belles façades à colombages.
Un petit marché avec des producteurs locaux se tient sous la halle le dimanche matin, nous allons donc y flâner et je me fais engueuler par une vendeuse d’oeufs car j’ai dû la prendre en photo sans le faire exprès…
L’église de style gothique méridional, se trouve sur le chemin des pèlerins.
En partant nous passons devant l'usine de la Comtesse du Barry. Dommage que nous sommes dimanche, elle est fermée.
On traverse ensuite une très belle et très verte campagne.
Cologne
Bastide fondée en 1284. Sa place entourée de couverts et de maisons du XVè et XVIè siècle où pierre de brique se marient harmonieusement, comprend en son centre une halle du XIVè surmontée d’un petit beffroi à «couverture en poivrière».
Saint Clar
Bastide et halle du XIIIè, église du 12è siècle.
Déjeuner sur l’aire de CC.
Fleurance
Nous voilà devant l’abbaye de Flaran, il est déjà 17h30 et dans 1/2 heure, les visites seront terminées. Il est temps de trouver une aire pour nous poser, ce sera à la ferme de Laillon, route d’Eauze à Condom. Tél. 06 07 69 14 19.
Lundi 28 mars (Lundi de Pâques)
Je vais payer l’emplacement et acheter des produits locaux, et lorsque nous sommes prêts à partir, la patronne de la ferme vient me voir, pour me réclamer les 35 euros que j’avais donné mais que j’avais dû reprendre illico pour les remettre dans mon porte-monnaie… JC est très gêné, je suis donc la seule à rire de ma bourde….
Chasseigne
Arrêt devant le parc du château de Chasseigne pour laisser Wilco courir un moment.
Abbaye de Flaran
Fondée en 1151, l’abbaye de Flaran est la mieux préservée du Sud-Ouest de la France. Marqué par les vicissitudes historiques, le site est racheté en 2972 par le département du Gers, qui y réalise depuis cette date une intense campagne de restauration.
Condom
A part la cathédrale Saint-Pierre de Condom, rien d’exceptionnel dans cette ville…
Labressingle
Reconnue comme la propriété des abbayes d’Agen et de Condom, «La plus petite cité fortifiée de France» était le refuge des habitants en cas de danger. C’est au XIIe siècle qu’ils fortifièrent leur église par un rempart de 270 mètres de circonférence, dans lequel se pressent les maisons directement appuyées aux courtines.
Fourcès
Bastide ronde.
Au dessus de nos têtes, un nid de frelons asiatiques.
Montréal
Arrêt pour la nuit sur l’aire de Montréal.
Nous avions déjà fait la vidange et le plein d’eau à Fourcès.
Mardi 29 mars
Eauze
Aujourd’hui pas de photos.
Après avoir fait des courses au Leclerc d’Eauze, nous décidons de ne pas continuer le circuit des bastides de Gascogne qui devait nous mener jusqu’à Auch, car nous avons vu sur un panneau Aire sur Adour, vous savez le village exterminé par les allemands…., oui vous pouvez vous moquer, on a confondu avec Oradour sur Glane !!!!
Donc ce soir arrêt au camping Le Bascat, rue de Jouandin à Dax.
Tel. 05 58 56 16 68
Mercredi 30 mars
Matin calme au camping…
Nous partons avec le bus des thermes pour visiter Dax.
On se laisse porter par le rythme paisible de la cité…
Cathédrale Notre Dame ou Sainte-Marie, de style classique «néo-grec» édifiée entre la moitié du XVIIe siècle et la fin du XIXè siècle.
La Fontaine Chaude ou source de la Nèpe, nom dune déesse nordique des eaux, constitue le véritable symbole de la station.
Construite au XIXè siècle sur l’emplacement supposé des anciens thermes romains avait un débit journalier de 2400000 litres d’eau à 64° C..
La chaleur de l’eau qui jaillit est surprenante…
Le légionnaire et son chien, à l’ombre d’oliviers centenaires, se dresse la statue d’un légionnaire romain et de son chien oeuvre de Jacques Lasserre.
Une légende est solidement accrochée à la découverte de bienfaits des eaux chaudes de Dax : un légionnaire e garnison à Dax avait un chien perclus de rhumatismes Partant en campagne et sachant que son pauvre chien ne pourrait pas le suivre, il se résout à 'abandonner au bord de l’Amour. Quand le légionnaire revint, il eut la surprise de retrouver son chien revigoré par les bienfaits de la boue déposée par le fleuve. Le thermalisme était né.
Dans la rue Cazade au n° 27, se trouve l’hôtel St Martin d’Agès, hôtel particulier datant du XVIIè siècle.
Puis au détour de la rue du Palais, on peut admirer la Fontaine Sévigné du XVIIIè siècle installée devant l’hôtel Nourrisse du XVIIè siècle qui abrite la bibliothèque.
Dax n’a conservé qu’une partie de ses remparts. Edifiés au IVè siècle, ils constituaient une enceinte de 4 m d’épaisseur et d’une dizaine de mètres de hauteur, sur un périmètre de 1465 m. Démolis au milieu du XIXè siècle, il en subsiste aujourd’hui environ 320 m.
En bas de l’esplanade, la Statue de l’écarteur, oeuvre de Christian Maas, cette statue représente une figure de la Course Landaise sport traditionnel du département. On peut y voir un écarteur devant «Fédérale», une des meilleures vaches landaises.
Arènes, construite en 1913 dans un style andalou, les arènes ont une capacité de 8000 places.
Parc Théodore Denis, construit sur une ancienne zone marécageuse au XIXè siècle, il porte le nom d’un ancien maire de Dax décédé en 1908. A l’entrée ouest, se trouvent les armoiries de Dax avec sa devise «Regia Semper» (Toujours Royale).
A côté se trouve la statue du Taureau réalisée en l’an 2000 par Christian Maas.
Hôtel Splendid, construit sur les ruines d’un château, ce chef d’oeuvre architectural des années 20 s’impose très vite comme le fleuron de l’activité thermale de Dax.
Le retour à pied au camping est terrible pour moi…
Jeudi 31 mars
Notre arrivée sur la côte landaise se fera par Hossegor, puis nous déjeunerons sur le front de mer de Cap-Breton.
Arrêt à Anglet sur l’aire des Corsaires.
Qu’est-ce qui fait le charme d’Anglet, certainement pas la pluie et le vent violent qui nous cingle le visage… mais son littoral avec ses 4,5 km de plages, un grand bol d’air iodé c’est sûr, mais je préfère sans aucun doute retourner au chaud dans le CC
Vendredi 1er avril
De nouveau une belle journée ensoleillée, nous partons à pied pour monter au centre-ville, j’ai vraiment besoin de faire une halte chez le coiffeur.
Vers 16 heures rencontre avec Domi et Henri devant un bon café malgache et 1 heure plus tard devant quelques verres de «vrai» porto, puisqu’ils reviennent du Portugal.
Encore une nuit passée sur l’aire des Corsaires d’Anglet.
Samedi 2 avril
Nous remontons au centre-ville pour prendre le bus, direction Bayonne.
C’est entourée de collines et de ses remparts, que se niche la pittoresque et vivante ville d’Art et d’Histoire de Bayonne.
La devise de la ville : Nunquam polluta «Jamais souillée».
Arrêt devant le pont Mayou qui traverse la Nive et nous allons déambuler au hasard des rues. Serrées les unes aux autres, les jolies maisons hautes aux volets colorés forment un ensemble des plus typiques.
Rue du Port-Neuf
Le nom de cette cette charmante artère piétonne, bordée de maisons des 18è et 19è siècle s’explique par le fait qu’elle occupe, comme beaucoup d’autres ruelles des quartiers, l’emplacement d’un canal qui servait autrefois de port et mène à un lacis de petites rues commerçantes qui constituent le coeur du Grand Bayonne.
Notez la belle maison à colombages, à l’angle de la rue de la Monnaie et de la rue Orbe.
Un enchantement que de pouvoir se promener le long du quai où se trouve le marché du samedi matin.
En plein centre du Vieux Bayonne, on fait une halte à la Cathédrale Sainte-Marie, du XIIIè et XVIè siècle, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, celle-ci dispose d’un magnifique cloître gothique dont les galeries abritent tombeaux et dalles funéraires.
Déjeuner au bar du marché, petit bistroquet à recommander. Menu du jour délicieux et petit prix. Heureusement que nous avions réservé car à midi c’est déjà plein à craquer…. (Ne vous fiez pas à la photo, elle avait été prise à la réservation).
Puis un tour complet dans le petit bus électrique et gratuit nous permet d’admirer les fortifications de la cité construites par Vauban de traverser la Nive et découvrir quelques ruelles du Petit Bayonne en passant devant le Musée basque, fondé en 1922 dans la belle maison Dagourette, l’une des plus ancienne de la ville (fin du 16è siècle), qui illustre bien l’opulence des marchands rayonnais de l’époque.
La promenade continue dans les vieilles ruelles et le long des quais en contemplant les belles façades à pans de bois qui se succèdent au gré du parcours.
Départ en fin d’après-midi pour le circuit des splendeurs basques (300 km).
Nous quittons la ville en longeant l’Adour par Lahonce et Urt et commençons notre périple par la Basse-Navarre et la Soule
Arrêt pour la nuit se fera sur le parking de la piscine de la Bastide-Clairence.
Super soirée sardines…. et dégustation d’un gâteau basque, pâtisserie traditionnelle dont l’origine remonte au XVIIe siècle, c’est un biscuit rond et doré, à la fois moelleux et croquant, garni de crème pâtissière. Un délice…
Dimanche 3 avril
La Bastide Clairence,
Cette superbe bastide navarraise, qui a vu le jour en 1312 sous l’impulsion de Louis 1er, roi de Navarre, a su conserver tout le charme de son passé médiéval…
son trinquet Gartxot (ancien jeu de paume, inscrit au monument historiques en 2011, le plus vieux du monde mais toujours activement fréquenté), nous assisterons à un match, un sport très physique, le bruit que fait la balle lorsqu’elle frappe le mur est impressionnant…
La longue rue principale, aux façades ornées de colombages, ses maisons de style labourait ou navarrais blanchies à la chaux et aux volets rouges et verts,
Oh les délicieux macarons !!!!
Eglise Notre-Dame-de-l’Assomption
Typiquement basque avec ses étages de galeries, elle est flanquée de deux allées couvertes et pavées de dalles funéraires des plus vieilles familles de la Bastide. On parle ici du «cimetière préau».
La chapelle Notre-Dame de Clairence
Sauvetterre-de-Béarn «Perle du Béarn»
Perchée sur son promontoire, au-dessus des eaux du gave d’Oloron, voici Sauveterre-de-Béarn. Un très beau panorama depuis la terrasse de l’église sur un paysage verdoyant dominé au loin par la chaine des Pyrénées. Au dessous de nous le pittoresque pont de la Légende dont subsistent une arche et une porte fortifiée, classé Monument Historique.
Et la puissante tour Montréal, un ancien donjon, haut de 33 mètres, édifié au XIIe siècle pour assurer la protection de la cité.
L’église fortifiée des XIIe et XIIIe siècles.
Arrêt au camping Uhaitza Le Saison, route de Libarreux à Mauléon-Licharre.
Tel. 05 59 28 18 79.
Nous y sommes seuls, l’emplacement est magnifique en bordure du torrent, mais l’eau des douches est à peine chaude…
Lundi 4 avril
Visite de Mauléon-Licharre, le château d’Andurain est fermé, il est ouvert au public que 3 mois l’été.
Après un rapide passage à carrefour pour le ravitaillement nous décidons de passer par le col d’Aphanize, itinéraire conseillé par le guide Michelin «Escapade en camping-car France 2016». Malheureusement la D147 est barrée après Aussurucq, qu’à cela ne tienne nous rejoindrons la D117 par Camou-Cihigue. le GPS nous fait passer par des petites routes de campagne et traverser des villages ou les CC ont bien du mal à tourner.
Mais là encore on joue de malchance, c’est la D117 qui est coupée, il nous faut faire demi-tour et rebelote… là c’est petit pont qui pour moi est infranchissable, mais c’est sans compter avec nos chauffeurs qui sont des pros….
On ne va tout de même pas faire demi-tour et remonter sur Mauléon !!!!!
Non, on décide tous les quatre de descendre encore plus bas et de rejoindre Saint Jean Pied de Port par Larrau et la D19 vers Iraty. Il nous faut donc prendre le col Bagargui, les 9 derniers km passeront de 3,5% à 13% de grimpette, le moteur va chauffer… et on finira le parcours par le Col de Burdincurutcheta (dur à prononcer...)
Mais quels paysages grandioses, on va en prendre pleins les mirettes !!!!!!!
Arrêt sur l’Aire CC, avenue du Jaï-Alaï à Saint Jean Pied de Port.
Mardi 5 avril
Visite le matin de Saint-Jean-Pied-de-Port, sa citadelle, son vieux pont sur la Nive et sa porte St-Jacques.
Dans un superbe cadre de montagnes, posée comme son nom l’indique au pied du port de Roncevaux, voici la dernière étape française des pèlerins de Compostelle.
Rue de la Citadelle
Elle descend vers la Nive. Elle est bordée de maisons des 16è et 17è siècle (remarquez au n° 32 la maison Arcanzola de 1510).
Prison des Evêques au n° 41, elle fut sans oute un ancien entrepôt, utilisé comme prison du 18è au 19è siècle mais jamais nul évêque n’y fut enfermé. Elle abrite une exposition évoquant les chemins de St-Jacques au Moyen-Age.
La Porte Saint-Jacques
Les pèlerins entrent depuis toujours dans la ville par cette porte du rempart médiéval inscrite au Patrimoine de l’Unesco, jadis moyennant un péage.
Le chemin de ronde relie la porte St-Jacques et la porte de Navarre pour une agréable balade sur les remparts.
La Citadelle
Cette citadelle, bâtie en 1627, fut ensuite consolidée par Vauban. Du bastion formant un belvédère face à l’entrée du fort, on peut voir tout le bassin de St-Jean et ses agréables villages.
Domi, moi je sais pourquoi tu ris, mais personne ne le saura puisque c'est moi qui tiens l'appareil photo, na !!!!
Eglise Notre-Dame-du-Bout-du-Pont
Gothique, elle présente de beaux piliers de grès rouge.
Vieux Pont
Belle vue sur l'église et les vieilles maisons au bord de l’eau.
Après déjeuner on prend la route de St-Etienne-de-Baïgorry d’où on remonte la vallée des Aldudes par la D948.
Visite de la nurserie de porc basques de Pierre Oteiza.
Le pie noir, impressionnant…
Ce porc de race basque est intimement lié à l’histoire de la vallée même si, au début du 19è siècle, l’élevage décline au profit des troupeaux de brebis, dont les pâturages remplacent les hêtraies, chênaies et châtaigneraies parcourues par les porcs. En 1981, la race pie noir du Pays basque est finalement déclarée en voie de disparition ; elle ne compte plus que 25 femelles.
Truie basque : maternelle et bonne laitière, elle a sa première portée à l’âge de 12 mois. Deux fois par an elle élève 8 à 10 porcelets.
Verrat basque : Le mâle reproducteur est sélectionné d’après sa généalogie.
A 8 mois, il commence à saillir et assure la reproduction de 10 truies.
Porc basque : dès l’âge de 3 mois, le porc basque vit en plein air. Une cabane lui permet de s’abriter des intempéries. Il se nourrit d’herbe et des fruits de saison (châtaignes, glands faines) et complète sa ration journalière avec des céréales non OGM amenées par l’éleveur. Le porc basque se développe paisiblement au gré des saisons. A 14 mois, il pèsera près de 160 kg.
En 1988 Pierre Oteiza éleveur et boucher des Aldudes, redécouvre la race au Salon de l’agriculture de Paris et décide de la réintroduire dans la vallée. Une dizaine d’éleveurs s’associent au projet et fondent en 1990 une association aujourd’hui nommée Filière Porc Basque et en 2000, un séchoir collectif dans la vallée. Désormais, environ 80 producteurs élèvent les truies et les verrats en plein air. Ces animaux sont nourris de glands qui donne à la vide sa couleur foncée et son goût particulier. Preuve du succès de la réhabilitation les jambons kintos s’exportent en Europe, au Canada et même à Hong-Kong et au Japon
Au magasin, dégustation de jambon et saucisson avec des vendeurs très professionnels et un accueil des plus serviables…
Nuit sur le parking du saloir.
Mercredi 6 avril
Un sentier découverte nous permet de parcourir la montagne où les porcs vivent en liberté sous les châtaigniers.
En début d’après-midi nous visiterons la villa Arnaga à Cambo-les-Bains.
Edmond Rostand nous a légué son dernier chef d’œuvre La Villa ARNAGA, qu’il occupa pendant 12 ans. La Ville de Cambo-les-Bains en est aujourd’hui propriétaire, et le bâtiment et les jardins sont classés «Monument Historique», «Jardin Remarquable » et «Maison des illustres».
Un musée riche des objets personnels de la famille, présente la vie des Rostand à ARNAGA, mais aussi une évocation complète des œuvres du poète. Gérard Depardieu lui a même légué le César obtenu pour son interprétation de Cyrano de Bergerac.
«Toi qui vient partager notre lumière blonde…. n’entre qu’avec ton coeur, n’apporte rien du monde», écrit Edmond Rostand sur le seuil de sa villa.
Encore auréolé du succès de sa pièce Cyrano de Bergerac, il tombe gravement malade et son ami le Professeur Grancher, collaborateur de Pasteur et membre de l’Académie de Médecine, lui conseille de se soigner au doux climat de Cambo-les-Bains. Venu pour quelques mois avec sa femme Rosemonde Gérard, et ses deux enfants Maurice et Jean, il tombe éperdument amoureux du Pays Basque, et décide de s’établir à Cambo-les-Bains, l’endroit chéri qui lui a redonné la santé.
Rostand a une âme de bâtisseur et de jardinier, et il conçoit la maison et les jardins de ses rêves à la manière d’un décor de théâtre. Rien n’est trop beau pour ARNAGA : le confort le plus moderne, les trompe l’œil, les tissus précieux, les fresques des peintres à la mode, les boiseries et les laques de chine les plus rares. Et enfin, pour écrin à ce palais aux allures de ferme Labourdine, il dessinera deux jardins, le premier : à la française avec sa pergola et ses pièces d’eaux, et le second plus intime, à l’anglaise. Il choisira chaque arbre, chaque massif de fleurs, chaque perspective sur le paysage, avec le même soin et le souci du détail qu’il mit dans la construction de sa maison.
Parking gratuit sans service à coté du stade.
On se fera même remballer proprement par un jeunot lorsque on ira vers l’aire de service réservé aux CC, proche de la piscine. JC aura le temps de vidanger la cassette, mais il faudra revenir sur le parking et aller chercher l’eau avec les bidons (le film Jean de Florette, vous connaissez !!!!!)
Jeudi 7 avril
Nous partons de Cambo-les-Bains sous la pluie, dommage, cela nous empêchera d’aller nous promener dans le magnifique jardin des Thermes.
ESPELETTE
Espelette fait partie de ces lieux dont le nom fait frétiller les papilles des gourmets : c’est bien entendu le piment qui lui vaut cette réputation quasi universelle. Introduit en terre basque au XVIIe siècle par quelques navigateurs de retour d’Amérique du Sud, il bénéficie aujourd’hui de «l’AOC piment d’Espelette» et son séchage doit être naturel.
Personne ne saurait donc être surpris de voir les gros piments, incontournables de la cuisine basque, exposé en guirlandes rouge sur les façades des maisons à encorbellement qui se trouvent ainsi joliment décorées.
AINHOA, une bastide-rue typiquement basque.
Ancien relais destiné à accueillir les pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, classé «plus beaux villages de France » fondé au XIIIe siècle puis en partie reconstruit au XVIIe, est une étape incontournable de tout circuit au Pays basque.Ancien relais destiné à accueillir les pèlerins sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, classé «plus beaux villages de France » fondé au XIIIe siècle puis en partie reconstruit au XVIIe, est une étape incontournable de tout circuit au Pays basque.
* Sa longue et unique rue, un peu bruyante à cause du passage incessant des voitures est jalonnée de pittoresques maisons blanches à colombages rouges et verts des 17è et 18è siècle.
* Son église du XIIIe siècle au clocher carré à quatre étages dédiée à Notre-Dame-de-l’Assomption. A l’intérieur, un magnifique retable doré et ses deux étages de galeries en bois !
Autour de l'édifice, le cimetière paysager abrite des stèles discoïdales et tabulaires datées des XVIe et XVIIe siècle…
* Son fronton de pelote qui fait presque corps avec l’église.
* Son lavoir.
SARE, un beau village basque niché au pied de la Rhune
Une enclave française dans la Navarre espagnole, un fameux territoire de contrebande que l'on visite aujourd'hui pour ses jolies maisons du XVIIe et XVIIIe siècle, son fronton de pelote, sa majestueuse église Saint-Martin aux trois étages de galeries en chêne.
Aire pour camping-cars (8 euros la nuit) très proche du centre, on y monte par un chemin en zigzag…
Vendredi 8 avril
La Rhune
Je m’informe à la gare avant de prendre les tickets, en haut c’est complètement bouché, on ne voit rien et il fait 1 degré. Nous décidons donc de continuer notre route direction Saint-Jean-de-Luz
Ascain, impossible de se garer avec 2 CC.
LA CORNICHE BASQUE, une côte sauvage et préservée alternant criques et falaises découpées
Station balnéaire réputée de la côte basque, St-Jean-de-Luz doit aussi sa renommée à son histoire et à son patrimoine bâti.
Passage devant le port, une petite pause dans un café place Louis XIV en dégustant un délicieux macaron de la maison «adam» avant d’admirer les façades emblématiques comme celles de la maison de l’Infante où elle résida durant son mariage avec Louis XIV et de la maison Lohobiague-Enea, où séjourna le jeune monarque. C’est en effet au coeur de l’église Saint-Jean-Baptiste que fut célébré le 9 juin 1660 le mariage de Louis XIV avec l’infante Marie Thérèse d’Espagne. Classé Monument Historique cet édifice au décor exceptionnel recèle un monumental retable baroque en bois doré sculpté et trois étages de galeries en chêne…. Somptueux !
Place ensuite à la découverte des rues commerçantes de l’ancienne cité corsaire, avant d’aller flâner le long du front de mer.
Déjeuner sur l’aire de service du pont Charles de Gaule, très bien placée car nous sommes à deux pas du centre-ville, mais coincée entre l’avenue et la voie de chemin de fer elle est trop bruyante pour pouvoir y dormir, nous décidons de regagner l’aire d’Anglet, avenue des Corsaires.
De toute façon, nous n'avons pas le choix. Demain nous devons visiter Biarritz et le stationnement y est impossible en camping-car.
Samedi 9 avril
Il pleut, il fait froid, mais on va tout de même prendre le bus n° 10 qui passe tout près pour aller visiter Biarritz.
Une côte sauvage, constellée de rochers sculptés par la force des vagues ; de somptueux édifices et villas à l'architecture éclectique, allant de l'Art nouveau au néo-basque en passant par l'Art déco et le baroque ;
Eglise Sainte-Eugènie en pierres grises domine le Port Vieux. Sa construction a duré de 1898 à 1903. Auparavant s’élevait à cet endroit la chapelle Notre-Dame-de-Pitié. A l’intérieur des vitraux exceptionnels de Luc-Olivier Merson.
La maquette de bateau en ex-voto est un trois-mâts de guerre armé de canons, à la coque bleue, noire et blanche : la Mathilde.
La ballade au Rocher de la Vierge est à Biarritz un véritable rituel.
Que fait la vierge au milieu de l’océan ?
Depuis 1864, elle commémore le retour miraculeux de baleiniers biarrots, pris dans une tempête. Pourtant proches de la côte, ils n’arrivaient pas à rejoindre le Port Vieux et voient la mort arriver. En plein désespoir, ils sont éblouis par une lumière… Ils la suivent et rentrent pour la plupart sains et saufs à terre.
Bientôt le Rocher est joint à la terre ferme par une passerelle en bois construite sur ordre de Napoléon III. Plus tard elle cède. Eiffel reconstruira en 1887 celle sur laquelle on marche aujourd’hui.
Ils sont fous ces biarrots, le vent froid souffle tellement fort que j’ai l’impression qu’il fait -15° !!!!!!!
Chapelle impériale
Bâtie en 1864 à la demande impériale d'Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III, cette charmante chapelle mêlant harmonieusement style roman-byzantin et hispano-mauresque a été dédiée à la vierge noire mexicaine Notre-Dame de Guadalupe.
Elle a été classée monument historique en 1981.
Le départ est proche, nous commençons à remonter sur Forcalquier et notre avant-dernière nuit se fera sur l’aire de Lannemezan (très calme).
Dimanche 10 avril
On ne pouvait pas quitter la région de Castelnaudary sans goûter aux saveurs du terroir, c’est à dire à un bon cassoulet…. Nous nous arrêtons Au Tirou, 90 avenue Monseigneur delangle, service impeccable, ambiance sympa, cuisine entièrement faite maison, jusqu’au pain (délicieux, et nous sommes avec un connaisseur…) un excellent vin, passage du chef de cuisine à chaque table. Le repas ne pouvait être que très agréable.
La dernière nuit se passera à Mèze dans l’Hérault, sur l’aire communale, toute proche du stade. Nous arrivons tard, elle est pratiquement complète…
Lundi 11 avril
Nous disons au-revoir à Domi et Henri vers 9 heures. Quel plaisir de les avoir connus.
Déjeuner en bordure de route après Apt.
15 heures, je reprends ma voiture pour aller faire un petit coucou à Thomas et Stella avant de regagner mon appart à Gap.
2200 km parcourus en 20 jours, un vrai plaisir….