Samedi 15 décembre 2018 

Cherchez l’intruse ???

Au cœur de la Savoie, face au Mont Granier, nous partageons un moment authentique sur le Domaine du Château de la Violette, situé en plein centre du village médiéval de Les Marches.

Accueillis par Annick, charmante et surtout passionnée par son métier, nous faisons d’abord le tour du domaine ou un cèdre (350 ans, classé arbre historique) trône au milieu de la cour.

Tout autour s’étalent les vignobles d’Apremont et des Abymes. Charles-Henri Gayet et sa fille Pauline ont repris ce domaine, crée en 1953.

Dans le caveau établi dans l’ancienne cave voutée, nous avons droit à la dégustation des meilleurs crus (8 blancs, 2 rouges et 1 pétillant pour 17 personnes...) pendant un repas plus que délicieux : petits fours, charcuterie, suivi du plat principal « diots et crozets », fromages, gâteaux et café pour 17 euros par personne.

Charles Henri Gayet

203, route de Myans

73800 LES MARCHES
Tél.: 04 79 28 13 30

www.domaine-de-la-violette.com
Coordonnées GPS:

L 05°59'57''E - l 45°30'00''N

n.Notre-Dame de Myans

Édifié au 15e siècle et plusieurs fois restauré aux 19e et 20e siècles, le sanctuaire est formé de deux lieux de culte superposés.

La partie basse ou crypte abrite la statue miraculeuse de la Vierge Noire, tandis que l'église supérieure était dévolue aux Franciscains qui ont servi le sanctuaire jusqu'à la Révolution.     

Les premiers écrits faisant mention de Notre-Dame de Myans remontent au XIe siècle. Il ne s’agit alors que d’un petit oratoire rural. Mais c’est au XIIIe siècle, qu’elle va prendre une importance considérable. Une grande catastrophe naturelle : l'effondrement d'un pan de la falaise proche, déclenche un glissement de terrain meurtrier le 24 novembre 1248. L’effondrement du Mont Granier recouvre par 500 millions de m3 de terre et de roches tous les villages se trouvant sur sa coulée : cinq villages sont rayés de la carte, dont le gros bourg de Saint-André, et on évoque plusieurs milliers de victimes. On dit que c’est la pire catastrophe naturelle de l’histoire des Alpes ; elle donne naissance au massif qu’on appelle les Abymes de Myans. Étonnamment, la petite chapelle de campagne dans laquelle se trouve une statue de la « Vierge Noire » est épargnée : la coulée s’est arrêtée juste devant l’entrée. Le petit groupe des moines bénédictins de Saint-André dit aussi devoir la vie sauve à la protection de la « Noire » non loin de leur chemin. Les gens de l’époque voient en cela un signe du Ciel qui donne spontanément naissance à un pèlerinage.       

Merci à tous pour cette très belle journée et surtout à l’organisateur Robert TISSOT.

A renouveler...