Week-end à
LISLE-SUR-TARN
Février 2016
LISLE-SUR-TARN se caractérise par
sa bastide-port construite, sur les bords du Tarn, par Raimond VII, Comte de Toulouse.
Elle fut, au Moyen-Age, une cité prospère grâce à la production et à la vente du vin puis du pastel dont l’acheminement était essentiellement assuré par voie d’eau
jusqu’à Bordeaux.
La ville conserve de nombreuses traces de ce passé prestigieux dont le port, le tracé à damier, ses rues bordées de maisons à colombages et la grande place à arcades agrémentée par la fontaine du Griffoul.
La place Paul Saissac, autour de laquelle fut organisé le tracé en «damier» des rues, est le cœur de la bastide. C’est la plus grande place à couverts du Sud Ouest (4425 m2).
Au centre de la place, la fontaine du Griffoul, classée monument historique, offerte à la ville par Jeanne de Toulouse (Fille de Raimond VII) et son époux Alphonse de Poitiers (Frère de Louis IX).
La frise qui orne la vasque, en alliage de plomb de 8m de circonférence, est parfois interrompue par la croix occitane et la fleur de lys qui symbolisaient l’union du comté de Toulouse et de la couronne de France. Cette vasque, datant du XIIIème siècle est surplombée d'une fontaine à Angelots, en bronze, fondue en 1611.
L’Hôtel de ville, construit au XVIIIe siècle par la famille de Boisset, ce bel édifice appartient à la commune depuis 1936. Le bâtiment est classé, en partie, « monument historique ».
Le square de Raimond Lafage, nous remémore que ce dessinateur est le lillois le plus illustre de tous les temps.
L'église Notre Dame de la Jonquière, cet imposant bâtiment du XIIIe et XIVe siècle est à la fois de style roman et gothique. Elle a été classée monument historique le 12 juillet 1886.
C’est une des plus belles constructions en brique du pays ; elle est un vaste et beau vaisseau de 42 m de long, 14 m de large, et haut de 17 m à la voûte, comprenant un sanctuaire heptagonal et une nef divisée en quatre travées disposant toutes d’une chapelle entre chaque contrefort.
Le carrelage est en grès de Maubeuge de 1872, le chemin de Croix est de 1877, les fonts baptismaux de 1881 et l’horloge, située derrière l’orgue, de 1870.
Le clocher, haut de 50 m, est au fond de la nef. Carré à la base, il devient octogonal à partir de la toiture de l’église et se termine par une flêche. Les ouvertures de la partie octogonale sont semblables à celles de la tour de l’église des Jacobins de Toulouse, souvent reproduites et rapportées au XIVe siècle.
Au cours de notre promenade dans les rues de la cité, on découvre aussi de splendides maisons en torchis ou en briques rouges, à encorbellement à pans de bois typiques de l’architecture médiévale. Certaines conservent sur leurs façades le blason avec les armoiries du comté de Toulouse et sont parfois reliées par des « pontets », constructions reliant les maisons de parts et d’autres des rues.
Sur les allées des Promenades, on verra aussi un pigeonnier du XIXe et deux lavoirs récemment rénovés.
Dommage, le beau temps n’était pas trop au rendez-vous, j'ai l'impression que même les petits oiseaux ont froid !!!!!